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25 mars 2016

ALGER 26 MARS 1962-LE PIÈGE MACHIAVÉLIQUE

Les principaux responsables de ce crime d'État : En premier lieu : Charles De Gaulle, président de la République. Ses complices à Paris : Michel Debré, premier ministre, Roger Frey, ministre de l'intérieur, Pierre Messmer, ministre de la défense.

Ses complices à Alger : Christian Fouchet, haut-commissaire de la République, Vitalis Cros, préfet de police de la place d'Alger, les généraux Ailleret et De Menditte.

Jean-Paul RUIZ le 24/03/2015.

Quartier attaqué par des avions en piqué,

Appartements dévastés par des tirs de grenade

Et d'armes lourdes, de pauvres gens paniqués,

C'est bien pire que s'ils avaient subi une tornade.

 

Depuis trois jours, le quartier de Bâb-el-Oued

Fait l'objet d'un blocus car il est assiégé

Par les forces de l'ordre et n'obtient aucune aide.

En manque crucial de vivres, les familles sont piégées.

 

Par solidarité, de nombreux Algérois

Veulent se rendre dans ce quartier pour y apporter

Leur cordial soutien à ce peuple en désarroi

Qui doit être secouru et bien réconforté.

 

Une manifestation est donc organisée.

Mais les Algérois ignorent qu'un horrible traquenard

A été ourdi par le monstre de l'Élysée

Qui veut anéantir ces "pieds-noirs braillards".

 

Une foule pacifique, brandissant des drapeaux,

Portant des paniers de vivres et médicaments,

Est bloquée rue d'Isly et tombe dans le panneau.

Elle va être victime du pire des châtiments.

 

Posté devant Havas, sans aucune sommation,

Un tirailleur ouvre le feu sans qu'au préalable 

Il y ait eu menaces ou vociférations.

C'est le point de départ d'une tuerie effroyable.

 

Pendant près d'un quart d'heure, les fusils mitrailleurs

Des tirailleurs musulmans, sans discontinuer,

Vont assassiner, avec avec un sadisme rageur,

Des civils innocents, touchés de plein fouet.

 

Hommes, femmes, enfants, vieillards, s'écroulent sur le pavé.

Vidant chargeur sur chargeur, ces soldats sanguinaires

Sont de vrais barbares : des blessés sont achevés.

Ils tirent à bout à bout portant, ces monstrueux sicaires.

 

Cette tuerie préméditée, c'est de l'abattage.

Plus de deux cents blessés et des dizaines de morts.

Le premier responsable de cet infâme carnage

Est l'immonde De Gaulle qui n'éprouve aucun remords.

 

À la hâte, par camions, les cadavres sont enlevés.

Les familles ne peuvent pas récupérer les corps.

On veut cacher que des blessés ont été achevés.

Les cercueils sont enterrés en un temps record.

 

Jusqu'à aujourd'hui, cet authentique crime d'État

N'a pas été reconnu par les gouvernements

Successifs depuis qu'on est parti de là-bas.

C'est une chape de plomb qui empêche tout jugement.

 

Elle n'est pas intervenue, la justice humaine.

Je suis certain que Là-Haut, le Justice divine

A sévèrement jugé tous ceux qui, avec haine,

Ont fait triompher leurs convictions assassines.

Retour Poèmes de Jean-Paul.

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Commentaires
C
A Evian, le18 mars 1962, la France frappée de gâtisme avancé et de cécité précoce <br /><br /> a fait boire aux Français d’AFN un calice de cigüe, complaisamment servi par<br /><br /> d’infâmes barbares sanguinaires, sans foi ni loi et coupables de milliers <br /><br /> d’assassinats et d’enlévements dans la pire des atrocités!!!....<br /><br /> Merci mon Général. JANUS. La patrie « reconnaissante ». C.R. NICE.
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M
Très beau discours de Robert MENARD .<br /><br /> <br /><br /> 26 mars 2016 . <br /><br /> Discours que Robert Ménard a prononcé ce jour à 11H lors de la cérémonie aux victimes de la rue d'Isly au cimetière neuf de Béziers.<br /><br /> <br /><br /> Mesdames, Messieurs, Mes chers amis,<br /><br /> Voilà exactement 54 ans, le 26 mars 1962, l'armée française tirait sur des Français d'Algérie. 67 morts, 200 blessés.<br /><br /> Le soir même, le général de Gaulle prenait la parole à la télévision. Il exhortait les Français à dire oui au référendum sur l'autodétermination – l’indépendance en fait - de l'Algérie.<br /><br /> Le président d'un État dont les forces de l'ordre venaient d'assassiner 67 civils prononçait, osaient prononcer ces mots : « En faisant sien ce vaste et généreux dessein, le peuple français va contribuer, une fois de plus dans son Histoire, à éclairer l'univers ».<br /><br /> Mots grandiloquents, mots emphatiques, mots de morgue, mots de mensonge. En fait d'univers éclairé, c'était une nuit sans étoiles et sans lune qui s'abattait sur les Français d'Algérie et sur les harkis. Une nuit d'effroi et d'agonie, de rapts, d'égorgements, de viols. Pour tout un peuple, il n'y aura plus jamais d'aurore sur cette rive de la Méditerranée.<br /><br /> Trois mois plus tard, c'était l'exode d'un million de Français fuyant les couteaux et les balles des barbares avec lesquels ce même général de Gaulle avait signé un accord. Trois mois plus tard, des dizaines de milliers de harkis étaient abandonnés à leurs assassins. Ils allaient mourir dans une orgie de violence...<br /><br /> Un demi-siècle a passé. Deux générations. Beaucoup sont morts qui n'auront jamais revu leur terre natale, goûté ses fruits gorgés de soleil, senti de nouveau l'odeur des eucalyptus, ri à gorge déployée sur les plages de leur enfance.<br /><br /> Pourquoi revenir sur cette période autrement qu’en déposant symboliquement, protocolairement, une artificielle couronne d'hommage, sertie de phrases creuses et mornes ? Pourquoi se livrer à ce qui peut ressembler à un combat d'ombres évanouies contre des spectres sans linceul ? Pourquoi ? Parce que rien n'est achevé. Rien n'est clos. Tout revient.<br /><br /> Le passé, vous savez, le passé se déverse dans l'avenir. Il est un torrent qui n'oublie rien et qui charrie en ses eaux toutes les fautes, tous les renoncements, tous les mensonges. Un jour, le torrent resurgit à la surface et l'on s'aperçoit alors que ce que l'on croyait disparu voyageait, souterrain, en silence. Il n'est pas rare dans l'histoire - car l'histoire n’a ni morale ni fin - qu'une génération doive payer pour une autre. C’est bien ce qui nous menace aujourd’hui...<br /><br /> Le massacre de la rue d'Isly, comme le dieu Janus, a, au fond, deux visages. Isly est à la fois un commencement et une fin. Une porte d'entrée et une porte de sortie. Isly est la puissance et la gloire, mais aussi la faiblesse et la honte.<br /><br /> Puissance, car s'il existait à Alger une rue d'Isly, c'est parce qu'auparavant, il y avait eu une bataille d'Isly. Le 14 août 1844, aux confins de l'Algérie, 11 000 Français avaient vaincu 25 000 Marocains. Battus, en déroute, ces Marocains abandonnèrent l'émir Abdel Kader et ses tribus épuisées. L'Algérie pouvait devenir française. Isly, c'est donc une victoire fondatrice, c’est l'Empire, c'est la France sûre d'elle, de sa force, de sa langue, de sa civilisation.<br /><br /> Mais, depuis le 26 mars 1962, Isly est aussi le symbole de la France qui fuit, de la France qui se ment à elle- même, de la France qui meurt...<br /><br /> A cinquante ans de distance, nous vivons des faits similaires. Les événements de 2015 à Paris – ou à Bruxelles - sont l'écho des événements d'Algérie de 1954 à 1962. Hier déjà, le fanatisme islamiste galvanisait ceux qui s'appelaient entre eux, non pas des fellagas, mais des moudjahidines.<br /><br /> Ce fanatisme qui a fait le tour de l'Orient campe désormais dans nos villes. Le dire n'est pas faire un contre-sens historique, mais un raccourci libérateur qui mène d'une vérité à une autre, pour faire comprendre les liens qui existent et qui expliquent ce qui se passe et ce qui risque de se passer.<br /><br /> Certains nous accusent d'instrumentaliser l'histoire au prétexte que nous lui donnons un sens qui n'a pas le bonheur de leur plaire. Mais il y a une différence entre ces gens et nous. Pour la plupart d'entre eux, l'histoire, ce sont des livres, des films, des cours... Pour nous, l'histoire, cette histoire, c'est notre histoire. Nos familles ont payé du prix de l'exil, du prix des larmes, du prix du sang, le droit de dire cette histoire.<br /><br /> Eux parlent ou écrivent, nous, nous avons vécu. Et ils voudraient encore, ils voudraient en plus que nous nous taisions ? Que nous les écoutions nous expliquer la guerre d'Algérie tout en nous excusant de ne pas être morts comme tant des nôtres ?<br /><br /> Nous ne nous tairons jamais. Et encore moins au regard des événements de 2015 et de ce début d'année. Et encore moins devant, face à ce qui vient à nous.<br /><br /> L'islamisme, cela commence par des insultes - « sale français » -, cela continue par des mosquées fanatisées, ça se termine par des attentats. Croire que nous n'avons en face de nous que quelques fous, commandés de loin, c'est se leurrer. L'islamisme se cache dans chacune de nos villes, chaque jour renforcé par l'afflux de migrants. Les musulmans qui refusent leur loi seront les premiers à devoir fuir ou mourir. Puis - ou en même temps - ce sera notre tour. La France est en première ligne. C'est donc de France que partira, que doit partir la résurrection de l'Europe.<br /><br /> Voilà pourquoi nous sommes ici aujourd'hui. Voilà pourquoi nous n'étions pas là, il y a une semaine, pour le 19 mars.<br /><br /> Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous ne sommes pas des traîtres.<br /><br /> Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous ne crachons pas sur nos morts.<br /><br /> Nous ne commémorons pas le 19 mars parce que nous nous voulons des Français dignes de ce nom.<br /><br /> Chers amis, mes amis, ceux de la rue d'Isly sont morts en martyrs de l'Algérie française. D'autres sont tombés en héros pour sauver l'honneur de la France sur cette terre abandonnée. Ne les oublions jamais.<br /><br /> Dans les temps qui viennent, nous devons conserver en nous la mémoire des uns et l'exemple des autres. Et alors, nous saurons que nous ne marcherons jamais seuls sur le chemin du combat.<br /><br /> Vive la France ! Vive la plus grande France ! Vive la France toujours et encore !<br /><br /> Robert MENARD , Maire de BEZIERS .
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J
N'était-ce pas pour satisfaire son engagement envers les États-unis de livrer l'Algérie en échange de leur intervention de la 2 ième guerre? (lors de discussions avec Churchill également....)? Je cherche toujours à comprendre comment on peut avoir mis en place la séparation des PN de leur propre armée officielle (la France) en les laissant à leur sort avec ordre à l'armée officielle de ne pas intervenir dans les agissements du FLN envers les PN laissés à leur propre compte, un jour l'histoire pourra-t-elle enfin parler de haute trahison car c,est de cela qu'il s'agit......
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J
Depuis 54 ans j'ai la rage au coeur !!
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M
"Un tirailleur ouvre le feu sans qu'au préalable <br /><br /> <br /><br /> Il y ait eu menaces ou vociférations." .<br /><br /> <br /><br /> C'est un tireur gaulliste qui a logé une balle de 22 long - rifle dans la jambe d'un tirailleur d'Ouchène , la 22 long - rifle ayant peu de recul et une faible détonation .<br /><br /> <br /><br /> Ce tir a déclenché le feu meurtrier des autres tirailleurs .<br /><br /> <br /><br /> Ouchène m'a dit que certains P.N les avaient insultés , peu nombreux , mais quand même , il me l'a mentionné .<br /><br /> <br /><br /> J'ai connu Ouchène sur les lieux de mon travail ( nous étions employés dans la même entreprise )et il s'était rapproché de moi parce qu'il savait que j'avais été appelé en Algérie ( Harka ) . Il avait changé de nom ( il ne s'appelait pas encore Duchène ) , sachant très bien qu'il avait été condamné à mort par le FLN , après que sa photo ait été publiée un peu partout .<br /><br /> <br /><br /> Ouchène me parlait souvent de ce qui s'était passé quand il était à l'armée . Les méthodes peu recommandables du commandant envers certains appelés , la présence dans leurs rangs d'un Japonais ancien de l'armée impériale japonaise , sortant tous les soirs , jusqu'au jour où il n'en est pas revenu etc...<br /><br /> <br /><br /> Puis un jour , il s'est enhardi et m'a parlé de la rue d'Isly . Il était décomposé au fur et à mesure qu'il parlait : " le commandant m'a convoqué et m'a dit : " vous partez cette nuit pour Alger , en tenue de combat et casque lourd " .<br /><br /> <br /><br /> Ouchène a tenté de protester , disant que ses hommes n'avaient aucune conscience de ce qu'était une ville ( surtout Alger ) , mais l'autre a répliqué : " c'est un ordre " .<br /><br /> <br /><br /> L'enfant de troupe n'a pu qu'obéir et il est parti pour Alger avec ses hommes pour certains armés de FM BAR 14 - 18 , armes tirant jusqu'à plus de 800 mètres , en rafales ou semi - rafales , et au coup par coup .<br /><br /> <br /><br /> Un plan machiavélique en effet , qui a du plaire à ce général retors , machiavélique lui - même , et surtout incompétent .
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