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30 septembre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 111

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 22 septembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Candidature de N. SARKOZY à la présidence de l’UMP : le nettoyage des écuries de la droite perdante n’est pas fini !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Le week-end s’annonçait agréable quand soudain deux sketches nous ont été offerts, non par les Chevaliers du Fiel (hélas) mais par l’ancien protégé de Mamie-shampoing, le rejeté des Français : Nicolas SARKOZY himself !

         Vendredi 19 septembre il a officialisé par voie de presse sa candidature à la présidence de l’UMP, et hier soir, dimanche 21 sur le plateau de France 2, il a déclamé avec emphase et moult envolées de mains incontrôlées, un texte de comédien en attente de passer à l’émission…vivement le quinquennat prochain !

         Avec toujours le même air culotté, le regard froid, le sourire narquois, les rides marquées, il nous a fait comprendre qu’il est l’homme providentiel.

         Attention : il se prend au sérieux et nous prend pour des c… !

         Fidèle à sa dialectique coup de poing, tout y est passé :

- il va défendre la paix au sein de l’UMP, alors que la première guerre mortifère COPPE-FILLON a laissé des ruines en interne en le tenant à l’écart,

- il va rassembler au-delà des « clivages politiques droite gauche, centre, écologistes, libéraux, qui n’ont plus aucun sens » (sic), alors qu’il est rejeté,

- il va consulter la population par référendum (chiche : sur la peine de mort),

- bref, il veut nous faire croire qu’il va faire ce qu’il n’a pas fait en cinq ans !

         Il a juste oublié quelques faits bien réels :

- l’inventaire politique de son quinquennat ne plaide pas en sa faveur,

- son vrai nouveau faux programme c’est sa personne,

- il nous joue « la France forte 2 » mais ne l’incarne pas,

- l’UMP n’a pas su être un véritable parti d’opposition : trop de cacophonie et d’absence de ligne directrice, contrairement au FN (bravo Marine),

- les ténors de son parti, Alain JUPPE (plus éléphant que ténor) et François FILLON, pour ne citer qu’eux, n’apprécient pas du tout son retour et lui préparent des peaux de banane pour accélérer sa chute définitive,

- les Français, saturés de ses fanfaronnades, ne se reconnaissent plus en lui, quant au tintement de ses nombreuses casseroles (…) on l’entend encore.

         Monsieur-Bling-Bling vous n’êtes plus crédible…ne revenez pas !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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20 septembre 2014

TERRORISME & ISLAMISME... LES DEUX MAMELLES DE LA TERREUR

Article transmis par Joseph Castano

« Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas »(Denis Diderot)

Etymologiquement, le terrorisme est une méthode d’action violente utilisée par une minorité d’exaltés qui visent à engendrer « la terreur », c’est-à-dire à créer un climat d’insécurité, de peur, d’effroi et d’épouvante au sein d’une population, exercer un chantage sur un gouvernement ou satisfaire une haine à l’égard d’une communauté… Sa caractéristique est de permettre par des moyens simples (attentats divers, prises d’otages…) et imprévisibles, de mettre en échec les forces militaires et de police les plus sophistiquées qui se trouvent, soudainement, dans l’incapacité de répondre coup pour coup à un adversaire sans visage qui se dérobe, agissant dans le secret absolu et reniant sans le moindre scrupule les valeurs supérieures de la civilisation : Le respect de la vie humaine.

Ainsi, qu’ils soient intégristes, fanatiques religieux ou anarchistes, les terroristes prêchent le viol de la société, et, par conséquent, ils ne sauraient être traités comme des adversaires réguliers. Car vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglements de l’esprit. Ainsi s’est exprimé Bossuet dans une de ses prédictions au souffle lyrique de ses visions grandioses.

Des milliers de tueurs dangereux, rompus aux méthodes de l’assassinat, sont aujourd’hui disséminés un peu partout dans le monde, véritables bombes à retardement prêtes à exploser sans avertissement. Ces ennemis de la liberté et de la démocratie assimilent l’Occident –plus particulièrement, l’Europe- à un champ de bataille et nous avons l’obligation de les pourchasser sans trêve et les éradiquer où qu’ils se trouvent. Il s’agit, ici, de « légitime défense ».

En France, nous ne sommes plus, désormais, confrontés à des combattants venus de « l’extérieur », mais à des milliers de jeunes volontaires nationaux (formés –ou dans l’attente de l’être- au djihad en Afghanistan, en Syrie et en Irak) immergés dans une nébuleuse salafiste qui contrôle désormais une grande partie de nos cités. Ils ne correspondent absolument pas au profil établi par nos services, puisqu'ils s'intègrent parfaitement dans notre société. Pas de barbes, pas de discours suspect, pas de prosélytisme… Rien ne les différencie du citoyen lambda… Ce sont les mêmes qui ont commis les attentats de Londres. Ce sont des jeunes Nigérians présents depuis longtemps dans la société anglaise qui ont massacré au hachoir un soldat britannique à Londres en 2013. A Boston, ce sont deux frères d'origine tchétchène, installés depuis longtemps aux USA qui ont posé les bombes du marathon. Chez nous, Khaled Kelkal, Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche présentaient des profils proches. Mal intégrés, shootés à l'islamisme, ils ont trouvé dans une exaltation identitaire une raison d'être autant qu'une raison de tuer.

En mai 2014, Europol (European Police Office), l’office de police criminelle intergouvernemental qui facilite l'échange de renseignements entre polices nationales en matière de stupéfiants, de terrorisme, de criminalité internationale et de pédophilie au sein de l’Union européenne, a publié son rapport annuel sur le terrorisme en Europe dans lequel il est clairement établi que « La France est au premier rang des pays exposés au risque terroriste en Europe. » On y apprend notamment « qu’entre 2009 et 2013, le nombre d’arrestations d’activistes islamistes a doublé en Europe. Par ailleurs, c’est en France qu’a été recensé le plus grand nombre d’activistes islamistes et que le nombre de musulmans venus de France pour le djihad en Syrie a augmenté de 75% en quelques mois ». Et le rapport de conclure :

« La France concentre 66% des terroristes musulmans d’Europe »

            Dans son discours du 29 juin 2014, Abou Bakr al-Baghdadi, surnommé « L’Attila du Levant », chef de l’Etat islamique (EI) qui s’est autoproclamé calife, c’est-à-dire chef de la communauté musulmane au plan mondial, ne cache pas son ambition de voir, un jour, la France rejoindre la oumma, c'est-à-dire, la « communauté des croyants ». Et il y a des signes qui ne trompent pas… Lors des récentes manifestations pro-palestiniennes contre Israël, on a vu pour la première fois apparaître l’étendard noir de l’EI sur lequel est inscrit en blanc : « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mohammed est son messager ». C’est une image forte que les islamistes ont projeté à la face du monde, faisant savoir, en toute impunité, que l’islamisation de la France est en marche.

Ainsi, le caractère d’extrême gravité que revêt le terrorisme international a fait de la France l’une de ses plaques tournantes et nous met dans l’obligation de réagir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de faire de notre pays un « champ de tir » du terrorisme, son refuge ou son « laboratoire d’expériences » révolutionnaires. La fermeté et la riposte immédiate sont les seuls moyens d’éviter de s’enliser dans la peur (ou la passivité) comme c’est le cas aujourd’hui.

            Cependant, notre juridiction actuelle est mal adaptée à l’action répressive que la société doit exercer contre les criminels qui mettent en cause sa légitimité. Devant pareil danger, la réaction doit non seulement s’adapter à l’adversaire en retournant contre les terroristes le conseil de Lénine : « Ne laissez jamais se constituer de Vendée », mais conduire aussi à une prise de conscience populaire. A la stratégie de déstabilisation des terroristes, la Nation doit répondre par une « stratégie de répulsion ». Cette stratégie implique en premier lieu le contrôle étroit des communautés étrangères dans le pays, afin de prévenir le prolongement sur notre territoire de luttes extérieures, partant : se protéger d’un terrorisme par « vases communiquant » ou par osmose.

Les zones de « non-droit » (désertées par les forces de police) sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit. En clair : Il faut rétablir l’Etat de droit dans les cités où le salafisme, qui est la nature de l’Islam, progresse inexorablement et dont l’objet final avoué est de conquérir, non seulement la France, mais l’ensemble du monde libre.

Par ailleurs, il faut :

Mettre fin à la double nationalité pour les ressortissants non européens (Pour mémoire, Merah et Nemmouche cumulaient tous deux, nationalités française et algérienne).

- Stopper l’immigration-invasion extra-européenne et abolir le « regroupement familial ».

- Supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française par le droit du sol.

- Durcir les conditions d’octroi de visas pour les ressortissants des pays pourvoyeurs de terroristes.

- Expulser les prédicateurs du djihad qui déversent leur fiel antisémite et antichrétien dans les mosquées et sur les sites internet.

En outre, l’intangibilité des  frontières  doit  être  remise  en  question,  dès  lors  qu’elle  apporte  plus d’inconvénients que d’avantages.

            Le 9 juillet 2014, le ministre de l’Intérieur a présenté en conseil des ministres, un projet de loi prévoyant la création d’une interdiction administrative de sortie du territoire français pour six mois, concernant certains ressortissants, majeurs ou mineurs, afin d'éviter qu'ils n'aillent se radicaliser sur des théâtres d'opérations extérieurs puis représentent une menace à leur retour.

Le 18 septembre, les députés ont, par conséquent, voté l’interdiction de sortie du territoire, assortie d’une confiscation du passeport et de la carte d’identité pour toute personne soupçonnée de vouloir partir mener le djihad.

Quelle avancée spectaculaire dans la lutte contre le terrorisme !...  Ce sont nos policiers qui doivent être contents !...

            Quelle aberration que ce projet de loi !... Quel grotesque effet d’annonce !

           Si nos « jeunes » veulent quitter la France pour « faire le dhihad en Syrie ou ailleurs », mais qu’ils partent !... Et qu’on les laisse partir, bon sang ! Sachant qu’ils passent systématiquement de la délinquance au djihad, plus ils seront nombreux à s’exiler de la sorte, moins nous compterons de voyous dans nos cités, plus nous serons tranquilles… et moins il en reviendra probablement… Par ailleurs, les frontières n’existant plus, rien de plus facile pour eux que de prendre leur véhicule et de rouler jusqu’en Turquie. Là, les filières les prendront en charge…

            Il fut un temps où l’on faisait tout pour empêcher les terroristes de s’implanter sur notre territoire ; aujourd’hui, on fait tout pour les empêcher de le quitter… C’est complètement délirant !

      Selon le quotidien algérien El Watan du 28 janvier 2014, Al Qaîda et (surtout) l’EIentraîneraient des centaines de « jeunes » issus des pays européens en Syrie et on estime à près d’un millier le nombre de jeunes français séjournant dans ce pays.

Dans Le Journal de Dimanche du 14 septembre 2014, Bernard Cazeneuve a déclaré : « 930 citoyens français ou résidents français sont impliqués dans le jihad en Irak et en Syrie » ajoutant : « 350 sont sur le terrain, y compris 60 femmes. Environ 180 ont quitté la Syrie et 170 sont en route vers la région. »

De plus, près de 230 musulmans français parmi eux se dirigent vers la région tenue par les islamistes. Et l’on estime qu’environ 36 d’entre eux y sont déjà morts, a précisé le Ministre.

Ceci étant, ce qui importe désormais, ce n’est pas tant que ces « jeunes » « partent »… mais, surtout, - sachant qu’ils auront été particulièrement formés pour commettre des attentats en France- « qu’ils ne reviennent pas !  et le projet de loi aurait dû, prévoir d’interdire le retour des djihadistes sur le territoire national avec déchéance automatique de la nationalité française et de supprimer les versements des prestations sociales et familiales aux familles des enfants mineurs partis faire le djihad du sexe et de la terreur en Syrie et ailleurs. Voilà une avancée majeure dans la lutte contre le terrorisme qui aurait satisfait l’ensemble des citoyens français !

            Il est probable que nous n’arriverons jamais à réduire totalement les actions criminelles mais il serait possible d’en limiter leur nombre par le rétablissement et la mise en application immédiate de la peine de mort envers les terroristes reconnus coupables d’avoir sacrifié des victimes innocentes. Dans la conjoncture actuelle, à quoi sert l’internement de ces assassins alors que l’on sait qu’ils seront libérés tôt ou tard après que d’autres terroristes, mettant en péril la vie de centaines d’otages innocents, réclameront à coup d’exécutions sommaires ou de rançons faramineuses (toujours payées) la libération de ces détenus ?

            Par ailleurs, nous savons bien que des forces spéciales de l’armée française sont à l’œuvre au Mali, en Centre-Afrique, dans le sud de la Libye et au nord de l’Irak (majoritairement chrétien) pour y démanteler les camps d'entrainement djihadistes et stopper leur avancée. Leur objectif est précis : Eradiquer les terroristes de l’Etat Islamique. En clair : Les tuer ! Dans ce cas, si on peut les tuer « là-bas », pourquoi s’abstient-on de le faire sur le sol national alors que la situation est préoccupante ? Quant au « politiquement correct », à la « bien-pensance », aux « moralistes à la conscience pure » qui seraient choqués par mes propos, je rappelle que Saint Thomas d’Aquin légitimait, sous certaines conditions, le tyrannicide en ces termes : « Nul n’a la droit d’ôter la vie à quiconque sauf au tyran ! » Ilconsidérait la sédition (terrorisme/guerre civile) comme péché contre les effets de la charité (c’est-à-dire la paix) et justifiait que tuer un tyran n'était pas séditieux, que cette action pouvait être donc un acte de charité envers la multitude. Et Napoléon Bonaparte de légitimer également ce tyrannicide en ces termes : « Celui qui lutte pour la survie de sa nation ne transgresse aucun droit ».

Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef  de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak :

 « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »

 Sa réponse :

 « Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...

            Tandis que les prises d’otages se multiplient à travers le monde (particulièrement en Afrique), les citoyens russes demeurent les moins « prisés » par les terroristes. La raison en est simple. Dans les années 1980, un Russe a été capturé au Liban. Les services soviétiques ont alors enlevé l’un des proches des preneurs d’otages, l’ont découpé en morceaux et les ont expédiés au Hezbollah dans plusieurs valises… Depuis, les ressortissants russes sont rarement concernés par les rapts et cela d’autant plus que Vladimir Poutine a prévenu les djihadistes « qu’il irait buter les terroristes tchétchènes jusque dans les chiottes » (sic). Peut-on imaginer semblable attitude des services français ? Ce ne serait alors qu’hululements, cris d’orfraie, vociférations et condamnations multiples de nos « bien-pensants »…

           « Le jihad ne s'arrêtera que quand le drapeau de l'Islam flottera sur le balcon de l'Elysée et de la Maison Blanche » a prévenu, de Libye où il réside, le Syrien, Cheik Omar Bakri, une figure emblématique de l'Islam radical, qui a endoctriné des dizaines de milliers d'européens. Dès lors, la complaisance envers ce type d’ennemis ne saurait devenir qu’une coquetterie d'agonisant…

Les terroristes islamiques font la guerre et la guerre, ce n’est pas de la philosophie… Pour eux, il s’agit d’abord de vaincre, quels qu’en soient le prix à payer et les moyens à mettre en œuvre. Pour les philosophes –comme il y en a trop en Europe !- la victoire n’est rien sans le respect de quelque chose qui est au-dessus de la victoire et nos gouvernants devraient s’inspirer de cette mise en garde de Châteaubriand : « La liberté qui capitule ou le pouvoir qui se dégrade n’obtient point merci de ses ennemis ».

            Les demi-mesures, comme c’est le cas actuellement, ne mènent à rien car les vices impunis s’accroissent à l’infini. Mais châtier les coupables, dans notre société émolliente, indifférente, conservatrice, ne ferait que révolter les consciences non contre les criminels… mais contre les victimes. Ces innocents que le terrorisme aveugle et fanatique verse dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré ».

            Dostoïevski écrivait déjà, dans la « légende du Grand Inquisiteur » : « Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : La cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel. Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain, conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des égarés et, jugés dignes de cette indulgence, parce qu’ils sont réputés garder –au-delà de la folle parenthèse du crime- le même respect de l’homme qui définit la communauté à laquelle ils appartiennent.

Et, pendant ce temps, pendant que le vieux monde se meurt et que le nouveau tarde à apparaître, pendant que s’accélère cette frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse millénaire, dans ce clair-obscur surgissent les monstres… tandis que l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.

            Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

           Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

José CASTANO

« On ne saurait accepter l’idée que le cours meurtrier de l’Histoire est irrémédiable, et que l’esprit confiant en lui-même ne peut influer sur la force la plus puissante du monde ! »

« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. » (Alexandre Soljenitsyne)

o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (faceau 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 – Dimanche 19 octobre à 16 heures - Entrée libre -

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 –

Courriel : jjsara@wanadoo.fr

13 septembre 2014

13 MAI 1958 DOCUMENT AUDIO RTF ALGER

Forum d'Alger 13 mai 1958

13 MAI 1958 Radio television francaise à Alger sur wat.tv

L'ALGERIENNE

Pochette-45T-L'Algérienne

         Cette chanson, composée dans l'urgence par Henry RONSAY sur une musique de Alain ROMANS devint dans l'euphorie générale l’hymne provisoire des Français d'Algérie. Elle a été chantée par Roger LALANDE accompagné par la « batterie fanfare de la garde républicaine » dirigée par l’adjudant chef tambour D. CARTIERRE.

 Couplet I

Fils du djebel et de la plaine

Des douars, des champs et des cités

De nos mains formons une chaîne

D'amour et de fraternité

De nos mains formons une chaîne

D'amour et de fraternité

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française. 

 

Couplet II

 

A notre France souveraine

Nous offrons nos coeurs et nos bras

Comme nos d’Alsace-Lorraine

Alger est fidèle à sa foi

Comme nos d’Alsace-Lorraine

Alger est fidèle à sa foi

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française.

Couplet III

Les soldats de l'armée d'Afrique

Ont su mourir pour la patrie

Pour l’honneur de la République

Sachons mourir pour l'Algérie

Pour l’honneur de la République

Sachons mourir pour l'Algérie

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française.

 Couplet IV

Nos fils, nos femmes et nos pères

Ont fait ce pays de leurs mains

 Nous voulons faire avec nos frères

La grande France de demain

 Nous voulons faire avec nos frères

La grande France de demain

Algérie Algérie Française

Ton jour de gloire est arrivé

Comme ceux de quatre vingt treize

Tous nos enfants se sont levés

Aux accents de la Marseillaise

Ils ont juré le treize mai

Que désormais et à jamais

L'Algérie resterait Française.

*-*LA MUSIQUE *-*  

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8 septembre 2014

LES GUERRIERS DE L’APOCALYPSE

Par José Castano

« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée »(XXe chant de l’Apocalypse)

            Les guerres sectaires aidant, les terroristes islamiques se sont scindés pour former plusieurs courants, les uns plus terrifiants que les autres que nous pouvons à loisir observer en Palestine, au Mali, en Syrie, au Nigéria et en Irak, entre autres, où un nouveau groupe terroriste qui sème la terreur a vu le jour : L’EIIL, (État islamique en Irak et au Levant)… qui s’appelle désormais l’EI dès lors que ses visées hégémoniques se sont démultipliées.

            Ces différentes factions terroristes qui ont en commun la haine de l’Occident, sont (par la grâce de ces mêmes « occidentaux honnis »), puissamment armés dès lors que les armes livrées par les USA, la France et l’Angleterre aux opposants à Bachar el Assad, en Syrie, sont passées pratiquement aux mains des djihadistes de l’EI. Elles proviennent aussi des arsenaux libyens qu’à la demande de Bernard Henry Levy (BHL) -l’éminence grise de Nicolas Sarkozy- et sur l’ordre de ce dernier, l’aviation française a « mis à jour  à ciel ouvert », ce qui représente un volume d’armements considérable…

            Les armes sont également les blindés, les tanks et l’armement lourd pris à l’armée irakienne en déroute… de quoi équiper abondamment des régiments de djihadistes…

            Dans son allocution audio diffusée du 29 juin 2014, premier jour du mois de Ramadan, destinée aux musulmans du monde entier, le cheikh Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l’EIIL (ou Daash),  a annoncé le rétablissement du califat sous le nom d’Etat islamique (EI) et la désignation d’Abou Bakr al-Baghdadi  comme calife, c’est-à-dire chef de la communauté musulmane au plan mondial.Celui qu’on surnomme désormais « L’Attila du Levant », se réserve le titre de successeur au prophète Mahomet, une distinction abolie le 29 octobre 1923 par Kamal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.

            Dans son discours, il annonce que son organisation portera désormais le nom d’État islamique (EI), sans aucune limite géographique, et ce, afin de marquer ses ambitions de s’étendre au monde entier, au-delà des frontières. 

           Et ce nouveau calife use d’un argument de poids : La charia (loi islamique) qu’il applique dans toute sa rigueur, sans le moindre état d’âme. Désormais le chef, c’est lui ! C’est à lui que les musulmans du monde entier doivent obéissance, car il incarne la « légitimité islamique », la seule, l’unique, celle qui transcende les appartenances nationales et culturelles, celle qui a pour raison d’être et de fondre tous les musulmans dans la oumma (communauté des Musulmans), en attendant d’assujettir toute l’humanité à Allah.

           Fin juillet 2014, dans une déclaration publiée sur un compte Twitter affilié à l’organisation terroriste, « Attila » a affirmé au peuple palestinien que « ce n’est qu’une question de temps » avant que ses djihadistes n’arrivent en Israël pour se joindre à la lutte contre les « Juifs barbares »…

           Cet EI, groupe terroriste sunnite, prône une version extrême de l'Islam. Sur fond de tensions, il tente de répandre son influence comme une traînée de poudre au Proche-Orient, déstabilisant toute la région et semant la mort sur son passage, notamment celle des Chrétiens et des Kurdes. Il dispose de moyens financiers considérables. L’argent provient de plusieurs pays du Golfe (adeptes d’une hypocrite « neutralité ») ainsi que des coffres de diverses banques, comme celui de la succursale de la Banque Centrale Irakienne pillé à Mossoul en juin 2014, avec un butin de 425 millions de dollars. Son « financement » passe aussi par le commerce de pétrole avec la production de plusieurs raffineries comme celles de Tikrīt et Baiji ainsi que par le pillage d’antiquités vendues au prix fort en Occident par des réseaux mafieux. L'EI serait déjà à la tête d'un trésor de guerre de 1 à 2 milliards de dollars. Par ailleurs, fort de ses 10 à 15 000 combattants fanatisés à l’extrême, prêts à mourir dans la voie d'Allah, sa domination sur le terrain s’intensifie inexorablement. Il contrôle désormais environ 25% de la Syrie (45.000 km2) et 40% de l’Irak (170.000 km2), soit au total 215.000 km… l’équivalent du Royaume-Uni (237.000 km2).

           La « destruction d’Israël » demeurant l’une de ses priorités, sa réalisation passe obligatoirement par la conquête totale de la Syrie, ce qui lui assurerait le contrôle permanent du Plateau du Golan, position stratégique située à la frontière nord de l’état hébreu. C’est la raison pour laquelle de violents combats opposent régulièrement le groupe djihadiste syrien du Front Al-Nousra (filiale de l’EI)aux troupes de Bachar el-Assad.

           Le 28 août 2014, après de lourds combats, ce groupe a pris le contrôle du poste frontière de Quneitra, à quelques centaines de mètres d’Israël, occupé jusqu’alors par le régime syrien, faisant par là même prisonniers 45 Casques bleus Fidjiens… transformés désormais en otages, d’où un regain de tension dans la région et une surveillance accrue de Tsahal qui a relevé son niveau d’alerte et déployé des renforts. « Nous n’intervenons pas, nous observons simplement »  a dit un officier israélien au Jerusalem Post.

           Selon l’agence iranienne Fars, du 21 juin 2014, confirmé par le quotidien arabophone tunisien Attounissia, du 4 août 2014, le Qatar (notre sublime ami !) a recruté 5000 mercenaires originaires d’Afrique du Nord pour les envoyer en Irak et en Libye combattre aux côtés de l’EI. Cela signifie qu’après avoir activement contribué à l’embrasement de la Syrie et de l’Irak, le Qatar veut déplacer le feu de la guerre civile et de la barbarie en Libye, c’est-à-dire, inévitablement, en Tunisie et en Algérie.

            Cette tragico-comédie mise en scène par l’EI et jouée par un acteur dont la folie n’a d’égal que la cruauté, a inspiré un autre illuminé, Aboubakar Shekau, leader du groupe terroriste nigérian, Boko Haram, qui, assoiffé de conquête tend à prendre pied au Cameroun, a annoncé que la ville de Gwoza dont il s’est rendu maître, a été placée sous le règne du Califat Islamique. « Nous sommes venus pour rester. Ils appellent ce pays, le Nigéria. Nous sommes dans le Califat Islamique. Nous n’avons rien à faire avec le Nigeria », a-t-il précisé. Nous voilà donc désormais avec deux califats autoproclamés qui ne peuvent s’attirer la moindre réprobation du monde Musulman, puisqu’ils viennent de ressusciter une institution fondamentale de l’Islam.

           Quant au Hamas, qui a prit par la force le contrôle de Gaza en éliminant son principal opposant, le  Fatah, lors d’un coup d’Etat en 2007, il n’a pas hésité pour assurer sa « souveraineté » à exécuter –en place publique- par centaines, les membres de la Force 17 du Fatah créé par Yasser Arafat. Par ailleurs, ce qui fait actuellement la force de ce groupe terroriste, c’est son alliance avec les « Frères Musulmans » en Egypte, le Qatar (notre ami !) et la Turquie. Sans leur soutien, le Hamas se serait effondré avec le régime des « Frères Musulmans » en Egypte l’été dernier. Il se trouve que tous considèrent la guerre du Hamas contre Israël comme un moyen de remettre au pouvoir les « Frères Musulmans » en Egypte. Ils n’ont, par conséquent d’autre solution, que celle d’aider financièrement et militairement ce groupe terroriste, sachant par ailleurs, combien il en coûte aux médias occidentaux de dénoncer la répression sanglante qu’il exerce contre sa population, l’utilisation cynique des civils réduits à être des boucliers humains et les tirs de roquettes à partir des hôpitaux des mosquées et des écoles…

           Dans un de ses récents numéros (volume 41, n° 4), le Journal of Palestinian Studies, publié par l’Institut des Etudes Palestiniennes (IEP), indique qu’au moins 160 enfants palestiniens qui travaillaient dans des conditions proches de l’esclavage sont morts dans la construction des fameux tunnels du Hamas, à Gaza. Et l’auteur de conclure de la sorte son reportage : « Comme dans l’Angleterre victorienne qui utilisait des enfants pour creuser des mines, le Hamas profite de la petite taille des enfants pour creuser ses tunnels »…

Cette guerre révolutionnaire que les dhihadistes mènent actuellement contre les pays islamiques a pour conséquence funeste de « tranquilliser » le monde occidental, voir, de l’anesthésier. En effet, le bruit de la mitraille, les cris de douleur et de détresse des populations victimes de la barbarie ne parviennent que parcimonieusement jusqu’à lui et il s’en détourne pudiquement s’imaginant n’être ni concerné, ni menacé car, bien loin des théâtres d’opérations… Quelle grossière erreur que cette réaction primaire simpliste !

Combattre l’Occident et le détruire, parvenir jusqu’à Rome et Paris, implique en premier lieu le renversement en terre musulmane des gouvernements ayant des relations avec l’impérialisme et de leur remplacement par un ordre intégralement islamique. Cela seul servira de point de départ à la guerre au-dehors. En clair, la guerre avec l’ennemi prochain (états arabes nouant des relations avec le monde occidental) est plus importante –pour l’instant- que la guerre avec l’ennemi éloigné (l’Occident).

Pour s'en convaincre, il n'est que se reporter aux extraits de l'opuscule de Muhammad Abd Al-Sâlam Farag : "L'obligation manquante" (1981) dont voici quelques lignes :

            L’instauration de l’Etat islamique est une obligation et si l’Etat ne peut être instauré que par la guerre, celle-ci est pour nous un devoir…

            Les gouvernements actuels des musulmans sont en état d’apostasie puisqu’ils se sont nourris à la table de l’impérialisme, celui des Croisés ou celui des communistes ou celui des sionistes…

            Le moyen d’instaurer l’Etat islamique, c’est l’exode dans un autre pays, l’établissement de l’Etat islamique dans ce pays là en vue du retour au pays en vainqueurs et le soutien donné au groupe des émigrés.

            Aujourd’hui, le champ de bataille, c’est la Ville sainte, Jérusalem, qu’il faut libérer, chose hautement sacrée.

            On comprend mieux désormais pourquoi les intégristes islamiques accordent leur priorité d’action à l’épuration interne des gouvernants arabes soupçonnés de condescendance avec les pays occidentaux.

           Dans cet univers de violence et de haine, les « fous d’Allah », « guerriers de l’apocalypse », s’enhardissent chaque jour un peu plus, dopés qu’ils sont par la passivité de l’Occident. La décapitation des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff en est une preuve suffisante et un défi supplémentaire lancé à la « Grande Amérique ».

           Et voilà, sous nos yeux, les barbares qui frappent aux frontières, les peuples loups qui grondent aux lisières des bois… Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues. Et voilà que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages, semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ! » Et nous, pauvres occidentaux, timorés, craintifs et désunis (l’intervention esseulée de la France au Mali en est une preuve suffisante), sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

Joseph Castano. Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

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2 septembre 2014

Paroles d'Algériens "UNE ALGERIE INCROYABLEMENT SALE"

ou "L'autre peuple plastic"

Peuple plastique 05-08-2015

Plage plastique 05-07-2014

            Quelque chose de triste qui vous prend au ventre, vous met l'encre de la colère dans les yeux. D'insultant. De terrible comme révélation sur les siens face à leur terre : des milliers de bouteilles d'eau minérale, emportées par les vents, roulant sur l'asphalte. Des sachets bleus, de la saleté, des détritus. Une terrible saleté sur les plages algériennes, contrastant avec le bleu infini, le sable et les youyous de l'Indépendance. Pas la saleté habituelle qui dure depuis des ans, mais quelque chose de plus ample, grave. On ne sait pas quoi écrire sur le phénomène : le regarder, en souffrir et s'interroger : pourquoi les Algériens, en majorité, sont-ils sales ? Le dire blesse l'image édulcorée que l'on se fait de soi et des siens au « nom du peuple» et de la fiction. Mais c'est ainsi : nous sommes sales. Encore plus depuis que l'argent gratuit a libéré les excès de consommation. On vend du pétrole, on achète, on dévore puis on baisse la vitre de la voiture pour jeter ses déchets, ses emballages et ses sachets dans le « Dehors». Cet espace de personne, de la prédation, de la poubelle, de la vacance, du butin ou de l'abandon. Comparé au « Dedans algérien» : lieu des soi et des siens, de l'intime, du sentiment de propriété, du beau ou de la convivialité.

            De mémoire du chroniqueur, jamais les spectacles de la saleté n'ont été aussi énormes, catastrophiques. Comme s'il s'agit d'une volonté conscience de faire mal à la terre, de se venger. Expression sinistre de la mort de l'âme et de la complète débilité de la majorité. Lien brisé et méprisant envers l'environnement. Fallait-il libérer ce pays avec du sang pour, au final, le noyer dans la saleté ? Pourquoi cette absolue inconscience ? L'Ecole ? La Religion ? Le rejet de toute autorité ? Le lien maladif entre l'Algérien et l'Administration assimilée à une autorité exogène ? La certitude que l'on va aller au paradis et que ce pays n'est qu'une salle d'attente ? La surconsommation ? La négligence de l'autorité publique ? A la fois, en vrac, en tout. Il y a de tout dans la poubelle de l'âme.

            Et face à cette saleté inconcevable, on rêve presque de dictature dure : amende énorme pour la moindre bouteille de plastique jetée. Prison pour le sachet bleu ou la poubelle lancée hors de la poubelle. Il ne faut plus se jouer des sociologies faciles, il faut punir. Le crime est énorme. Il faut sévir et rééduquer les gens aux habitudes de base : se laver les mains, respecter le feu rouge comme s'il s'agissait d'un dieu tricolore, ne pas jeter ses ordures n'importe où et avoir le culte de l'hygiène et de la propreté. Car cela devient honteux et scandaleux ce pays vu par le train, la voiture ou aux bords des eaux ou dans ses espaces publics. Un assassinat de l'espace et de la terre que l'on va laisser aux enfants à venir.

            Il en va de l'acte de chacun. Pas comparé aux autres, mais la sphère fermée de la responsabilité individuelle. Il en va aussi de la mission de tous : école, administrations, pouvoirs publics. Il faut sauver au moins ce pays de ses ordures. Car c'est un déluge, un raz de marée, une honte. Après des années de guerre, un millénaire d'attente et tant de sacrifices, en venir à habiter une décharge publique avec un drapeau, est une honte. Car désormais, c'est ceci le pays : des sachets bleus, des décharges, des poubelles éventrées partout, un peuple au trois quart ignare, insouciant de la terre à transmettre, bigot, sale, incivique et intolérant. La civilisation commence par l'hygiène et l'hygiène n'est pas aller se laver les pieds dans les mosquées que l'on construit par milliers, puis jeter ses déchets au visage de la terre rare et malheureuse.

Une honte. De chacun par chacun, de tous. La terre appartient à ceux qui la respectent. Si on en est incapable, autant la redonner aux colons.

Kamel Daoud  lu sur lequotidien-oran.com

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30 août 2014

8e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

Une magnifique initiative pour un peuple aussi productif que celui des Français d’Algérie et pour que sa mémoire demeure.

8ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 5, 6, 7 Septembre 2014

 

Parrainé, cette année, par Hélène & Odile BASTIEN-THIRY

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 

66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite – Entrée pour tous

 

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 

Contact : salondusavoirfaire.usdifra@orange.fr

 

salon du savoir faire PN001

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27 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 106

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 27 août 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Remaniement ministériel d’hier : François dégouline, Manuelo mène la vallse !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Nous pensions avoir tout constaté de Lui-Président, eh bien non !

         Rappelons-nous : il n’a pas mélangé sa vie privée et sa vie publique (à la rue du cirque à Paris, il allait acheter des croissants…), la courbe du chômage allait s’inverser fin 2013 (…), après les deux claques des dernières élections municipales et européennes, il a dit avoir entendu les Français (…), et il a inventé, tout seul, la réforme territoriale (…). Bref.

         Et puis, lundi dernier sur l’île de Sein, nous avons eu droit à un aspect nouveau de sa personne : le Président-dégoulinant !

         Un discours sans tribune protégée, sous la pluie battante, son manteau et ses lunettes ruisselaient, et, comble du ridicule, les gouttes s’écoulaient au bout de son nez avant de tomber dans le vide…politique !

         Telle fut la vision affligeante que nous a donné l’homme qui dirige (le terme est mal choisi) la 5e puissance mondiale et la 2e économie européenne.

         Alors il a téléphoné à Manuelo VALLS, dit le Torero-de-Matignon, et a exigé la démission du gouvernement, trois têtes de ministres (Arnaud de MONTEBOURG, Benoit HAMON, Aurélie FILIPPETTI), et la vallse des autres. Le pilote c’est toujours Lui-Président…avant que l’avion ne s’écrase !

         Alors, Manuelo, content de ne pas perdre sa place après 147 jours de présence (le vin est bon à l’Elysée), a réfléchi pendant 24 heures pour garder une équipe qui perd sa légitimité en ne redressant pas la France.

         Cette équipe aura deux os sans moelle à ronger : le surréaliste pacte de solidarité et la réforme territoriale envisagée sans consultation adéquate.

         Une nouvelle tête, en principe plus pleine que les autres, sauve l’honneur de ce « gouvernement VALLS 2 » : Emmanuel MACRON, nouveau Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du numérique, ex de la Banque Rothschild.

         Le psychodrame de ce remaniement est consommé, sans panache, la séance de bisous et de sourires béats dans la cour de l’Elysée a débuté cematin, lors du premier Conseil des Ministres du nouveau gouvernement.

         Français taisez-vous et ne descendez surtout pas dans la rue qui, comme chacun sait, appartient aux islamistes qui veulent tuer du Juif (dixit).  

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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25 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°94

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 5 juin 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La réforme territoriale : faire oublier les erreurs des socialistes et…les 18 % de popularité du Président !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Rien de tel pour faire oublier un dossier que d’en inventer un autre, en lui donnant une importance plus grande….pour noyer le poisson !

         Il faut dire que les erreurs socialistes à faire oublier sont nombreuses :

- la risible absence de maîtrise de l’ancienne équipe gouvernementale par Jean-  Marc AYRAULT, ancien Premier Ministre (fan de la marque VW…),

- les couacs d’écoliers de certains ministres, incapables de mesurer leurs   propos devant les caméras et les micros (The Voice en pire…),

- l’affaire de l’inoubliable Léonarda DIBRANI, qui a ridiculisé un Chef de l’Etat   en mal d’autorité (arrogante, elle lui a juré de revenir…),

- les Verts se donnant des allures d’Elus respectables dans leurs nouveaux vêtements mal taillés (s’habiller élégamment n’est pas à la portée de tous…),

- la nomination d’un torero au poste de Premier Ministre (alias pousses-toi de là ou je t’encorne…),

- la ridicule élection de Jean-Philippe (dit Harlem, ça fait mieux…) DESIR, au poste trop lourd pour ses fragiles épaules de Premier Secrétaire du PS, et sa nomination non moins ridicule au Poste de Secrétaire d’Etat chargé des Affaires

  Européennes (désormais il voyage gratuitement, plus de contraventions…),

- une dette d’Etat à faire exploser une calculatrice (fabriquée en Chine…),

- un niveau de fiscalité jamais atteint, pour faire plaisir à Bruxelles (correction du déséquilibre du budget de l’Etat, bien entendu…),

- les retraites non réévaluées (ils aiment l’argent des Vieux, pas les Vieux…),

- la suppression des peines plancher (sors petit et fais attention en traversant…),

- mais surtout les 18 % de popularité du Nain-de-l ’Élysée (plus à l’aise sur un scooter qu’à la tête de la 5e puissance mondiale…) ! Du jamais vu !

         Alors, l’idée lui est venue de sortir un autre lapin du chapeau : la réforme territoriale ! Au lieu de donner la parole aux Français, dans les régions susceptibles d’être modifiées, il se passe de leur avis, et concocte, à 22 heures, sur le coin de son bureau trop grand pour sa taille, une liste de « régions des copains » qui provoque une bronca qui ne fait que commencer.

UN SEUL MOT POUR QUALIFIER TOUT CELA : AMATEURISME !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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25 août 2014

BULLETIN D'HUMEUR N°105

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Dimanche 24 août 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Arnaud de MONTEBOURG et Benoit HAMON : deux faux-culs en mal de notoriété !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Tout fini par arriver…même le coup pied des deux ânes précités au Président de la République, au Premier Ministre et aux branques faisant office de ministres de l’actuelle équipe gouvernementale !

         Ce dimanche de la fête de la rose de Frangy-en-Bresse a tenu toutes ses promesses…rien que des épines !

         Magique moment de maladresse et d’insolence : dialectique en dérapage contrôlé, mouvements de bras exagérés pour le grand, regard vitreux pour le petit, tous les deux dans une même attente d’applaudissements rares, fermement décidés à se tirer une balle dans le pied. Un peu de théâtre que diable.

         Au soir de sa vie, Clémenceau, en contemplant son petit roquet s’égosiller, dit à un visiteur : « c’est un vrai ministre, il aboie en reculant » !

         Voilà des mois que cela devait leur peser sur le haricot : le redressement d’Arnaud au maximum de son improductivité, l’école de Benoit pas faite pour lui et trop grande pour ses petits neurones.

         Il fallait faire quelque chose pour se faire remarquer face aux micros et aux caméras : ils ont décidé de se faire sauter le caisson !

         Lorsque je prétends que les socialos d’aujourd’hui font tout pour être chassés du pouvoir, nous en avons encore une preuve.

         Tous les ministres socialistes, y compris nos deux flingueurs maladroits, ont cautionné une politique sans envergure, des réformes d’apparence préparées à la hâte et avec opportunisme, des lois pour flatter leur électorat musulman composé de chômeurs vendeurs de drogue et d’armes à feu dans des cités où le non-droit interdit l’accès aux véhicules de Police.

         Lorsque l’on fait partie d’un gouvernement on ferme sa gueule ou on se casse ! Le délitement de nos institutions devient insupportable.

SOCIALISTES...DEHORS !

         Et pendant ce temps : Lui-Président revient de sa balade à Mayotte, île à la pointe de la culture française des immigrés clandestins (40 % de la population !!!). Une couronne de fleurs autour de son petit cou gras, ils l’acclamèrent...dans l'attente de papiers officiels ouvrant des droits auxquels ils n’ont pas droit.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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23 août 2014

L’HYPOCRITE NEUTRALITE DU NI-NI

Article transmis par Joseph Castano

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre »  (Winston Churchill)

La guerre qui oppose actuellement Israël au Hamas a eu pour conséquence de voir émerger dans la plus grande hypocrisie des partis politiques, une sorte « d’union sacrée » hétéroclite et contre-nature préconisant en guise d’engagement le « ni-ni ».

            C’est ainsi, qu’hormis l’extrême gauche, les communistes, les verts (dont on sait qu’ils sont rouges à l’intérieur) et une partie du PS qui ont eu l’honnêteté intellectuelle (oui, oui !) de se déclarer favorables au Hamas, les autres, la « majorité silencieuse », allant de l’extrême-droite au reste du PS, a explicité sa déconcertante neutralité par un sophisme sibyllin se résumant en un « ni-ni » peu ragoûtant, doctrine méditerranéenne voulant dire : « ni Israël, ni Hamas » !

            Cette logique prônée par des partis aussi disparates et antinomiques n’est rien moins que fallacieuse dans la mesure où le principal argument de ce raisonnement est exclusivement électoral. D’un côté le vote juif minoritaire mais puissant, de l’autre, le vote arabo/africain majoritaire. Voilà de quoi faire réfléchir nos chefs de partis en quête de suffrages qui pourraient s’avérer décisifs lors des prochaines échéances électorales...

           En 1967 lors de la « guerre des six jours », puis en 1973, celle de la « guerre du Kippour », hormis l’extrême gauche et les communistes, les partis politiques de droite s’étaient rangés, dans l’ensemble, du côté de l’état hébreu. C’est qu’à cette époque, le vote arabo/africain était négligeable… Aujourd’hui, la donne a changé car, toutes vannes ouvertes, le flux migratoire en provenance de ces pays s’est démultiplié (notamment depuis l’arrivée au Pouvoir du couple Giscard/Chirac et son aberrant « regroupement familial ») et les naturalisations se sont accrues exponentiellement… Ce sont ces nouveaux « Français de papiers », électeurs en puissance, qu’il faut désormais courtiser… et nos chefs de partis en ont pleinement conscience. Ainsi, de crainte de heurter la sensibilité d’un public catégoriel et se priver de ses voix, ils n’osent, par pure hypocrisie, s’exprimer sur le sujet et clarifier leur position. Mais ils ne sont pas les seuls adeptes de ce « ni-ni » burlesque !... Nos grandes entreprises de travaux publics et bâtiments, d’ordinaire si prolixes, frétillent déjà d’impatience à l’idée de contribuer à la reconstruction de Gaza…

            Dans le Nouveau Testament de la Bible, Jésus dit : « Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Matthieu12:30). Cette phrase a été reprise à travers la planète durant des lustres par de nombreux chefs militaires et responsables politiques … Elle pourrait très bien s’adresser à la classe politique française dans le but de polariser la situation présente et exiger une réponse manichéenne d’interlocuteurs par trop frileux : Alliés d’Israël ou pas ? Alliés du Hamas ou pas ? Ou bien vous êtes pour l’un, ou bien vous êtes pour l’autre ! Précisez votre pensée !

            Ce serait, là, une incitation de ces derniers à choisir leur camp dans un conflit qui ne se mérite pas le « luxe » de la neutralité. Car nous, Français, Occidentaux, nous ne pouvons demeurer neutres face au terrorisme international, au fondamentalisme islamique, à la guerre sainte déclarée au monde libre et à l’islamisation programmée de la France. Que nous le voulions ou pas, nous sommes concernés par ce conflit : La gravité de la situation internationale, le massacre des chrétiens d’Orient, la barbarie sans borne des « fous de Dieu »  et leur velléité hégémonique, nous interdisent la moindre ambivalence… et Pierre Billon de faire remarquer que : « La neutralité c'est une chose qu'on trouve dans les discours, pas dans le cœur des gens ».

En temps de guerre, personne n’est obligé de respecter la neutralité. Que l’on se souvienne de ce qui est arrivé à la Belgique lors de la Seconde Guerre Mondiale. La Belgique était supposée être un pays neutre. Elle ne voulait pas participer aux hostilités qui ravageaient l’Europe. Puis un jour, sans envoyer d’avertissement ni d’ultimatum, l’Allemagne l’envahit. Du jour au lendemain, des parachutistes allemands furent largués pendant que leurs troupes blindées traversaient rapidement la frontière. La neutralité de la Belgique était ainsi violée.

La situation n’est guère différente aujourd’hui et nos « têtes pensantes » feraient bien de se persuader que, si rien ni personne ne stoppe la progression fulgurante de cet islam conquérant, la neutralité qu’ils affichent aujourd’hui ne saurait préserver le pays du désastre annoncé et exempter leur responsabilité. « Les places les plus chaudes en enfer sont réservées à ceux qui lors des grandes crises morales maintiennent leur neutralité ». Nos politiques devraient méditer sur cette mise en garde de Dante…

            Nous vivons, nous Français, dans la plus profonde apathie –voire, inconscience- une guerre permanente de quartiers… L’actualité quotidienne le démontre. Le moindre prétexte stimule désormais l’ardeur belliqueuse des « jeunes » de nos cités qui, cagoulés, se livrent aux pillages, incendies, destructions et quand, enfin, l’ordre est donné aux forces de police d’intervenir après moult saccages, elles sont accueillies avec jets de pierre, barres de fer, battes de base-ball, cocktails Molotov et, désormais, des armes à feu à balles réelles, ce qui constitue un degré supplémentaire dans la transgression sociale et pénale.

Ce ne sont désormais plus des manifestations revendicatrices qui ont lieu… mais de véritables scènes de guérilla urbaine, préludes à une inévitable guerre civile que les plus avertis prophétisent déjà et qui se généralisent dans toute la France, sous l’œil désabusé des forces de l’ordre dont l’action est le plus souvent neutralisée par celle de la magistrature.

C’est cette « minorité agissante » composée de truands, dealers, djihadistes et terroristes formés pour la plupart en Syrie et en Irak, qui constituent la « 5ème colonne » dont nombre de spécialistes du Renseignement dénoncent ouvertement « l’activité souterraine », criminelle ou délictuelle. Ils sont désormais prêts pour la curée. Qu’Israël, notre ultime rempart au tsunami islamiste vienne à céder et la déferlante des « fous d’Allah » s’abattra sur la France puis sur l’Europe. Alors, nos « bien-pensants ni-ni » seront à leur tour défenestrés et l’Histoire traînera leurs noms dans la fange. Mais ce sera une piètre consolation pour un peuple enchaîné. Jamais la prophétie de Lénine n’a été aussi véridique et sur le point de se réaliser : « L’Occident nous vendra la corde pour le pendre ».

José CASTANO

 

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8ème Salon du « savoir faire Pied-Noir » - Port Barcares – 5, 6, 7 Septembre 2014

Parrainé, cette année, par Hélène & Odile BASTIEN-THIRY

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite – Entrée pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

Contact : salondusavoirfaire.usdifra@orange.fr 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’Algérie et pour  que  sa  mémoire  demeure.

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Congrès VERITAS

Samedi 21 septembre 2014, dès 14h, salle Roger Ferrière, Esplanade du Levant (à proximité de la Mairie) – 06700 SAINT-LAURENT-DU-VAR

Entrée libre - Contacts : 06.99.55.28.79 – 06.76.13.12.76 – 06.16.58.40.99 –

Courriel : comiteveritas@free.fr ou Albator5569a@free.fr

Le programme vous sera adressé sur simple demande

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Conférences sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO au Foyer rural (faceau 12, rue Notre Dame) de LASSERRE DE PROUILLE (11270) – D623 - Dimanche 5 octobre à 16 heures. Entrée libre.

Contact : JJ Saragosa – Tel. 09 79 22 73 16 ou 06 18 20 44 84 –

Courriel : jjsara@wanadoo.fr

21 août 2014

PIERRE LAGAILLARDE - BIOGRAPHIE

17 août 2014, nous apprenons ce matin le décès de Pierre LAGAILLARDE.
Son nom est gravé à tout jamais dans les mémoires de tous ceux qui voulaient rester en Algérie Française...
Nous sommes tous très tristes.
H.C et Geneviève de TERNANT.

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BIOGRAPHIE DE MICHEL DELENCLOS BIOGRAPHE, CHERCHEUR EN HISTOIRE.

            LAGAILLARDE Pierre, René, Roger dit LAON. Né à Courbevoie (Seine) (15.05.1931-17.08.2014) -Son père Henry, juriste, bâtonnier, chef du contentieux de la compagnie «l'Abeille» à Courbevoie, ami de l'avocat Jean Gallot, et sa mère bâtonnier (la seule femme bâtonnier en AFN) à Blida.

            Ses parents arrivent en Algérie en 1932, tous deux avocats, ils s'installent au barreau de Blida, puis seront bâtonniers. En 1944, son père, Henry, est au cabinet d'Henri Queuille, membre du Gouvernement provisoire de la République française «GPRF» à Alger. Etudes au lycée Duveyrier à Blida jusqu'en 1948, avec un baccalauréat de philosophie. Inscrit à la faculté de droit d'Alger, qu'il quitte en 1950 pour celle de Paris où il obtient sa licence en 1951. Avocat au barreau de Blida, à partir de 11/1951, et y exerce jusqu'en 10/1955 ; il y assure notamment la défense d'un terroriste du «FLN».

            En 03/1953, il épouse Suzanne de Beaumont (née Durand) dont il a 1 fils, Pierre-Jean et, dont il divorce en 11/1956. Résilie son sursis pour être affecté au 66è régiment d'artillerie à Oran, au «GAOA» no 3 à Sétif, puis à l'école d'artillerie de Châlons-sur-Marne en 04/1956, et obtient son brevet de parachutiste. Rejoint le 20è groupe d'artillerie parachutiste en Algérie. Démobilisé, il rejoint le barreau de Blida et s'inscrit en doctorat à la faculté de droit d'Alger.

            En 03/1957, il se remarie avec Elisabeth (dite Babette) Meslet dont il a 1 fils, Marc, né en 1958. Membre de l'ACUF. «Association des combattants de l’Union française». Ami de Bernard Mamy. Ecole d'officiers de Châlons-sur-Marne dont il sort avec des notes très favorables: "Intelligent, vif, énergique mais préférant la pratique à la théorie.". Participe à la guerre d'Algérie avec le grade de sous-lieutenant dans les parachutistes.

            Est démobilisé en 09/1957. Ami de Jean Taousson, journaliste à l’ «Echo d’Alger» puis à «Paris Match». Président de l'AGEA «Association générale des étudiants d’Alger», élu le 02.12.1957, succédant à Jean Gautrot, et à ce titre fait partie d'un comité de vigilance créé à Alger. Ami de Jacques Merlot.

            Le 26.04.1958, au monument aux morts d'Alger, il jure devant la foule: "La prochaine manifestation sera la bonne!". Membre du Comité de salut public «CSP», annoncé dans la soirée du 13.05.1958, aux côtés du général Jacques Massu, Robert Martel, du colonel Roger Trinquier.

            Le 13.05.1958, il déclare: "Les CRS nous ont provoqués sans aucune violence de notre part. Tous au Gouvernement général pour renverser ce régime pourri! Laisserez-vous brader l'Algérie? Etes-vous prêts à vous battre pour elle?..".

            Lors des événements de 05/1958, il se rend à Paris pour connaître l'état d'esprit de l'opinion en général. Membre du Comité de Salut public avec 6 autres civils: P.aul Moreau, Gabriel Montigny, Joseph Jolivet, André Baudier, Rodolphe. Parachini et Armand Perroux auxquels sont adjoints Jacques Massu et les colonels Ducasse, Jean Thomazo et Roger Trinquier.

            Le 22.05.1958, il fait partie de la mission «clandestine» envoyée en métropole avec le commandant Robert Vitasse puis rencontre le général Roger Miquel à Toulouse et se rend à Paris, dans le contexte de l'opération «Résurrection». Membre du Mouvement patriotique du 13 mai «MP13» créé en 06/1958. Militant du Front Algérie française «FAF». Député non-inscrit d'Alger-ville 1ère circonscription, élu le 30.11.1958, jusqu'au 05.05.1961  (Par décision n° 61-2D du 18.07.1961, il est déchu de plein droit de sa qualité de membre de l’Assemblée nationale, à compter du 05.05.1961). (JORF du 29.07.1961).

            A la suite du discours de De Gaulle sur l'autodétermination du 16.09.1959, il réclame: "la Haute Cour pour De Gaulle, l'autodétermination est un crime...seule la rébellion peut réussir.". Rejoint le Rassemblement Algérie française «RAF» (1) de Georges Bidault dont le représentant à Alger est Georges Lopinto. Membre du "Comité de Vigilance", créé à Alger le 13.10.1959, autour d’Arnould, Lopinto, Bernard Lefevre, Robert Martel. Participe à la création du Comité d'entente des mouvements nationaux, en 11/1959.

            Le 19.12.1959, il est présent au stade de St. Eugène à Alger, lors du meeting présidé par Georges Bidault. Patron du camp retranché dans les facultés à Alger le 24.01.1960. Dès le début des Barricades, avec Joseph Ortiz, il reçoit le sergent Marc Flament, dépêché par le colonel Marcel Bigeard.

            Le 31.01.1960, les colonels Henri Dufour et Joseph Broizat lui remettent les conditions honorables de reddition.

            Le 01.02.1960, alors qu'il se rend,  le 1er RCP et le 3è RPC, lui présentent les honneurs. Lui seul devait être inculpé d'atteinte à la sûreté  intérieure de l'état lors des Barricades (parole non tenue par le pouvoir). Arrêté, il est d'abord incarcéré à Maison-Carrée, puis il est écroué à la Santé.

            Le 02.02.1960, il  fait savoir, dans un premier temps, au doyen des juges d'instruction, Robert Magnin qu'il choisissait pour défenseur, l'avocat Jean Louis Tixier-Vignancour; puis, finalement, il annonce de prendre pour défenseur, Jean Gallot. Dans une lettre adressée au doyen des juges d'instruction, Robert Magnin, il explique qu'il «ne veut pas que cette affaire soit politisée» et qu'il n'a en vue «que les intérêts de la patrie».

            Le 01.06.1960, à l'Assemblée nationale, Jean-Marie Le Pen, le colonel Thomazo et André Mignot demandent sa libération. Sa suspension de détention n'est repoussée qu'à 18 voix de majorité: 219 contre 201 avec 59 abstentions et 56 absents. (Selon Kauffer elle est rejetée à 284 voix contre 175) et selon René Saive, dans "l'Echo d'Alger" du 02.06.1960, par 268 voix contre 165 et 55 abstentions).

            Lors de son procès, qui se tient du 03.11.1960 au 02.03.1961, il a pour défenseurs Maître Jean Gallot, Denise Macaigne et Vignoles. Mis en liberté provisoire le 16.11.1960. Le 24.11.1960, il «fait» la couverture de «l'Express», avec un article de Jean-Marie Domenach qui, en page intérieure écrit notamment: «Pierre Lagaillarde et les autres accusés du «Procès des Barricades» sont les victimes du changement non dit de la politique algérienne du gouvernement: ce n'est pas Lagaillarde qui a changé, ce sont les autres.». Pierre Sultana, Alain. Mentzer et Pierre  Aoustin (tué dans le maquis «OAS» de l’Ouarsenis le 06.04.1962) l'aideront à regagner l'Espagne, le 05.12.1960, avec Jean-Jacques. Susini, où il se réfugie d'abord à Madrid. Depuis Madrid, et par l'intermédiaire de l'avocat, Denise Macaigne, Lagaillarde adresse une lettre à ses juges pour expliquer sa fuite: «Je ne peux à ce jour révéler les discussions qui précédèrent mon départ, mais le tribunal doit néanmoins savoir que j'ai quitté l'armée pour rejoindre l'armée.».

            Ami de Jacques Chirac. Le 06.12.1960, l’avocat Tixier-Vignancour le rencontre à Madrid avec Serrano Suner. Le 07.12.1960, malgré l'intervention de l’avocat Jean-Baptiste Biaggi, son immunité parlementaire est levée. Le 31.12.1960, à Madrid, avec Raoul Salan, Marcel Ronda et Jean-Jacques Susini, il signe un appel à voter "non" au référendum du 08.01.1961.

Document confié à l’Abbé Vincent Serralda (2) pour transmission aux responsables du «FAF» à Alger et une large diffusion dans toute l’Algérie.

 

Non au référendum

 

            Lagaillarde est désigné, avec Marcel Ronda, comme chargé de l'Action au sein du «GPAF» (3) créé le 15.01.1961 par Joseph Ortiz et qu'il quittera rapidement. Le 11.02.1961 en Espagne, il participe, en présence de son épouse Elisabeth, à la création du sigle «OAS» avec J-J. Susini. Condamné par le «TPFA» de Paris le 02.03.1961, à 10 ans de détention criminelle par contumace, le procureur ayant requis une peine de 20 ans.

            Le 18.07.1961, le Conseil constitutionnel déclare: «Est constatée de plein droit la déchéance, à compter du 05.05.1961, du sieur Lagaillarde (Pierre) de sa qualité de membre de l'assemblée nationale.». Le 24.08.1961, dans une lettre adressée au comité algérois de l'OAS, et voulant réaffirmer son autorité, il annonce son intention "d'effectuer une tournée d'inspection des différents réseaux en Algérie", rappelant ainsi qu'il est membre fondateur de l'OAS puis de "la direction centrale" de Madrid. En 09/1961, en Espagne, avec les colonels Antoine Argoud et Charles Lacheroy, Marcel Bouyer, Jean Meningaud et le docteur Bernard Lefevre, il signe "l'Appel aux Français". Arrêté en Espagne le 06.10.1961, avec le "Groupe de Madrid".

            Le 27.10.1961, est mis en résidence surveillée à La Palma (Canaries) avec les colonels Antoine Argoud et Charles Lacheroy et J. Ortiz. Le 01.11.1961, il adresse un communiqué à la presse dénonçant R. Salan comme étant responsable des "traitements indignes" imposés par le gouvernement espagnol aux "exilés".

            Le 02.07.1962 depuis Santa Cruz de Las Palmas, il demande aux Français d'Algérie de ne pas quitter le pays et, s'ils l'ont fait, d'y revenir "le plus rapidement possible". Ce qui fait écrire à l’historien Jean Monneret en 2000: "Comme l'Algérie est belle, vue des îles Canaries!".

            Est libéré le 20.07.1962, avec d'autres exilés des Canaries comme Joseph Ortiz et le colonel Charles Lacheroy, et déclare: "Seul le destin de l'Algérie m'intéressait. Je n'ai aucune arrière-pensée politique. J'abandonne toute idée de revanche.".

            Crée à Alicante, le lycée français dont il sera le surveillant général, en 11/1966, et son épouse professeur. Amnistié, il  entre en France en 1968 et redevient avocat, bâtonnier à Auch où son fils Pierre-Jean prendra sa succession. En 1978, avec le soutien de Jacques Dominati, il  tente de rallier les Pieds-noirs à V. Giscard d'Estaing. En 1981, lors de la campagne présidentielle, il appelle à voter Jacques Chirac. Membre de Solidarité et défense des libertés «SDL» (4) avec J. Taousson, association créée par Charles Pasqua le 09.12.1981. Croix de la Valeur militaire. Titulaire de 2 citations. 

(1) Rassemblement Algérie française. Mouvement créé le 19.09.1959, à l’initiative de Georges Bidault, en réaction du discours de De Gaulle sur «l’ «Autodétermination», pour refuser «l’autodétermination qui n’est qu’une indétermination et dénoncer l’inconstitutionnalité et l’illégitimité d’une offre de sécession de 12 départements français». 

(2) Serralda Vincent (12.06.1905-20.09.1998) né à l’Arba (Algérie française) décédé à Nanterre. Sa famille arrive en Algérie dès 1832. Son père deviendra invalide de guerre en 1916. Durant la seconde guerre mondiale, il participe à la libération de la France, au sein de la 2ème division marocaine. Il sera le curé de la paroisse Saint-Jean-de-Dieu à Dalmatie, près de Blida (aujourd’hui Ouled Yaiche), et le dernier, de 1955 à 1962.

(3) Gouvernement provisoire de l’Algérie française. Dans une lettre du 14.01.1961, J. Ortiz informe le Front Algérie française «FAF» qu’il reprendra la lutte ouverte : «Le «GPAF» verra officieusement le jour le 17 courant en raison de l’urgence, et officiellement le 24.01.1961, anniversaire des Barricades où, il y a un an, le «FNF» montrait que l’Algérie française était une cause digne des plus grands sacrifices.».

(4) Solidarité et défense des libertés. Mouvement créé par Charles Pasqua, le 09.12.1981.

Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire 

DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.

BIOGRAPHIE :

Sa biographie figure dans «Dictionnaire, De Gaulle». 

De J. Verges, M. Courrege, M. Zavrian "Les disparus", Ed. La Cité.

De M. et S. Bromberger "13 complots du 13 mai", Ed. Fayard, 1959. Auteur de "On a triché avec l'honneur", Ed. Table ronde, 12/1960.

De C. Paillat "Dossiers secrets de l'Algérie", Ed. Presses de la Cité, 1961.

De H. Azeau "Révolte militaire, Alger, 22.04.1961", Ed. Plon, 2001.

De J. Delarue "L'OAS contre De Gaulle", Ed. Fayard, 1981 et 1994.

De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

De P. Vidal-Naquet "Face à la raison d'Etat", Ed. La Découverte, 1989.

De Duranton-Crabol "Le temps de l'Oas", Ed. Complexe, 1995.

De A. Deroulede "Oas", Ed. Curutchet, 1997. De C. Nick "Résurrection", Ed. Fayard, 1998.

De J. Monneret "La phase finale de la guerre d'Algérie", Ed. L'Harmattan, 2000.

De R. Davezac "Chronique des évènements dans le Grand-Alger", Ed. Image, 2000.

De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

De Anne Dulphy «Les exilés français en Espagne depuis la seconde guerre mondiale : des vaincus de la Libération aux combattants d’Algérie française : 1944-1970», Ecole polytechnique année 2002, volume 67 n° 67, pages 96 à 101.

De F. Audigier "Histoire du Sac", Ed. Stock, 2003.

De R. Delpard "Les oubliés de la guerre d'Algérie", Ed. Michel Lafon, 2003.

De J.P. Mefret "Bastien-Thiry", Ed. Pygmalon, 2003.

De Ph. Bourdrel "Le livre noir de la guerre d'Algérie", Ed. Plon, 2003.

De M. Faivre "Conflits d'autorité", Ed. L'Harmattan, 2004. «Dictionnaire, De Gaulle», Ed. R. Laffont, 2006.

De Michel Delenclos «Les Mots des uns, les Maux des autres. La France et l’Algérie», Ed. G. de Bouillon, 2008. De J-B. Ramon «l'Oas et ses appuis internationaux», 2008-

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13 août 2014

ORAN 5 juillet 1962. LEÇON D'HISTOIRE SUR UN MASSACRE.

Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre, éditions Vendémiaire, Paris

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Bien sur ce livre est un document à lire et à étudier car très riche ce n'est pas "l'auberge Espagnole" mais au contraire comme le dit un ami "La caverne d'Ali Baba" où chacun peut y trouver ce qu'il cherche  sur le sujet selon ses convictions il n'y a qu'à lire certains commentaires contradictoires. Ce n'est pas du fait de l'auteur mais tout à son mérite d'avoir relaté une somme d'écrits  souvent narratifs sur ce dossier. Pour notre part voici notre version en nous excusant de certaines critiques acides de nos amis n'en rendant que plus authentique l'intérêt suscité.

Cordialement  Jean François Paya (groupe de recherches sur le 5 Juillet) 

 le 5 juillet 1962, par Jean-François Paya

 le livre de Guy Pervillé sur le 5 juillet 1962 à Oran 

Oran, juillet 1962

ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?

G Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.

Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur (plusieurs témoignages dont personnel)

C’est pour cela que les différentes  hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc…).

Cette politique manipulatoire et provocatrice émaille toute l’histoire de la rébellion depuis les origines du 1er Novembre 54 en passant par la liquidation d’Abane Ramdane «mort au champ d’honneur» l’éviction de Ben Bella et l’assassinat de Boudiaf, sans parler de l’utilisation du terrorisme islamique, plus actuelle. L’école de Boussouf, rompue aux méthodes du KGB, a fait recette en Algérie. La hantise de l’EMG d’Oujda était que puisse se créer à Oran, de facto avec Mers el-Kébir, une enclave européenne. La volonté de chasser le maximum d’européens avait été affirmée au congrès de Tripoli (27 mai - 7 juin 1962) après les accords d’Évian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA).

D’ailleurs, nous l’avons dit, le même scénario fut tenté sans succès à Alger avec des sbires dirigés par Yacef Saadi, agent de Boumediene (voir la presse) et le 6 Juillet le GPRA, dans un communiqué publié, avait gobé «l’attaque des éléments colonialistes de l’OAS»  à Oran. Ce faisant, cela l’obligeait d’admettre l’avancée de l’ALN d’Oujda qui imposait ses hommes aux postes clefs à Oran - ce qu’elle n’était pas habilitée à faire - dont le préfet Souhïa bien sûr, cette ALN préférait user de prétextes et de manœuvres pour prendre le pouvoir (voir toujours Harbi et Meynier et d’autres). Il y en eu d’ailleurs aussi à Constantine sauf qu’il n’y avait plus d’Européens et lorsqu’elle ne put plus manœuvrer, ce fut le choc frontal avec les wilayas de l’intérieur au niveau d’Orléansville. (Un milliers de morts!) Seul l’exécutif d Alger était habilité à nommer les préfets (accords d’Évian).

Faut-il rappeler que l’ALN extérieure n’entra qu’en septembre à Alger, il y aurait beaucoup de choses à ajouter , comme le fameux communiqué (classifié 2e B. n°1266/B2/GAOR signé Coadic) de l’EMG d’Oujda en date du 5 Juillet 62 qui après avoir vilipendé le GPRA, prépare ses troupes à «aller protéger la minorité Européenne», on ne peut faire mieux en cynisme pour des Pompiers Pyromanes, comme nous l’avons écrit (voir l'ouvrage L'Agonie d’Oran volume 3).

Document ALN du 5 juillet 1962

Les Faits : Un défilé, des poseurs de drapeaux sur les bâtiments publics, postes, mairies comme à l’intérieur de l’Oranie le 3 Juillet vrai jour de l’indépendance. Tirs indiqués, victimes non précisées sinon rumeurs bd Joffre (petits scouts ça émeut, non vérifié la propagande FLN aurait donné les noms de ces "chouadas"), à la Poste signalé par un JMO qui présume "par Européens" et oui qui peut tirer sur des musulmans ? Pas de blessés signalés (tirs fictifs non touchants, pas de victimes signalée non plus.

Aucun tireur signalé ni arrêté, mais la rumeur est répandue par des agitateurs se sont les pieds noirs l’OAS qui tirent sur les musulmans pacifiques. Les rares films les montrent regardant en l'air, La Répression aveugle peut se déclencher ! 

Alors "complot Benbelliste" je n'ai jamais employé ce terme mais coup monté, désordre, émeute provoquée oui, mais par qui ? La suite indique selon nous services ALN du Maroc et ses partisans à Oran. Ben Bella était-il au courant ? Mais surement Boumédiène qui était  le donneur d’ordre "Tirer ou simuler des tirs sur la pose de drapeaux Algériens" Mais bien sûr tous ces témoignages Algériens seront récusés. Mais l’histoire continue de se faire tous les jours des années après si non pourquoi tant de revues et d écrits y compris sur la bataille de Poitiers et les croisades.

Je reste fermement convaincu avec tous les éléments que j’ai fourni (voir mes articles et mon livre électronique) et aussi le tome 3 de "l’Agonie d Oran" recherches coordonnées par G De Ternant plus les témoignages de certains de nos agents musulmans de l’époque que n’en déplaise à certains l’affaire d’Oran fut un coup monté et provoqué QUI N’AURAIT PAS EU LIEU si on avait su côté FLN/ALN que l’Armée française protègerait ses ressortissants !

Guy Pervillé dit après avoir mis en question la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse) dit et écrit (message à Viviane EZAGOURI (familles des disparus d’Oran). Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens et d'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient Organisés LA PROVOCATION  initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés  contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

Nous ne pouvons qu’être d'accord, on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN)  en sachant que la partie du FLN  d' Oran "légaliste" c’est à dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle. L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit Fouad Soufi) sachant qu'à l'origine cet EMG dans son communiqué ne parle que de la «date historique" du 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date : voir nos archives photos à Ain-Temouchent et Tlemcen)

CQFD, c'est cette tendance "du complot" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des musulmans Oranais pour enflammer les foules! La boucle est bouclée. Pour les complots lire entre autres écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à l'exécutif provisoire. Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle  qui n'en conviendrait pas ?

JF PAYA

EN ALGÉRIE MÊME DANS L’OPPOSITION ON A OCCULTE OU TRAVESTI CE MASSACRE.

Du 19 mars au 5juillet 1962 : une périlleuse transition  www.algeria-watch.org/fr/article/hist/1954-1962/5_juillet_1962.htm

EXTRAITS

En revanche, le jour de l’indépendance, les Algériens ont sublimé leur crainte. Il ne fut pas question de ne pas être au rendez-vous avec l’histoire. Ainsi, dès les premières heures de la matinée du 5 juillet, les Algériens se sont donné rendez-vous pour manifester dans l'allégresse l'indépendance durement acquise. Aux environs de midi, des coups de feu sont tirés sur des Algériens qui voulaient hisser le drapeau algérien à la place d'armes. Cette fusillade a été sans doute celle de trop car la riposte ne s'est pas fait attendre non plus. Le bilan de la journée fut lourd en vie humaine. En effet, pour brève qu'ait été la riposte( environ 30 minutes d'après le général Katz) à laquelle ont participé des ATO (auxiliaires temporaires occasionnels) et même des civils algériens, le nombre de morts était tout de même important. Il y avait 25 morts parmi les Français (46 selon Fouad Soufi) et plus de 80 Algériens. Ainsi la colonisation s'est achevée comme elle avait commencé en 1830, c'est-à-dire dans le sang.

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10 août 2014

PELERINAGE 2014 DES ORANAIS A LOURDES

Loudes flyer 2014

Lourdes 2014-08

Merci à Georges Viéville.

Voyage des Oranais à Lourdes le 17 août 1933 de la collection Jocelyne Sanchez-Quessada et Antoine Sanchez

 

Oran- SDV- 4941- Lourdes 17 août 1933- Quessada Jocelyne

 

Oran- SDV- 4942- Lourdes 17 août 1933

 

Oran- SDV- 4943- Lourdes 17 août 1933

 

Oran- SDV- 4944- Lourdes 17 août 1933- 09

REPORTAGE DE L’AOBR AU PELERINAGE 2014 DE L’ORANIE A LOURDES

Article sur l'édition Martigues-Pèlerinage à Loudes 001

Pèlerinage des l'Oranie à Lourdes août2014 001

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26 juillet 2014

26 MARS 2014

CR de Nicole Ferrandis

COMMEMORATION AU MEMORIAL DU QUAI BRANLY, 26 mars 2014

A PARIS, au Mémorial National de la Guerre d’Algérie Hommage et Recueillement à la mémoire des Victimes du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger

( photos de l’UNP- Claude Garcia-Anfanoma - Georges Jory)

Ce mercredi 26 mars2014, après plusieurs jours de pluie sur la région parisienne, le soleil brille enfin depuis le matin sur les quais de Seine. A 14h30, les membres des Familles des Victimes tombées le 26 mars 1962  sont venus, comme chaque année, du Pays d’Arles, de Bordeaux, de Toulouse, d’Uzes, de Gap, de Montpellier, d’Angers… Ils sont rassemblés, face au Mémorial, entourés par les Présidents d’Associations de Rapatriés et d’Anciens Combattants. Derrière eux, leurs Amis et Sympathisants sont là aussi, nombreux, pour leur apporter la chaleur de leur affection. 

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FAMILLES VAN DEN BROECK-FERRANDIS-MESQUIDA-CAZAYOUS-TORRES-LORETTI

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Certes, le vent est encore frais et son souffle perturbera par instants la sonorisation.  mais du moins en ce lieu avons-nous la liberté de parole. Sur le côté gauche, les très nombreux Porte-drapeau sont déployés et comblent l’absence de piquet d’honneur (interdit de sortie par le devoir de réserve en période électorale, nous avaient expliqué les Autorités, absentes elles aussi). Sur le côté droit, nos amis Paras entrainés par le Président Mercier, sont là aussi, fidèles au rendez-vous.      Enfin, entre les colonnes et en tenue deux Rescapés du Commando Georges

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Commando Georges devant le mémorial

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Commando Georges devant le mémorial

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Mme N. Ferrandis, Présidente de l’Association des Familles des Victimes, s’adresse à l’ensemble des participants pour les remercier de leur présence. Elle relate brièvement les circonstances de la tragédie et résume les attentes des Familles.

Les associations sont invitées à déposer leurs gerbes  : l’ANFANOMA nationale (Président de section à Caen, M Soriano), l’Union Nationale des Combattants (Président M Bayle), l’Union Nationale des Parachutistes (Président Mercier),

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l’A.A.F.P.A.et l’U.N.H. (Présidents MM Goudjil et Guerfi) et deux de nos compatriotes discrets et manifestement émus qui demeureront anonymes.

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Les membres des Familles, ensemble, déposent à leur tour leurs Bouquets.

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Enfin, Mme Nicole Ferrandis dépose la gerbe de l’Association des Familles des Victimes et se recueille pendant qu’est égrenée la liste des Morts.

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Au commandement « Aux Morts », les très nombreux drapeaux s’inclinent et la sonnerie aux Morts retentit, suivie d’une minute de silence.

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Eclate alors la Marseillaise, entonnée par les Paras et reprise par l’ensemble des Participants, suivie du chant des Africains.

Les Membres des Familles et les Personnalités saluent les Porte-drapeaux et les responsables associatifs Anciens Combattants et Rapatriés.  

Etaient notamment à nos côtés, Mme A. Tuyeras, ancienne Directrice de l’indemnisation à l’ANIFOM, M Khödderitzsch, ancien Président du Haut Conseil aux Rapatriés, le Général Schmidt, Directeur de l’U.N.C., et le Général  Meyer.

Les participants, parmi lesquels nous décomptons de très nombreux présidents et fidèles amis (dont certains venus de loin, Nancy ou Caen par exemple) qui nous pardonneront de ne pas les citer de crainte d’en oublier, sont enfin invités à déposer les fleurs, bleues, blanches et rouges. Ils s’inclinent à leur tour devant cette colonne qui accueille désormais les noms des Victimes civiles de la guerre d’Algérie.

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Dans la soirée, à 18h30, la messe traditionnelle est célébrée, en l’Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet. M l’Abbé Beauvais prononce une homélie compassionnelle, d’une profonde humanité.

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La statue de Notre-Dame d’Afrique, qui veille en permanence en cette Eglise sur la plaque dédiée à la mémoire de nos Victimes, occupe pour la circonstance la place d’honneur dans le chœur. A la fin de la messe, la foule sort en chantant « Chez nous, soyez Reine » et, sur le parvis, le fidèle Chœur Montjoie- Saint-Denis entonne avec une belle conviction « la cavalcade », suivie des « Africains » …  Des voitures s’éloignent en klaxonnant les 5 coups « Algerie française »…   Une bouffée d’air pur, vraiment !

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26 juillet 2014

Cinquantenaire des Harkis de la DBFM - Largentière 07

Cette guerre a aussi forgé des liens d’amitié qui perdurent au fil des ans. La Marine a malgré les ordres de Paris, rapatrié ses Harkis et tous les ans, les anciens se retrouvent autour d’un méchoui. les nouvelles générations suivent les pas de leurs ainés.

Diaporama du cinquantenaire à la mémoire des Harkis de la DBFM (Demi-Brigade de Fusiliers Marins), près de Nemours... Oran. Très bel hommage justement rendu à la MARINE NATIONALE qui a rapatrié tous ses harkis avec armes et bagages.....et un grand BRAVO à tous ces harkis.

 

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