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10 février 2022

APRÈS LA RECONNAISSANCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

DÉDIÉ AUX VICTIMES DU 5 JUILLET 1962 à ORAN           

OUVRAGES SIGNALES  SUR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN PAR LIBRAIRIE Pied-Noir

https://www.librairie-pied-noir.com/content/25-massacre-oran-5-juillet-1962

            En cette année 2022 du 60em Anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie où toute une littérature opportuniste où pas va éclore vu un premier livre "Algérie 1962 : une histoire populaire " de Malika Rahal Chargée de recherches au CNRS cet ouvrage traitant du passage à l'indépendance de l'Algérie en 1962 nous ne pouvons pas ne pas nous exprimer sur la présentation partisane qu'en fait cette écrivaine TOUJOURS PAR OMISSION des autres travaux ouvrages et recherches effectués DEPUIS BIENTÔT 60 ANS !(comme l'a si bien indiqué son ex professeur l'historien Guy Pervillé) surtout lorsqu'elle dit à propos du drame du 5 Juillet 62 "Si l’on se fie au décompte (isolé!) de Fouad Soufi,(archiviste Algérien )« le plus solide que nous ayons ; "l’explosion de violence vengeresse aurait fait plus de victimes “musulmanes” que de victimes “européennes” écrit sans sourciller Malika Rahal en éludant tous les travaux et enquêtes précédents.

           Les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir l 'ALN D’Oujda c'est le résultat de notre enquête de terrain, mais l'écrivaine n'a cure des recherches antérieures (non seulement la nôtre bien sûr) précédent son irruption dans ce dossier 60 ans après mais c’est son droit!

           D'autant plus que F Soufi fonctionnaire Compatriote Oranais que nous connaissons bien venu plusieurs fois en conférence à Paris si il a minoré le nombre des victimes n'a jamais prétendu cela tout,en ayant eu le mérite de reconnaitre le drame alors que toujours nié officiellement en Algérie !

           Emmanuel Macron qui a quelques sources vient également d'exhorter à reconnaître et « regarder en face » le massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français ». Dont Acte sur la bonne voie.

           Mais je dois préciser aussi  il n'est pas juste de dire comme l'écrit G Pervillé que "Jean-François PAYA (qui était sur le terrain en activité à Oran en 1962,) ne reconnaît aucune importance à la violence qui s’était développée entre les quartiers européens et musulmans d’Oran durant les cinq mois précédents" au contraire j'ai toujours dit que cette violence réciproque et notamment des perdants sur les gagnants déterminait une situation explosive  à Oran connue de nos supérieurs paralysés par les ordres et les responsables FLN des 2 factions rivales facilement utilisée par l'une pour provoquer une "explosion de violence vengeresse" comme le dit l'auteure Malika Rahal qui absurdement n'envisage qu'une majorité de victimes musulmanes !


« Livres de la librairie PN sur le Massacre du 5 juillet à Oran :

"Oran 1961-1962, journal d'un prêtre en Algérie" du Père Michel de Laparre de Saint Sernin

"Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre" de Guy Pervillé

"Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié" de Guillaume Zeller

"La tragédie dissimulée. Oran, le 5 juillet 1962" de Jean Monneret

"Le MOI du Général" de Jean-Pierre Brun

"Lettre à un père disparu" de Maurice Calmein »

http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/08/10/11250833.html 

"Le Serment de l'Orane" pièce de théâtre de Claude NAL (2012) dont le second acte présente cette terrible journée du 5 juillet 1962 à Oran, vécue par des étudiants de l'oubliée université d'Oran


https://histoirecoloniale.net/le-5-juillet-1962-a-Oran-par-Jean.html  Seul article (de 1998 ) sur ce site en "caution démocratique"(et encore épinglé) parmi une vingtaine écrits après 2002 favorables au FLN sur le méme sujet *

 Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'AFN de René Mayer.Préface P 161 

 http://p.calameoassets.com/090820151910-01ca29cc78b0482f461c213c8e27f7aa/p161.jpg

Groupe d'Études Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

JEAN FRANCOIS PAYA  AC/Algérie classe 1954/2 (SR Marine Nationale) Témoin ;Acteur et Auteur (juqsu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir)

ÉTUDES COLONIALES

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3 février 2022

BINATIONALITÉ

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avec le « En même temps » la problématique de la double nationalité reviendra en force

Colmar, le 1 février 2022

            On se souvient du rassemblement à Marseille il y a cinq ans d’une foule bigarrée et composite destinée à soutenir un certain candidat à la présidence pour le quinquennat 2017-2022… Le discours bisounours d’alors pourrait-il être repris « Arméniens, Italiens, Comoriens, Sénégalais, Algériens, Marocains …tous Français ! »

           Le mot d’ordre « En même temps » par excellence de notre président jupitérien n’apparaît plus de mise et la dure réalité du délitement de la société française s’impose de plus en plus !

           En jeu, l’unité nationale, voire l’existence même de la Nation française.

           Incontestablement celui qui a le mieux soulevé l’acuité de la situation est, à ce jour, un certain Z. et désormais, on ne pourra plus éluder la question de la double nationalité.

           Rappelons qu’en mai 2011, Marine le Pen se déclarait en faveur de la suppression de la binationalité. Cris d’horreur et d’effroi quasi-unanimes, à commencer par ceux de la majorité bismuthienne (Paul BISMUTH), pardon sarkozyste de l’époque. D’Eric BESSON à Jeannette BOUGRAB (ce qui pour une fille de harki apparaît une aberration), ce ne fut qu’un hurlement : surtout n’abordons pas la question !

           Pour ce qui est de la gauche et de l’extrême-gauche, c’était agiter un chiffon rouge !

           Rendez-vous compte : ajouter un malaise supplémentaire et pénaliser encore davantage ces charmants bambins en quête d’identité ! Il est grand temps d’ouvrir les yeux !!!

Il y a en Afrique même :

           A. Pour l’Afrique subsaharienne au bas mot trois millions d’individus titulaires de la nationalité française. Impactés tout particulièrement les classes dirigeantes, les chefs d’Etat, les ministres et les hauts fonctionnaires. Or les temps sont très incertains et l’islamisme, que dis-je, le djihadisme, gagne du terrain partout (au Mali, au Burkina Faso, et ailleurs le sentiment anti-français monte).

           C’est à juste titre que bien des internautes se sont émus de constater qu’un aimable chanteur d’origine congolaise, Maître GIMS, adulé par la candidate Valérie PECRESSE, affiche désormais ses penchants pour le salafisme. Cela dénote, hélas ! une influence toxique qui déborde partout !

           B. Pour l’Algérie et le Maroc

a. En Algérie même, résident au minimum trois millions de Français (probablement le double !). Il y a d’abord les descendants des couples mixtes (on serait étonné en particulier d’apprendre le nombre d’Alsaciennes qui ont convolé dans les années 1970 à 80 avec des « indigènes »).

b. Ensuite les Français nés en France métropolitaine après le 1er janvier 1963 et bénéficiant du droit dit du double sol, et qui d’une façon ou d’une autre, sont retournés en Algérie, mais qui sont susceptibles de revenir en France en cas d’effondrement du régime algérien.

c. Enfin, les descendants d’Algériens français dits de droit commun qui ont gardé la nationalité française au moment de l’indépendance de l’Algérie.

           De nombreux articles de presse ont révélé l’ampleur du problème comme L’Express du 5 septembre 2001 sous la plume de Besna LAHOURI (1). Sont concernés à l’époque cent cinquante mille personnes. Trois générations après, il n’est pas exagéré de penser que plus d’un million et demi de personnes sont concernées. En France, il faut compter quatre millions de Franco-Algériens (dont les plus en vue : Camélia JORDANA qui affiche sa proximité tant avec CASTANER qu’avec Aïssa TRAORE, Samia GHALI, sénatrice au parcours étatique, le multi-séducteur Arnaud MONTEBOURG issu de la famille de notables des OUD CADI, piliers de la colonisation française) se gargarisant d’être les petits-enfants des terroristes des réseaux du FLN.

           Alors il est plus que temps de réagir, non seulement pour la présidentielle, mais pour les élections qui vont suivre.

Planchons au plus vite et au mieux sur le sujet !

           A. Une commission d’enquête doit statuer très rapidement en tenant compte d’une vérité incontournable (voir ma lettre ouverte à Patrick WEIL dans une édition du périodique Action française en 2011) : « les binationaux des années 2000 et 2010 dans leur majorité sont bien différents de ceux des années trente du siècle précédent, de par leurs origines et de par leur soubassement idéologique et culturel ».

           B. Un Algérien ou un Marocain candidat à la nationalité française ne doit pas bénéficier d’un traitement privilégié par rapport à un Français candidat à l’attribution de la nationalité algérienne ou marocaine.

           C. Autrement dit, appliquons strictement le principe de la réciprocité.

Pour ce qui est du regroupement familial, il devra concerner uniquement les Français titulaires de la seule nationalité française. Il conviendra donc impérativement pour tous ceux qui souhaitent en bénéficier, d’obtenir la libération des liens d’allégeance envers le pays d’origine. Ceci nonobstant la position éventuellement ultra-rigide du pays d’origine en particulier le Maroc qui impose l’allégeance perpétuelle à ce pays à tous ses ressortissants.

Jean-Michel WEISSGERBER

Renvoi :

(1)              Certains articles évoquent jusqu’à 15 (quinze !) millions d’Algériens possédant la nationalité française en Algérie, la fourchette serait ainsi de 1,5 à 15 millions !

Post-scriptum :

           Une mention particulière doit être faite au sujet des hauts-fonctionnaires algériens binationaux. Un certain Naoufel BRAHIMI EL MILI (un binational lui-même ?) fait savoir page 402 de son ouvrage France-Algérie 50 ans d’histoires secrètes, tome 1, que « plus de 5000 (cinq mille) responsables algériens nommés à des postes sensibles par décrets publiés dans le J.O. de la République algérienne démocratique et populaire, détiennent aussi la nationalité française, mais en cachette ».

Sans commentaire, pour l’instant !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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31 janvier 2022

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 31-01-2022

 

Logo Cercle Algérianiste National

CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL.

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire des Français d'Algérie

Communique-22-01-31

Suzy SIMON-NICAISE Présidente nationale du Cercle algérianiste

Télécharger le document au format PDF

ADHÉREZ AU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

1, rue général Derroja - 66000 PERPIGNAN Tél. 04 68 53 94 23
Courriel :
secretariat@cerclealgerianiste.fr

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30 janvier 2022

LE PRÉSIDENT MACRON NE SE DÉNIE PAS

APRÈS UN DISCOURS FADE DU PRÉSIDENT MACRON QUI NE DÉNIE PAS SES DÉCLARATIONS SUR “LES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ” en Algérie Française

            Chers Amis / Bonjour *Ci joint/Info sortie d'un premier livre militant de l'année 62/ 60em anniversaire de notre exode avec nos premières observations ;avec d'autres à suivre!

VIGILANCE   1962 / 2022

            Algérie 1962 : une histoire populaire Malika Rahal Éditeur : La Découverte Date de parution : 06/01/2022 PRÉSENTATION DU LIVRE SUR LE SITE PARTISAN DE LA LDH QUI AVEC LE JOURNAL“ EL WATAN ” glorifie ce livre qui ouvre le Cycle 1962 / 2022 ***

            En premier controverse avec le professeur Pervillé Dans son livre, Malika RAHAL traite en moins d’une page (p 32) la question fondamentale de la réalité ou non des prises de sang forcées. Elle dit dans une préface navrante, l’historien Guy PERVILLE renverse d’ailleurs la charge de la preuve, reprochant aux historiens qui écartent ces rumeurs de ne pas prouver que le crime n’a pas eu lieu.

NOTRE RÉPONSE

VIGILANCE 1962 / 2022

            Nos félicitations à l'Historien Guy Pervillé pour son exposé ci joint en réponse au livre à notre gout assez militant (surtout par omissions) de son ancienne étudiante Malika RAHAL Chargée de recherches au CNRS cet ouvrage traitant du passage à l'indépendance de l'Algérie en 1962.et d'un chapitre SUR LES PRISES DE SANG FORCÉES sur des prisonniers Européens qui sont évoquées dans certains rapports et compte rendus des Forces Françaises! sans nous substituer à l'Historien nous ne saurions mieux que lui présenter son point de vue fortement étayé! permettant d'éviter une désinformation certaine   *(technique de l'omission)

http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=485 TEXTE INTÉGRAL

            QUANT A NOUS seul "écrivant" témoin et acteur présent sur le dossier des Massacres du 5 Juillet 62 à Oran nous ne pouvons pas ne pas nous exprimer sur la présentation partisane qu'en fait cette écrivaine toujours par omission des autres travaux ouvrages et recherches effectués depuis bientôt 60 ans ! surtout lorsqu'elle dit "Si l’on se fie au décompte (isolé) de Fouad Soufi,(archiviste Algérien )« le plus solide que nous ayons ; "l’explosion de violence vengeresse aurait fait plus de victimes “musulmanes” que de victimes “européennes” »donc écrit sans sourciller Malika Rahal sans essayer d'étudier l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et de l'armée Française !) et c’est toujours ainsi en Histoire, et après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir l 'ALN D’Oujda c'est le résultat de notre enquéte de terrain; mais l'écrivaine n'a cure des recherches (non seulement la notre bien sur) précédent son irruption dans ce dossier 60 ans après !

http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/03/07/12860520.html LES CAUSES SELON NOUS DU MASSACRE

JEAN FRANÇOIS PAYA AC/Algérie classe 54/2

 INFO ALERTE VEILLE SUITE ***Livre Algérie 1962 : Question et réponse de l'auteure Malika Rahal

            Doit-on considérer l’ouverture anticipée des archives judiciaires relatives à la période de la guerre de libération nationale, dont le décret d’application a été publié récemment, comme une avancée dans la connaissance des crimes et exactions commis à l’encontre des Algériens par la police et l’armée, comme les disparitions forcées en Algérie évoquées précédemment ou les assassinats de manifestants à Paris par la police en octobre 1961 ?

R

            Toute ouverture d’archives peut permettre des avancées, notamment dans les cas, assez rares, où des crimes et exactions donnaient lieu une procédure judiciaire. Toutefois, dans la majorité des cas, les violences ne donnaient pas lieu à de telles procédures. C’est le cas de la majorité des disparitions forcées sur lesquelles nous travaillons, ou pour la plupart des morts du 17 octobre 1961. Sur ces deux question, l’ouverture de telles archives.

NB

            Toujours "stratégie de l'omission" on envisage cette ouverture d'archives judiciaires que comme révélation de crimes et exactions des FAF Françaises AVEC UN DOUTE mais pas d'exactions FLN/ALN !

QUI POURRAIT CONDUIRE A DES LISTES LÉGITIMES DE VICTIMES PAR DES HISTORIENS VIGILANTS

http://popodoran.canalblog.com/archives/2022/01/14/39304765.html    

            Historienne, "spécialiste de l’histoire contemporaine" de l’Algérie, Malika Rahal dirige l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP). Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages, notamment d’une biographie d’Ali Boumendjel (Belles Lettres, 2011 ; réédition poche : La Découverte, 2022).

Groupe d'Études Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

ÉTUDES COLONIALES

COLLECTIF ÉTUDES HISTORIQUES PN JF PAYA A/C

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19 janvier 2022

RÉCEPTION A L’ÉLYSÉE DES ASSOCIATION DE RAPATRIES

PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Lettre ouverte à Emmanuel Macron

Logo Cercle Algérianiste National

CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL.

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire des Français d'Algérie

Monsieur le Président,

            Le 15 février 2017 à Alger, au cours d’une interview donnée à la chaîne Echourouk News, vous avez déclaré :  "[La colonisation est un acte de barbarie]…[c’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie]..."

           Cette déclaration sur laquelle vous n’êtes jamais revenu constitue une très lourde et très infâmante accusation :

1.      Contre la France, Etat colonisateur de l’Algérie,

2.      Contre ses personnels civils et militaires, le plus souvent métropolitains, qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour instaurer et faire fonctionner une administration permettant le développement sanitaire, social et économique de la province.

3.      Enfin, contre les centaines de milliers de civils dont la France a encouragé, facilité et organisé l’installation afin de réaliser une colonie de peuplement, et dont nous sommes les descendants.

           Une telle déclaration constitue une terrible et inacceptable accusation à notre égard. Nous la ressentons comme une véritable insulte lancée globalement contre nos ancêtres, notre histoire et nous-mêmes.

           Aujourd’hui, à l’approche des commémorations liées au soixantenaire des douloureux événements qui ont accompagné la guerre d’indépendance, provoquant l’exode de la population affectée lourdement par les derniers massacres et qui souhaitait rester française, nous sommes informés de votre possible intention de réunir les associations représentatives de Français d’Algérie.

Le Cercle algérianiste national qui fédère quarante et un Cercles locaux et qui constitue la plus importante institution de rapatriés, ne saurait s’associer à une telle démarche tant que la communauté qu’il représente sera désignée à l’opprobre des uns et à la vindicte des autres.

           Pour qu’un dialogue fécond puisse s’établir, il doit être sincère et juste, ce que votre déclaration algéroise du 15 février 2017 rend impossible.

           Dans l’attente du retrait officiel de votre part des termes de votre déclaration d’Alger, en amont de la réception à l’Elysée des associations de rapatriés, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de notre profond respect.

           Suzy SIMON-NICAISE Présidente nationale du Cercle algérianiste

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16 janvier 2022

DE GAULLE ET L’ALGÉRIE

voyagedegaulle

Giesbert et Valeurs Actuelles posent les bonnes questions

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 8 janvier 2022

            Dans l’édition du 6 janvier 2022, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles (de la droite qui s’assume) commente sous la plume de Bastien LEJEUNE, le premier volume intitulé Le Sursaut de la trilogie de Franz Olivier GIESBERT, consacré à l’Histoire intime de la Ve République.

           Bastien LEJEUNE écrit fort judicieusement d’emblée : « le Grand Charles a la cote dans notre classe politique et l’on se demande bien pourquoi » (1). Il poursuit toujours avec justesse : « Giesbert ne cache pas son admiration pour le Général mais il ne se complait pas dans le récit hagiographique qui a longtemps prévalu. Bravo à Bastien LEJEUNE qui hèle notre conscience !  Il est grand temps de rompre avec celui-ci.

           Et de poursuivre, toujours avec raison : « L’affaire algérienne offre une illustration parfaite de la pratique gaullienne du pouvoir, mélange de cynisme, de duperie, de réalisme froid et brutal, d’ingratitude aussi ».

           Bastien LEJEUNE édicte « Quelle fin justifie ces moyens extrêmes- mensonges éhontés, abandon des harkis à un sort monstrueux, trahison des pieds-noirs - ».

           La réponse ne tarde pas. Hantise de la transformation de Colombey-les-Deux-Eglises en Colombey-les-Deux-Mosquées.

           Pour Qui-vous-savez, l’assimilation, aujourd’hui défendue par les plus radicaux des candidats à l’élection présidentielle, est un « fichaise ».

           En un mot, comme en mille, De Gaulle n’était rien d’autre qu’un raciste pur et dur, craignant la venue de deux cents, quatre cents, six cents députés arabes à Paris.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

           Certains de mes vieux amis estiment, tout en concédant que le « Guide » n’était pas toujours un tendre, qu’il avait fondamentalement raison. Et de préciser : « on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs (2) ».

           Il importait, et il importe toujours d’ailleurs, d’arrêter les flux (arabes et noirs (3) également…).

           Désolé les copains, je persiste et je signe. De Gaulle avait tout faux et sa politique a été la pire de tout ce que l’on peut imaginer.

           1. En livrant la malheureuse fraction très pro-française des musulmans d’Algérie (pas seulement, loin sans faut, à la vindicte du FLN), il a commis une infamie, non seulement un crime, mais plus grave, une faute !

           Il en résulte de nos jours que, lorsque « nos compatriotes double-nationaux » veulent se démarquer de la communauté nationale, ils ne ratent pas une occasion d’arborer avec arrogance le drapeau FLN et de fustiger les traîtres par excellence, les « harkis » !

           Bon courage à la prochaine présidente (si ce n’est le même) pour s’atteler à résoudre la question cardinale de la double-nationalité installée durablement dans le paysage politique, médiatique et social avec la prétendue paix d’Evian !

           2. Tout en abandonnant à la géhenne la plupart de ceux qui se sont battus pour nos couleurs et les autres à une grande humiliation ; il a fermé les yeux sciemment sur l’envahissement de la métropole par les Algériens qu’il estimait pourtant « inassimilables » (4).

           3. Lui et ses épigones se sont très lourdement trompés en faisant croire que la France en se débarrassant du fardeau algérien allait être préservée de la multiplication des « indésirables ».

           4. Il a livré l’Algérie aux bandits, aux prédateurs, aux incapables, aux oppresseurs et aux assassins.

           Le plus important dans cette malheureuse affaire : restée française, l’Algérie dotée d’un potentiel incroyable aurait fixé sur son sol la très grande majorité de ses habitants, en assurant une élévation très spectaculaire de leur niveau de vie.

           Au lieu d’être de quarante à cinquante millions, les Algériens seraient tout au plus vingt-huit à trente millions. Cela aurait permis d’assurer un tout autre essor au fameux vivre-ensemble dont se gargarisent tant de têtes creuses.

           Dans un cadre nettement plus serein, la pratique de l’islam aurait opéré une nécessaire mue, plus propice à se fondre dans une République française à la fois laïque et tranquillement fraternelle !

           Les Mahorais qui ont réservé tout récemment un accueil enthousiaste à une possible, si ce n’est probable, présidente de la République française, ne se sont-ils pas « coulés » dans le droit commun alors même que beaucoup de Mélanésiens pourtant dotés de prénoms très franchouillards et baptisés chrétiens, restent confinés dans un droit hétérodoxe dit coutumier (5).

           Enfin, comment ne pas relever que les Martiniquais et les Guadeloupéens, qui dans les années cinquante, alors plus indépendantistes même que les Algériens, connaissaient un taux de croissance exponentiel, n’arrivent presque plus à renouveler leurs vieillissantes générations.

           En tout cas, merci à Valeurs Actuelles de relancer un débat ô combien indispensable !

 

(1)   Pourquoi ? Parce qu’il est toujours bien plus confortable de s’adonner à la lâcheté et à l’aveuglement avant un réveil d’autant plus brutal qu’il n’a que trop tardé !

(2)   On veut bien, mais casser des œufs avec de tels dégâts collatéraux !

(3)   Les noirs de plus en plus islamisés jusqu’aux Congolais d’origine !

(4)   Inassimilables Ahmed DJEBOUR, ami personnel du Menhir, le docteur SID CARA Algérie française jusqu’au bout, Ouali AZEM soutien à Salan dans les années 1961 et 1962, et bien d’autres !!!

(5)   Droit coutumier qui entrave passablement une vie harmonieuse et même normale de bon nombre de femmes canaques, sans qu’en quoi que ce soit cela défrise nos féministes de tout poil qui préfèrent de loin écouter les sirènes du « wokisme ».

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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14 janvier 2022

OUVERTURE DES ARCHIVES JUDICIAIRES D'ALGÉRIE

« QUESTIONS POSÉES »

            La France va ouvrir « avec 15 ans d'avance » ses archives sur les enquêtes judiciaires de la guerre d'Algérie, entre 1954 et 1962. Une annonce faite par Roselyne Bachelot, la ministre française de la Culture ? alors que les relations franco-algérienne sont en crise depuis plusieurs mois.

           Les historiens attendent d'étudier ce texte pour en comprendre la portée et l'étendue.
A priori, cette annonce devrait viser toutes les procédures judiciaires ouvertes par la police et la gendarmerie, en métropole comme en Algérie, entre 1954, début de la guerre et 1966, soit quatre ans après les accords d'Évian. Sont donc concernés aussi bien les exactions les plus nombreuses commises par ceux du FLN que ceux de L'OAS, pendant les 6 derniers mois de la présence Française (voir aussi d'éventuelles “bavures” des forces de l'ordre Françaises,

           Les chercheurs pourront-ils faire un bilan exhaustif significatif des victimes civiles et combattantes ? accéder aux dossiers d'instruction avec risque de citation de plaignants, témoins et victimes, il semble que si les partisans de l'Algérie Française quelle que soit leurs communauté ne le craignent pas ce ne soit pas le cas de tout le monde en Algérie et de leurs partisans en France qui souhaitent s'en tenir à des généralités, plutôt rares dans ces dossiers judiciaires sur “de présumés crimes” de l'armée Française.

           BIEN SUR LES FRANÇAIS D ALGÉRIE NE CRAIGNENT PAS L OUVERTURE DE CES ARCHIVES MAIS DE TOUTES CES ARCHIVES ET PAS SEULEMENT UNE PARTIE HÉMIPLÉGIQUE DES DOSSIERS, POUR MÉMOIRE LE PRINCIPAL DEPOT central d’archives de la justice militaire (DCAJM) est fermé à LE BLANC DANS L INDRE. Quelles relations avec la ministre de la culture ?

           Le fonds est constitué des dossiers des juridictions militaires françaises qui étaient compétentes durant la guerre d’Algérie et dont la plupart sont connus. Les recherches sont effectuées par le service dans un fichier nominatif classé par ordre alphabétique à partir de l’identité des personnes mises en cause, aussi bien civiles que militaires. Si la personne incriminée n’a jamais fait l’objet d’une procédure judiciaire, elle n’apparaîtra pas dans le fonds.

NB

           Même en gardant l'anonymat des incriminés amnistiés par les accords d' Évian on pourrait faire l'inventaire des crimes et exactions poursuivies à l'époque Il serait intéressant d'étudier les dossiers de ces condamnations considérées de droit commun avec la liste des victimes en grande majorité des non militaires civils de communauté diverses ainsi dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à 1h.30, le garde-forestier en sécurité/incendie François Braun est attaqué dans la maison forestière de la « Mare d’ Eau », il est abattu par A M selon ces archives, arrêté le 8 novembre 1954.condamné et 1er exécuté emblématique de la guerre d 'Algérie (prétexte pour la directive FLN d'exécuter n'importe quel civil Européen de 18 à 50 ans au hasard.

           MAIS IL est peu probable que le FLN aie rédigé des archives sur le détail de ses actions présumées de « guerre à chaud » d'ailleurs l'historien B STORA dans ses interventions ne prévois que des "exactions françaises" révélées par ces archives qui seraient masos !

           Une bonne approximation de ce détail serait donnée par l'étude des minutes de procès de cours d'assises envers les instigateurs, complices ou exécutants du terrorisme urbain, par l’assassinat individuel, le dépôt de bombe ou le jet de grenade. Il serait intéressant d'étudier les dossiers de ces condamnations considérées de droit commun (à l'époque) comme en métropole pour de telles exactions avec les listes des victimes en grande majorité des non militaires civils de toute communauté ;
Pour les Condamnations en cours d'assise 1500 durant la guerre d’Algérie seul 200 furent exécutées. les autres amnistiées par les Accords d’Évian le 18 mars 1962 (voilà une piste de recherche pour des historiens objectifs).

           « On ne construit pas un roman national sur le mensonge », assure la ministre de la Culture, pour motiver sa décision.au micro de JJ Bourdin où n'est envisagé que "des tortures par l'Armée Française" on est loin du « Rééquilibrage mémoriel » vanté par certains Il est souhaitable que les chercheurs et les Historiens s'expriment à ce sujet ? ainsi que les participants à la réunion du 13 Janvier à l'Élysée !

Groupe d'Etudes Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

ÉTUDES COLONIALES

COLLECTIF ÉTUDES HISTORIQUES PN JF PAYA A/C

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

4 janvier 2022

ÉLECTION DE SUZY SIMON-NICAISE A LA PRÉSIDENCE DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

Suzy Simon-Nicaise

Au terme du Conseil d'administration qui a suivi l'Assemblée générale ordinaire du Cercle algérianiste national du 31 octobre dernier, Suzy Simon-Nicaise, jusqu'alors 1ère vice-présidente, a été élue présidente à l'unanimité des voix.

Native de Tlemcen, militante au Cercle algérianiste depuis plus de 40 ans, elle est connue pour avoir été à Perpignan le maître d’œuvre du Mémorial national des Français disparus en Algérie de 1954 à 1963, inauguré en 2007, et du Centre de Documentation des Français d’Algérie, ouvert en 2012, et qui depuis ne cesse de développer ses archives, sa bibliothèque et ses diverses collections en y recueillant les dons de documents, œuvres d’art et objets divers de milliers de Français d’Algérie.

Dans l’immédiat, elle va s’employer à préparer les manifestations du 60ème anniversaire de l’exode.

'' Je serai la garantie scrupuleuse de l'indépendance du Cercle algérianiste, du respect des valeurs qu'il défend et mènerai particulièrement en cette année 2022, tous les combats nécessaires pour la défense de l'histoire de la France en Algérie, celle des Pieds-Noirs et Harkis, et travailler d'arrache-pied au rétablissement de la vérité '' .

Assistée d’un conseil d’administration très impliqué dans le fonctionnement et le développement des moyens d’action de ce qui constitue désormais une véritable institution (Revue, Prix littéraire, Prix Universitaire, Centre de Documentation des Français d’Algérie, Réseau de conférenciers, Congrès et Colloques, Site internet et Réseaux sociaux), Suzy Simon-Nicaise entend donner à l’association un nouvel essor en recourant aux moyens de diffusion les plus efficaces, les plus actuels comme les plus prisés.

Pour ce faire, dans le cadre d’un travail de transmission, elle a d’ores et déjà confié à la nouvelle génération le soin de partager et faire connaître l’Histoire sans filtre des 132 ans de présence française en Algérie. Ce groupe de jeunes de 18 à 35 ans, travaille avec détermination à la médiatisation de cette Histoire.Suzy SIMON-NICAISE

Présidente nationale du Cercle algérianiste

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12 décembre 2021

OUVERTURE ANTICIPÉE DES ARCHIVES JUDICIAIRES

 

CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire
des Français d'Algérie

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 12-12-2021

 Guerre d'Algérie : Ouverture anticipée des archives judiciaires

Le Cercle Algérianiste appelle le gouvernement Macron à

REGARDER TOUTE L'HISTOIRE EN FACE

 

Dans le cadre de la politique de réconciliation mémorielle de la France avec l'Algérie, et seulement deux jours après la visite à Alger du chef de la Diplomatie française Jean-Yves Le Drian, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, a annoncé ce vendredi 10 décembre, l'ouverture anticipée des archives relatives aux enquêtes judiciaires de la gendarmerie et de la police, commencée en Algérie de 1954 à 1962.

Dans l’interview qu’elle a accordée, la ministre Bachelot a déclaré ‘’Je veux que l’on puisse regarder l’histoire en face. On a des choses à reconstruire avec l’Algérie. Elles ne pourront se reconstruire que sur la vérité’’.

Emmanuel MACRON, lui-même n’avait-il pas déclaré il y a quelques semaines : ‘’Toutes les vérités doivent être dites sur la guerre d’Algérie’’.

Oui monsieur le Président de la République, TOUTES LES VÉRITÉS !

Le Cercle algérianiste appelle donc le Gouvernement à faire toute la lumière sur l’abandon des Harkis ainsi que sur les assassinats et enlèvements de Français d’Algérie notamment ceux survenus massivement après le 19 mars 1962.

Et parce qu’un travail mémoriel de réconciliation ne doit pas se faire à sens unique, il appelle le chef de l’Etat à exiger de l’Algérie l’ouverture de ses propres archives.

A l’aube de l’année qui marquera le 60ème anniversaire de l’abandon de leur terre natale et à l‘approche du premier tour de l’élection présidentielle, les Français d’Algérie enjoignent la France à reconnaître les souffrances qui leur ont été infligées pendant les sept années de guerre et en désigne clairement les auteurs.

Suzy SIMON-NICAISE ROLANDO
Présidente nationale du Cercle algérianiste

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27 novembre 2021

19 MARS 2022

RASSEMBLEMENT HARKIS ET DE LEURS AMIS

Bonjour pour information,


             Samedi 19 mars 2022, rassemblement des Harkis et de leurs Amis et amies, au camp de Rivesaltes, haut lieu de notre internement, pour le seul crime commis, le choix du drapeau bleu, blanc, rouge.
             Rassemblons-nous pour alerter les politiques sur une loi de réparation qui devrait être à la hauteur de nos souffrances.
PEUPLE DE FRANCE, venez nombreux samedi 19 mars 2022, devant le mémorial du camp de Rivesaltes, avenue Christian Bourquin, 66600 Salses-le-Château de 10 h à 16 h.
             Pour soutenir une cause juste.


Organisateur de la manifestation : Hocine Louanchi, ancien du camp de Rivesaltes et du camp de Saint-Maurice-l'Ardoise, fils du harki, Ahmed Louanchi, paix à son âme, 5 ans de harki, prisonnier du FLN 5 ans.

merci. Bien à vous.

Hocine Louanchi

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19 novembre 2021

ÉPINGLETTE (PIN'S) DU BLASON DE L'ALGÉRIE FRANCAISE

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Cet insigne en métal de 2,5 x 2 cm représente le blason de l’Algérie française. Il est vendu au profit de l’orphelinat chrétien de Zahlé, au Liban., au prix de 5 euros franco de port.

A commander à SOS Enfants du Liban, 13 Faubourg Sébastopol, 31290 Villefranche de Lauragais. Paiement par chèque à l’ordre de SOS Enfants du Liban.

Pour 5 exemplaires achetés, un exemplaire gratuit.

Retour Maurice Calmein

18 novembre 2021

MONSIEUR FRANCOIS D'ORCIVAL

de l’Institut sous couvert de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 16 novembre 2021

Cher Monsieur d’Orcival,

            Vendredi 12 novembre 2021, vous avez bien voulu m’accorder un entretien téléphonique au cours duquel je n’ai pas manqué de vous exprimer quelque désagrément à la lecture de votre dernier éditorial où vous citiez (via Frantz Olivier Giesbert et Alain Peyrefitte) parmi les déclarations du premier président de la Cinquième, celle concernant notamment la possible conversion de Colombey-les-deux-Eglises en Colombey-les-deux Mosquées.

           Je vous ai indiqué que votre présentation des faits historiques sans une contrepartie plus critique envers ce personnage risquait d’occulter son indéniable face obscure.

           Dans l’actuelle avalanche de flots d’indécente Degaullâtrie, il m’importe de soumettre à votre bienveillante appréciation le point de vue des partisans de l’Algérie française ainsi exprimé en particulier, il y a exactement dix ans (texte in extenso que je vous adresse par lettre séparée) : « Contrairement aux affirmations fantaisistes de de Gaulle évoquant le nombre croissant d’Algériens qui viendraient s’installer en métropole si l’Algérie demeurait française, transformant ainsi Colombey-les-deux-Eglises en Colombey-les-deux Mosquées », c’est précisément l’indépendance de l’Algérie qui a entraîné la situation actuelle de l’immigration.

           J’abrège et continue.

« Après l’incurie des chefs du FLN désormais aux commandes de l’Etat … il ne restait plus rien de l’équipement technique du pays »

           Et plus loin : « le gouvernement algérien incapable de fournir du travail à sa population exigea (en gras dans le texte) « la libre circulation des personnes » avec la France … en menaçant de Gaulle d’une rupture qui eût contrarié « sa grande politique » arabe. Aussitôt, sur l’injonction formelle du « Guide » satisfaction sera donnée aux nouveaux maîtres de l’Algérie.

           Mais il y a plus grave et vous le savez très bien… Pendant que l’on ouvrait les vannes d’un côté à de nombreux Algériens, très souvent nationalistes, les portes se fermaient drastiquement (De gaulle régnante) devant ceux qui avaient pris les armes pour défendre notre pays, les pieds-noirs et les appelés venant de métropole.

           Le résultat fut catastrophique : plus de cent mille morts, dans des conditions particulièrement horribles :  hommes, femmes et enfants.

           A l’époque, peu dénoncèrent cette ignominie, Bidault, Soustelle, le professeur Maurice Allais et …cette fichue extrême-droite ou tenue pour telle, voir en particulier l’édition du 5 juillet 1962 de Rivarol (le jour du massacre d’Oran), « les vacances des harkis vues de Sirius » par Edith Delamare.

           Il importe de rappeler tout cela le plus souvent possible même si je le reconnais, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles ne s’en prive pas totalement.

           A défaut de regarder la réalité en face, nous en viendrions à nous soumettre une fois de plus aux désidératas des divers potentats corrompus d’Afrique du Nord d’abord, de l’Afrique subsaharienne ensuite, de la Grande Comores et de la prochaine république de Kanaky, à la suite probablement du cinquième referendum ad hoc…

           Tous ces zèbres nous fourgueront encore et toujours tous leurs opposants et les bouches inutiles.

           Va-t-on laisser à l’intrépide écrivain algérien Boualem Sansal l’honneur de proclamer (L’Arche n° 66, mai-juin 2021) : « L’abandon des pieds-noirs et des harkis à leur sort. En la matière, la France a fait montre d’un cynisme qui de nos jours la ferait condamner pour génocide et crime contre l’humanité par la justice internationale ».

           Permettez-moi d’ajouter que ternir passablement le blason de « Qui-vous-savez » ne signifie pas forcément redorer celui de Pétain !

Toujours à votre disposition,

Respectueusement à vous,

Jean Michel Weissgerber

Article transmis par Maurice Calmein

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10 novembre 2021

ENLEVEMENT D'EUROPÉENS : CONTRE UNE ERREUR TROP RÉPONDUE

PAR Jean Monneret

Lu sur la revue en ligne ÉTUDES COLONIALES

Oran 62

 

Guerre d’Algérie, enlèvements d’Européens :

contre une erreur trop répandue

Jean MONNERET

 

Divers commentateurs ont cru pouvoir dénoncer à ce sujet une responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene.

Qu’une erreur soit avalisée par des gens plus ou moins nombreux ne l’empêche pas de demeurer une erreur. Concernant les enlèvements d’Européens, chacun sait aujourd’hui que leur chiffre explosa après le 19 mars 1962, jour de la proclamation des Accords d’Évian.  Divers commentateurs (il s’agit rarement d’historiens «patentés») ont cru pouvoir dénoncer à ce sujet une responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene. Qu’en est-il ?

Au printemps 1962, alors que la perspective de l’Indépendance de l’Algérie se rapprochait à grands pas, le FLN fut traversé par une grave scission. Deux camps s’opposèrent : d’un côté le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) établi à Tunis et que présidait Ben Khedda et l’Etat-Major Général (EMG) de l’Armée des frontières, basé en Tunisie et au Maroc et dirigé par Houari Boumediene. Ben Bella, l’ancien prisonnier d’Aulnoye fit allégeance à ce dernier, dès sa libération.

Le clan Ben-Bella/Boumediene et ses partisans n’hésitèrent pas à contester une partie des Accords d’Évian, lors du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA) tenu à Tripoli le 25 mai 1962.

Dès lors certains en conclurent qu’ils les avaient ensuite sabotés Le texte des Accords dûment revêtu de la signature de Krim Belkacem reconnaissait aux Européens le droit de séjourner en Algérie et d’y participer à la vie politique. Il n’en fallait pas davantage à quelques commentateurs pour juger le GPRA plus modéré tandis que l’EMG et le clan Ben-Bella/Boumediene leur paraissaient plus radicaux.

De là à imaginer que ledit clan avait utilisé les enlèvements pour faire fuir les Pieds-Noirs et rendre l’exode irréversible, il n’y avait qu’un pas. Il fut vite franchi. Pourtant, il manquait, afin d’établir ce point, une chose indispensable aux yeux des Historiens : un socle documentaire solide et des témoignages divers et convergents. À ce jour, les deux font toujours défaut.

La responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene dans l’épuration ethnique qui toucha les Européens d’Algérie demeure donc une simple hypothèse. Plus que jamais s’impose à l’Historien de rappeler les contraintes de la méthode historique comme la nécessité de se méfier des fausses évidences.

Car, en effet plusieurs faits établis vont à l’encontre de ladite hypothèse.

1°/ L’idée qu’à Tripoli, il y avait le GPRA qui soutenait les Accords d’Évian et le clan Ben-Bella/Boumedienne qui les combattait devrait être nuancée. La Charte de Tripoli qui constituait un programme de réformes révolutionnaires pour l’Algérie et traitait les Accords d’Evian de « Plateforme néo-coloniale » fut adopté à l’unanimité. Trois personnes (on est tenté d’écrire : seulement) refusèrent d’approuver les Accords d’Évian dont Boumedienne, mais là n’était pas l’origine du clivage. C’est la désignation du Bureau Politique qui se révéla une pierre d’achoppement et entraîna la rupture.

2°/ L’idée que les Algériens opposés au GPRA fussent décidés à mettre Évian en échec (voire à en croire certains à poursuivre la guerre) et qu’ils aient organisé à cette fin les rapts d’Européens est fort discutable. Bien sûr, ces rapts sont une réalité et une réalité dramatique. Nombreux après le 19 mars, ils se sont poursuivis jusqu’en octobre 1962. Ceci est largement établi, mais, affirmer que la responsabilité en incomberait, en quelque sorte exclusivement, aux partisans de l’EMG est une reconstitution a posteriori. Elle implique de considérer le GPRA comme un groupe porté aux compromis, simplification pour le moins abusive.

Évian fut le fruit d’un marchandage aigu qui dura des mois. Il résulta d’un abandon quasi-complet par la partie française de ses «exigences». (Cf le livre de Robert Buron Carnets politiques de la Guerre d’Algérie et notre propre ouvrage La phase finale de la Guerre d’Algérie). Il ne fut en aucun cas le résultat d’un adoucissement de la délégation FLN.

3°/ À partir du 16/17 avril 1962, les rapts devinrent massifs dans la ville d’Alger et la région algéroise. Ces deux endroits étaient respectivement dirigés par la Zone Autonome d’Alger du FLN ayant à sa tête Si Azzedine (Rabah Zérari) et par la wilaya 4 ayant à sa tête Si Hassan (Youcef Khatib). Ces deux secteurs détiennent un record des enlèvements d’Européens. Or, ils n’avaient nullement fait allégeance au clan Ben-Bella/Boumediene. Ils soutenaient le GPRA. Ceci ne peut, ni ne doit être escamoté.

4°/ Dans l’Algérois, des partisans du clan Ben-Bella/Boumediene s’organisèrent pour contrer les partisans du GPRA. Leur cible n’était pas les Européens. Mohammed Khider réunit les Benbellistes en des comités de base qui se lancèrent dans des manifestations diverses, y compris contre les soldats de la wilaya 4.

Yacef Saadi vieux routier du terrorisme depuis la Bataille d’Alger se mit à leur service. Il organisa dans la Casbah, où il avait des appuis, des commandos visant des chefs de la Zone Autonome. L’un d’eux fut abattu le 23 juillet 1962 alors qu’il passait Rampe Valée. Or, il s’agissait de Mohammed Oukid responsable du Renseignement à la Zone Autonome et grand commanditaire des enlèvements d’Européens. Ceci ne peut davantage être escamoté. (Cf. L’organigramme de la Zone Autonome, fourni par Si Azzedine dans son livre Et Alger ne brûla point. Ed. Stock).

5°/ Comment les choses se passèrent-elles en Oranie ? Cette Zone, comme la ville d’Oran s’affichait favorable au clan Ben-Bella/Boumediene.

Le phénomène des enlèvements, comme à Alger, y a débuté le 16/17 avril 1962. Ceci indique clairement qu’il y avait à l’origine un mot d’ordre central, transcendant le clivage entre le GPRA et l’EMG.

Néanmoins, le nombre des enlèvements resta plus faible à Oran et en Oranie que dans l’Algérois. Toutefois, le vaste massacre survenu le 5 juillet 1962 dans Oran égalisa, si l’on peut dire, les scores. Il est vrai que certains attribuent également ce massacre au clan Ben-Bella/Boumediene, mais là aussi sans preuves sérieuses.

6°/ Enfin un autre point ne saurait être escamoté. Le Consul Général Jean Herly a laissé au CDHA un témoignage important. Il affirme avoir reçu de Ben-Bella une aide considérable pour retrouver et souvent faire libérer des Européens enlevés.

Ajoutons qu’au lendemain du 5 juillet, à partir notamment du 8, Ben Bella  et son partenaire se montrèrent d’une sévérité exemplaire envers les auteurs d’exactions contre les Européens.

Ben-Bella en personne reçut les chefs d’entreprises Pieds-Noirs oraniens. Il affirma vouloir les débarrasser du «complexe de la souricière». (Comprendre, l’impossibilité de sortir du territoire). Il organisa aussi une vaste récupération des voitures volées les jours précédents et invita les Européens à venir les récupérer.

L’efficacité d’une telle démarche resta douteuse car, nombreux étaient ceux qui étaient déjà définitivement partis, mais sa symbolique fut forte à l’époque.

Les troupes de Boumediene imposèrent à Oran et dans l’Oranie un ordre de fer. Les fusillades par l’Armée ne furent pas rares. Pendant l’été, la zone oranienne fit contraste avec l’Algérois en proie aux exactions de la wilaya 4 qui durèrent jusqu’aux affrontements de l’automne avec l’Armée des frontières  qui y mit fin pour l’essentiel.

Bien entendu, ni Ben-Bella, ni Boumediene n’agissaient par humanisme ou affection pour les Pieds-Noirs. L’opportunité politique seule les guidait. Cependant, la crainte, très répandue alors, que l’Algérie ne s’engageât dans la même voie que le Congo belge sous Lumumba, se dissipa. Hélas ! Les Pieds-Noirs étaient partis, l’exode était irréversible. Pour le malheur des uns comme pour celui des autres.

Jean MONNERET
27 octobre 2021

Jean Monneret portrait

Jean Monneret

Docteur en Histoire, spécialiste de la Guerre d'Algérie
8 novembre 2021

COMMUNIQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE DU 3 NOVEMBRE 2021

7 novembre 2021

HOMMAGE AU COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY

Le 11 novembre 2021 au cimetière de Bourg-la-Reine

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