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7 novembre 2021

LA HAINE ANTI PIED-NOIRE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 4 novembre 2021

Du Sud-africain Eisenberg à l’Africain du nord Benjamin S. (1)

Faudra-t-il encore et toujours rappeler les morts de la rue d’Isly, le 26 mars 1962 à Alger, crier partout notre douleur à cause des sacrifiés du 5 juillet 1962 à Oran où périrent plus de 800 pieds-noirs et musulmans pro-français (2), marteler tous azimuts le martyre de dizaines de milliers de harkis, de leurs femmes et enfants abandonnés par l’armée française (qui avait des ordres pour ce faire) ?

Comparons la place accordée par les organes de presse de la bienpensance (Le Monde, Libération, le Nouvel Obs, sans compter l’indécrottable quotidien communiste L’Humanité) à certains événements (la torture exercée par l’armée française ou la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris) à celle faite aux événements susvisés (3).

Il y a bien deux sortes de victimes… Vae victis ! Plus que jamais s’applique cette devise du chef gaulois Brennus. Les parias par excellence ne sont-ils pas les Français d’Algérie ?

Votre serviteur se doit donc de dénoncer encore aujourd’hui les cris de haine à tout va. Au début des années soixante, un livre odieux intitulé « Fascistes et nazis d’aujourd’hui », signé Denis Eisenberg et produit par les Editions Albin Michel (1963), attirait mon attention chez un bouquiniste des quais de Seine, à un prix dérisoire mais encore exorbitant au vu de sa valeur réelle.

Qui connait aujourd’hui Eisenberg, né dans le Transvaal en 1929, marié à une Française ayant quitté une Afrique du sud de l’apartheid où il est né et a grandi (4), qui affirme avoir parcouru l’Afrique et gagné la Turquie pour aboutir à Paris ? Il prétend dans son introduction, bâclée comme l’ensemble des seize chapitres, vouloir dénoncer « l’évangile de la violence » se répandant selon lui dans le monde. Qui mieux, à ce qu’il écrit, sont les propagandistes de la haine si ce ne sont les SS, les encartés SS et les anciens ultra-collaborateurs à l’instar du Français Maurice Bardèche ? Cependant, à y regarder de près, la cible réelle, ce ne sont pas vraiment eux mais les Français d’Algérie, ces fichus pieds-noirs ! C’est bien connu : OAS = SS ! Un des passages les plus significatifs, page 50 (lisez bien, amis lecteurs, vous n’en croirez pas vos yeux) : « On peut affirmer (5), nous l’avons vu, que l’OAS compte parmi ses sympathisants les 3000 fascistes avérés qui militent en France, anciens volontaires de la LVF ou anciens SS de la Division Charlemagne » (6). C’est évidemment plus que grotesque et ne repose sur aucun fait avéré. Ce qui, par contre, est incontestable c’est que parmi les adversaires les plus acharnés de la politique algérienne gaulliste figuraient deux authentiques héros de la Résistance, Georges Bidault et Jacques Soustelle, ce que Denis Eisenberg est bien obligé de reconnaître ! N’empêche que de la page 35 à la page 51, l’OAS, couplée parfois avec le CNR (Comité National de la Résistance), est citée vingt-six fois en tant que protagoniste des « fascistes et nazis d’aujourd’hui » ! Ils défendent qui, ces OAS-SS ? Ben voyons « l’Algérie française », ce slogan de qui ? Des COLONS PIEDS-NOIRS ! Et puis, voyez-vous, partout en Europe et dans le monde, les OAS et leurs frères SS s’activent et s’agitent.

Au chapitre Belgique, la patrie de Léon Degrelle, chef des Rexistes et ancien officier SS, on relèvera entre autres, page 69, le nom de Pierre Joly « après avoir un temps été porte-parole d’Ortiz, réfugié aux Baléares au lendemain des barricades d’Alger » … Et au chapitre Canada, pages 179,180, on peut lire : « le Front de libération québécois, mouvement séparatiste qui comprendrait (admirez le conditionnel !) des pieds-noirs arrivés récemment d’Algérie et sans doute anciens membres de l’OAS » … Et pour enfoncer un peu plus le clou : « Dans un tract diffusé à Québec après l’attaque systématique des casernes et sur un ton qui rappelle étrangement celui de l’OAS, le FLQ annonce dans un style militaire… ».

Et comme personne n’a pu freiner ce sinistre Eisenberg, il n’hésite pas à surenchérir dans son discours des plus haineux : « Si certaines organisations d’extrême droite sont à ce point imprégnées d’idéologie nazie, c’est que dès avant-guerre, le Parti National de l’Unité groupait plus de mille chemises bleues. Ils étaient les précurseurs de l’actuel fascisme canadien où se fait sentir en outre aujourd’hui l’influence des réfugiés hongrois et des pieds-noirs ».

On ne saurait être plus clair… et moins convaincant, et surtout ridicule lorsque l’on sait que ce n’est tout de même pas un dirigeant de l’OAS-CNR, ni Bidault, ni Soustelle, qui s’écria avec des trémolos dans la voix « Vive le Québec libre » !

Pourquoi citer longuement aujourd’hui ces passages grotesques ? C’est que justement, à l’époque, cette littérature assez répandue n’était pas dénoncée pour ce qu’elle était : un épouvantable cri de haine envers une partie de la population française éprouvée et vulnérable. C’est grave et même trop grave ! L’OAS, un ramassis de nostalgiques hitlériens ? C’est dans ses rangs que l’on trouvait les (trop) rares ennemis de la politique absurde et déshonorante de Qui-vous-savez, dont beaucoup étaient en réalité d’authentiques héros de la Résistance ou des libérateurs de la France occupée, tels Gardes, Godard, Holeindre ou Château-Jobert, entre autres.

En 1963 donc, le Sud-africain Eisenberg et en 1999, un autre Africain, du nord celui-là, le prénommé Benjamin, traître absolu, dirait Zemmour, fait paraître un bouquin qui a priori peut sembler qui peut sembler plus subtil que le précédent et un tant soit peu plus documenté. Mais ce n’est qu’une apparence car en l’analysant on s’aperçoit qu’il est tout à fait dans la lignée de celui de son prédécesseur breveté es-injures et invectives garanties pur porc car le mal absolu ne peut surgir que de l’extrême droite. Voyons d’un peu plus près : Le titre invoque la mémoire et les éditions s’intitulent La découverte ! Une découverte dont on s’aperçoit très vite qu’elle est bien faussement qualifiée ainsi ! Le sous-titre : « De l’Algérie française au fascisme anti-arabe » ! Pour reprendre l’humour d’un palmipède, « C’est du réchauffé » … Dès l’introduction, on flaire l’imposture et l’entourloupe : « Avec le passage des générations, les enfants d’immigrés s’intègrent pleinement à la société française ». Il est vrai que les Mohamed Merah, les frères Kouachi et autres aimables enfants d’immigrés n’avaient pas encore fait parler d’eux ! Quoi que Khaled Kelkal…

Très rapidement, on n’est plus dans l’omission, voire le mensonge, mais bien dans l’imposture la plus totale ! Benjamin S. entend démontrer (pages 33 et 34) que sur « un faux modèle de la République, en Algérie peut se développer un racisme particulier ». Et d’où vient ce fichu racisme ? Evidemment, du refus des Français d’Algérie ! Ce sont donc les pieds-noirs qui sont et restent coupables ! L’exigence était l’exclusion de l’autre. Cette exclusion a-t-elle été imparable ? Bien sûr que non ! Car ce que ne dit pas Benjamin, ce qu’il occulte totalement, c’est que l’indigène pouvait parfaitement s’assimiler sans pour autant abandonner sa religion, ses particularités. L’autre n’était nullement astreint à se convertir au christianisme, ce que d’ailleurs d’autant plus d’Algériens font aujourd’hui et pas seulement des Kabyles. Ahmed Djebbour (cité page 44) était bien Français musulman de droit commun et les prétendus Accords d’Evian n’ont pu changer quoi que ce soit à cette réalité qu’ils ont singulièrement oblitérée !

Je pourrais citer d’innombrables Français musulmans de droit commun que Benjamin S. et son ami Mohamed Harbi, autre imposteur de taille, n’évoquent jamais. Tiens, il y a parmi eux une amie intime de la passionaria hystérique pro-FLN, Gisèle Halimi. Notre très contemporain enragé dénonciateur des OAS-SS n’en démord pas (page 34) : « Les partisans de l’Algérie française, regroupés dans l’OAS, se recrutent exclusivement (sic !) dans les rangs de l’extrême droite, en France ». Que dirait le menteur, bonimenteur par excellence, si l’on osait l’assertion suivante : Les partisans du FLN, quasi-exclusivement anciens hitlériens (7), se recrutèrent exclusivement parmi les vichystes, les fascistes, les ultra-collaborationnistes et leurs héritiers. Et pourtant, regardons d’un peu plus près quelques pédigrées :

Maurice Duverger, plastiqué à deux reprises par les méchants hommes noirs de l’OAS, était avant-guerre à la pointe du combat des jeunes Doriotistes ;

Jean-Paul Sartre, avant de rejoindre in extremis Combat, fricotait avec Radio Vichy (8). Il fut aussi plastiqué à deux reprises.

Paul Ricoeur, ardent dénonciateur des colons et ancien pétainiste, en pinçait pour les nationalistes algériens.

Je n’insisterai pas sur le cas de Maurice Blanchot, vaillant rédacteur du Manifeste des 121, pour ne pas chagriner un de mes anciens professeurs…

Bon, accordons quand même pour être juste un petit satisfecit à notre Benjamin. Page 35, il reconnait une facette bien peu ragoûtante du Grand Charles, aussi surnommé la Grande Zohra par ces ô combien détestables pieds-noirs : C’était un raciste hors pair. « Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français » ou encore « Mon village ne s’appellerait plus Colombey- les-Deux-Églises mais Colombey les deux mosquées » !

Relevons, une fois n’est pas coutume, que Benjamin S s’accorde parfaitement avec l’hebdomadaire Rivarol (édition du 7 juillet 2006) : « Le Grand Charles ? Un grand raciste. » (9). Ajoutons à cela, s’il faut en croire un témoignage repris à l’occasion d’une émission sur Gaston Monnerville diffusée à deux reprises par LCP, notamment le 24 octobre 2021, cette remarque de la plus parfaite goujaterie gaullienne à propos de Madame Monnerville lors d’une réception officielle : « Je ne comprends pas qu’une blanche épouse un noir » !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

Renvois:

(1)   S comme servile, soumis ou stipendié ?

(2)   Ce jour-là, l’officier Rabah Khélif sauva l’honneur de l’armée française en désobéissant aux ordres.

(3)   Cela fait 60 ans que l’on peut mesurer la signification de l’expression Deux poids et deux mesures…

(4)   Dans les pays anglo-saxons, apartheid et discriminations ; sous la souveraineté française, rien de cela au moins officiellement. En 1921, le plus prestigieux des prix littéraires décerné à un noir. Quid des USA qui ne cessent, un comble, de nous faire la leçon aujourd’hui ?

(5)   Cela me rappelle Pierre Dac et Francis Blanche : « Pouvez-vous nous dire… ? », « Vous pouvez le dire ? », « Il peut le dire, bravo ! ».

(6)   Christian de la Mazière, ancien SS de la Division Charlemagne, tombeur de Dalida, Brigitte Bardot et Juliette Gréco, avait bien autre chose à faire que de s’enquiquiner avec la politique !

(7)   Plusieurs cas avérés de personnalités du FLN qui débutèrent leur carrière politique à l’ombre de la Croix gammée. J’ai évoqué à plusieurs reprises la figure emblématique du SS Mohamed Saïd dans Riposte laïque et Jeune Afrique.

(8)   Voir ma contribution du 7 septembre 2019 publiée par Riposte laïque.

(9)   Un de mes anciens amis qui a milité dans le Mouvement Jeune Révolution m’a assuré que De Gaulle était bien le plus illustre des Français car il était une grande canaille au milieu d’une multitude de petites…

 

                     

 

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11 octobre 2021

INKERMAN

11 octobre 2021

LETTRE A Monsieur LOUIS MAPOU PRÉSIDENT DE NOUVELLE CALÉDONIE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avenir du Caillou

Joignez-vous tous à moi pour l’annulation du décret du 30 juin 2021

Lettre à l’attention personnelle de M. Louis Mapou

Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Nouméa

 

Monsieur le Président et très cher compatriote,

Avant toute chose, permettez-moi, à vous personnalité très éminente en tant que président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, de vous faire savoir que je m’incline très respectueusement devant la mémoire de nos très nombreux compatriotes (185 à l’heure où j’écris), fauchés par l’épouvantable pandémie qui sévit actuellement et de m’associer au chagrin des familles frappées par le malheur.

Je suis obligé de poursuivre après cette entrée bien triste. Pour l’instant, je me vois contraint de m’en tenir à l’essentiel, ne serait-ce qu’afin de ne pas trop accaparer votre attention qui est très sollicitée sans aucun doute, les circonstances y aidant.

Je me dois de vous de vous informer, car fort probablement le ministère des Outre-Mer ne vous en a pas avisé, que j’ai fait déposer en temps utile, un pourvoi auprès de la section du contentieux du Conseil d’Etat aux fins d’annulation du « décret n° 2021-866 du 30 juin 2021 portant convocation des électeurs et organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ».

Avant de revenir ultérieurement sur l’ensemble du dossier, j’ai l’honneur d’insister tout particulièrement sur un point qui fait bien davantage honneur à l’amateurisme des services juridiques du Ministère de l’Outre-Mer qu’à leur capacité à approfondir les dossiers dont ils ont la charge, si lourds soient-ils.

Le décret susvisé comporte, entre autres, les visas suivants :

« Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 22 juin 2021… ».

« Vu l’urgence… ». Pour ce qui est de l’urgence, elle n’est évidemment nullement justifiée et Maître Trichet qui s’est chargée de porter contestation de la validité en mon nom du décret devant la Haute Instance, précise fort judicieusement : « l’urgence visée dans le décret attaqué ne repose sur aucune justification ni n’est relayée par des circonstances du contexte.

Plus grave encore :

L’avis dont il est question deux lignes au-dessus : « Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 22 juin 2021 » le décret ne peut en aucun cas être valide car le gouvernement d’alors - celui de Thierry Santa - n’était habilité qu’à expédier les affaires courantes ! En aucun cas, le gouvernement en question ne pouvait statuer sur une question aussi grave et lourde de conséquence que celle de la date du troisième (?) référendum.

Vous le savez d’autant mieux que cette question de date fait aujourd’hui encore et plus que jamais, l’objet de controverses. D’ailleurs, Maître Trichet dans son mémoire a fort justement relevé que, vous-même, avez déclaré : « Ce timing nous est imposé par le ministre des Outre-Mer, et il n’est pas bon du tout ». Je suis donc, à mil pour cent, en phase avec vous, Monsieur le chef du gouvernement et cher M. Mapou. Au surplus, je n’hésite pas à affirmer, qu’en l’occurrence, le gouvernement de Paris (direction rue Oudinot, de surcroît épinglé par la Cour des Comptes), affiche un total mépris envers la population calédonienne, toutes composantes incluses, à travers votre personne.

Les termes de « décret scélérat » ne me paraissent ainsi pas très excessifs. Je n’épiloguerai pas davantage afin de ne pas emprunter le terrain de la polémique.

Soyez assuré, Monsieur le Chef du Gouvernement, que la bataille que je mène a pour finalité essentielle l’avenir le plus serein possible pour l’ensemble des populations du « Caillou » et en particulier pour la jeunesse canaque, fort bien représentée, je puis vous l’assurer, en Alsace (étudiants, militaires et sportifs entre autres).

Dernière chose quand même avec la séquence meurtrière qui nous a tous éprouvés : la sagesse ne nous incite-t-elle pas à la patience d’autant que cette patience (et longueur de temps), jusqu’à présent, a été tout compte fait, bénéfique à tous.

En vous présentant mes salutations très distinguées,

Bien cordialement

Jean Michel Weeissgerber

Article transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

3 octobre 2021

HERVÉ CUESTA

1

Hervé Cuesta 1943-2O21

2 

Notre ancien Secrétaire Général, puis trésorier et responsable de notre site, Hervé Cuesta, est décédé ce 2 octobre 2021, dans sa 79ème année.

Hervé, bien que diminué par la maladie qui devait l’emporter consacrait beaucoup de temps à l’ADIMAD-MRAF. Il faisait vivre et évoluer notre site internet et était encore présent à chacune de nos commémorations.

Hervé était par ailleurs très impliqué dans nombre d’activités mémorielles concernant l’Algérie Française…

Président de l’association « Non au 19 mars », il animait aussi une revue de presse destinée aux anciens d’Algérie et était invité dans nombre de débats.

On lui doit aussi les deux tomes d’un livre sur un quartier d’Alger : « Les Tournants Rovigo » publié en 2006 aux éditions Sutton.

3

LE CLAN-R

Objet : Décès Hervé Cuesta
Mes amis, que de souvenirs de combats avec Hervé cet acharné pour la défense de nos "vérités" !
Inscrit dans ma mémoire celui de la grande manifestation (mai 2010), que nous avions préparée et organisée pendant plus d'une semaine à Cannes, contre les autorités du festival où le film "Hors la loi" de Rachid Bouchareb devait être primé. Ce film avait bénéficié des soutiens hypocrites de Sarkozy, Falco, Fréderic Mitterand, Marc Laffineur et B. Brochand, le maire très hostile de Cannes qui, lors de nos négociations, disait qu'"on allait lui pourrir son festival". 
Notre action avait débuté par un tract retentissant "Croisades sur la Croisette" pour mobiliser nos soutiens. Pendant une semaine, Hervé est venu me chercher en moto au Cannet pour nous rendre, dans des embouteillages monstres, aux réunions à la mairie, où nous retrouvions souvent Lionel Luca, Michèle et Philippe Tabarot et deux agents des RG, autour d'âpres négociations pour arrêter l'itinéraire‌ de notre manifestation.

Le matin de la 1ère projection du film, et devant notre détermination exprimée lors de la dernière réunion à la mairie, nous avons pu obtenir du Président du festival que le film ne représente que l'Algérie (et non franco-algérien, alors qu'il avait été fortement financé par la France et la région PACA socialiste).
L'itinéraire que nous voulions, qui nous faisait défiler devant le palais du festival, sous toutes les caméras, et la place de la mairie, nous avait été autorisé. Le soir de la clôture, nous demandions à exprimer nos "désaccords" si le film était primé !! Frémaux, le Président du festival, nous "rassura", mais nos menaces avaient entrainé de sérieux renforts de CRS...

Adieu HervéIl y a quelques jours, je lui écrivais : "Tiens bon, Hervé, en 2022 nous aurons peut-être la chance de voir "nos vérités reconnues"....
Repose en paix et inspire nous de ton courage.
Jean-Paul Spina

 Retour "IN MEMORIAM"

14 août 2021

L'AVENIR DU "CAILLOU"

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 08 août 2021

Le décret du 30 juin 2021 relatif à la date de la troisième consultation de l’électorat (« restreint ») de la Nouvelle Calédonie doit être annulé !

 

A Monsieur le Pasteur Rodenstein, fondateur de l’association Espoir,

            Il n’y a pas un mois où je n’ai l’occasion de rencontrer à Colmar, l’un de nos compatriotes canaques (ou métissés de canaques). Immanquablement, je pose la question : savez-vous qu’il existe ici un foyer Jean-Marie Tjibaou ? Las ! La réponse est toujours négative.

           Je regrette encore d’avantage l’indifférence de la classe politique, des médias, et de l’ensemble de mes compatriotes quant au sort futur de la population néocalédonienne.

           Souvent les réflexions à ce sujet ne volent pas très haut : « Bon débarras ! » ; « La Nouvelle-Calédonie nous coûte plus chère qu’elle ne nous rapporte ! » Air connu ! Cela rappelle beaucoup l’Algérie de 1962, avec le piteux résultat que l’on connait (il y a aujourd’hui plus d’« Algériens » binationaux qu’alors d’Algériens français – 1 –) !

           Passons sur le cas de l’archipel dit des Comores – plus des 2/3 des originaires des quatre Îles sont français.

Une indépendance de la Nouvelle-Calédonie se profile-t-elle à l’horizon ?

           Après tout – cela du-t-il me déplaire – pourquoi pas ?

           Seulement voilà, que l’on m’explique sincèrement, comment dans les conditions présentes, l’on ne se dirige pas tout droit vers une République bananière – alors justement que les jeunes générations canaques s’ancrent de plus en plus dans la République française – !

           Vous connaissez, comme moi, Emmanuel Tjibaou, qui est venu, il y a quelques années déjà, tout comme sa mère, honorer de sa présence le foyer dédié à la mémoire de Jean-Marie.

           Le 17 septembre 2020, avec trois autres personnalités calédoniennes, il a quelque peu « chambré » un certain Edwy Plenel, « conscience » intellectuelle et morale, pas trop Charlie et proche, entre autres, d’un incertain « frère » Tariq.

           Emmanuel a osé évoquer une posture anticoloniale venue de la métropole. Que n’a-t-il écrit ?

           Pour ma part, je ne crains pas d’affirmer qu’avec quelques autres joyeux drilles de son espèce, Plenel va continuer à s’activer. Il espère enfin l’avènement de la Kanaky mono-ethnique comme son appellation l’indique bien. Le processus devra s’opérer implacablement, quitte à (on me passera l’expression) « saloper » les étapes.

           Hélas ! Le risque de voir se dérouler un tel scénario n’est plus seulement du domaine du rêve (ou plutôt en l’occurrence du cauchemar).

           Si encore, ce qu’on appelle pudiquement la pleine souveraineté des habitants du « Caillou » s’avérait réaliste.

           Pour faire court, posons quelques questions qui bien sûr sembleront incongrues à ceux qui sont habités par des certitudes muries depuis des décennies :

-          Quid des magistrats ? Il y en aura-t-il d’avantage que ceux que j’ai pu repérer à la fin des années 90 sur la malheureuse Île d’Anjouan ?

-          Et les avocats d’affaires locaux, s’ils existent, pourront-ils tenir tête aux requins, aux appétits bien plus féroces que ceux de la Baleine tricolore, qui nagent dans le pacifique ?

-          Quid de la coexistence de la justice de droit commun avec la justice coutumière, de surcroit pas toujours clémente à l’égard du beau sexe ?

-          Quid du personnel de sécurité intérieure ?

-          Quid de l’armée de Kanaky ?

-          Verra-t-on ressurgir le fantôme de Bob Denard ?

-          Et la question de la double nationalité ? Sera-t-elle réservée aux apparatchiks du nouvel État Kanaky et à leurs familles ? Où en est la réflexion à ce sujet, a-t-elle commencé un seul instant ?

           Le chef de l’actuel gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, qui est certainement au moins partiellement conscient de ces problèmes, vient de déclarer que la date prévue de la consultation « n’est pas bonne du tout ».

           La cheffe de file du camp dit loyaliste, Sonia Backes, adopte une position passablement incohérente, entre la tenue du référendum le plus vite possible et pas de référendum du tout…

           Et l’actuel gouvernement français, conscient des limites du résultat de la session d’échanges et de travail, tenue à Paris du 26 mai au 1er juin 2021, que dit-il ? Il prône l’organisation d’un nouveau… référendum avant le 30 juin 2023, pour l’approbation des nouvelles institutions calédoniennes, aujourd’hui des plus nébuleuses…

           Tout cela relève de la plus sinistre farce ! Arrêtons les dégâts et œuvrons à l’annulation du décret paru au JO le 30 juin 2021.

           Ce décret n°2021-866 porte « convocation des électeurs et organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ».

Déjà, l’intitulé en lui-même doit être sanctionné :

-          Il omet de préciser qu’il s’agit de la troisième et en principe dernière consultation en l’espèce. Il est bien évidemment gênant de le mentionner et le gouvernement s’ingénie publiquement à le cacher.

-          Il est question unilatéralement de l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, autrement dit de l’adhésion à la Kanaky – République Kanaque Socialiste – à base mono-ethnique ! (2)

           Un intitulé à caractère neutre aurait dû plus judicieusement faire état de l’organisation d’un troisième et dernier référendum sur la question de l’indépendance éventuelle de la Nouvelle-Calédonie.

           En fait, l’Etat français en vient à tancer les Calédoniens : Comment donc, vous ne voulez toujours pas saisir la perche de la « pleine souveraineté » qui vous est si généreusement tendue ?

           Ajoutons, nonobstant toute autre considération, qu’on ne voit pas comment les Sages du Conseil d’Etat ne pourront pas annuler ce décret, car il contrevient à une des dispositions de l’accord de Nouméa de 1998. Cet accord prévoit expressément un délai de 2 ans entre chacune des consultations référendaires d’autodétermination. 

           Je termine en vous faisant part de mon extrême préoccupation ainsi que de ma détermination à me battre pour une cause noble.

           Je sollicite aussi votre appui, ainsi que celui de toute personne de bonne volonté, pour ne pas laisser en déshérence un dossier qui, je le sais, vous tient à cœur.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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Renvois:

(1) Un petit détail, révélateur entre des centaines d’autres, la porte-drapeau de l’équipe d’Algérie aux JO de Tokyo était française, de Lyon. Va-t-on vers la prolifération de T-Shirts DZ69 comme j’en ai vu récemment en Seine-Saint-Denis DZ93 ?

(2) D’ores et déjà le Ministère des Outre-Mer, chiffre à 70 000 les départs possibles. Très probablement le double avec certainement des camps de « harkis canaques » (originaires de Bélep et Maré notamment).

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30 juillet 2021

LETTRE A madame Nadine VEOUTE HEO

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 juillet 2021

A madame Nadine VEOUTE HEO

Membre du Congrès de la Nouvelle-Calédonie

1 Boulevard Vauban

 NOUMEA

Territoire français de la Nouvelle-Calédonie

UNION EUROPEENNE

 

Objet : Lettre urgente avec accusé de réception

 

Madame la Présidente et très chère compatriote,

Je m’adresse à vous en tant que coprésidente depuis le 22 mars 2013 de la commission spéciale du Congrès chargée de rechercher en commun le drapeau du pays (la Nouvelle-Calédonie bien sûr !).

Pouvez-vous m’indiquer si, depuis la création de cette commission par délibération du Congrès du 27 décembre 2012, les travaux ont permis d’aboutir à une solution relative à cette question, et de façon plus précise quelle est la teneur des discussions s’étant déroulées à cet effet.

Par ailleurs, permettez-moi d’exprimer ma totale approbation au président de votre mouvement l’Union Nationale pour l’Indépendance, depuis peu Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur au moins deux points :

1) Il a tout à fait raison de faire savoir (La Croix du 23 juin 2021), pour la tenue de ce troisième (ouf !) référendum d’autodétermination, que la date retenue « n’est pas bonne du tout ».

2) Je partage également sa très grande inquiétude sur le package décidé à Paris, début juin, qui prévoit la tenue d’un nouveau référendum en juin 2023 (La Croix du même jour).

Je vous saurais infiniment gré de bien vouloir faire connaître le contenu de la présente autour de vous, et plus particulièrement à M. Louis MAPOU.

Sachez également qu’avec quelques amis inquiets de l’avenir de notre pays, Nouvelle-Calédonie incluse, j’envisage très sérieusement d’introduire un recours contre le décret du 30 juin 2021, fixant la date du référendum cette année, ce qui constitue une violation flagrante des accords de Nouméa, exigeant un délai de deux années entre deux consultations référendaires.

MIT BRENENDER SORGE.

Respectueusement,

Votre fidèle serviteur

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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28 juillet 2021

AVEC LE VARIANT KANAKY LE RÉSULTAT EST GARANTI !

(Sollicitons donc l’annulation du décret la date du troisième référendum auprès du Conseil d’État !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 juillet 2021

La perspective de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie doit faire réagir tout citoyen censé et conscient.

Premier rappel : l’avènement d’un Etat intitulé KANAKY, à prééminence monoethnique, c’est la promotion d’un racisme anti-blanc et anti-européen (la création d’un prétendu Eveil Océanien, des plus récentes, s’intitulant indépendantiste et rameutant les voix des Wallisiens et Futuniens établis sur le Caillou, est une bonne indication en ce sens !).

Disons-le carrément, le premier responsable de ce lamentable état de fait est le gouvernement MAUROY, qui par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983, s’est abaissé à déclarer « le peuple kanak, premier occupant du territoire » et qui se voit reconnaitre « en tant que tel, un droit inné et actif à l’indépendance ».

Tout ce qui s’en est suivi, résulte de ce postulat stupide, raciste, anticonstitutionnel, et destructeur de la France, du moins celle que nous admirons et aimons !

N’oublions pas que la restriction du corps électoral (qui touche une bagatelle entre quarante mille et cinquante mille Calédoniens, citoyens français) s’inscrit totalement dans un terrible déni de démocratie, qui, s’il affectait en France métropolitaine des citoyens extra-européens, en quantités comparables, provoquerait un scandale épouvantable !

Une voix, juridiquement bien plus autorisée que la mienne, qui émane du professeur Olivier GOHIN, de l’Université Panthéon Assas Paris II, le démontre magistralement, dans une contribution remarquable de l’éminente revue de l’Actualité Juridique du Droit Administratif, édition du 16 avril 2007 :

« Quand la République marche sur la tête : le gel de l’électorat restreint en Nouvelle-Calédonie ». 

Retenons-en pour l’heure l’essentiel ainsi résumé :

« Dans l’indifférence à peu près générale de la doctrine publiciste, la loi du 23 février 2007 a ‘‘gelé’’ le corps électoral de Nouvelle-Calédonie. Par une réinterprétation de l’accord de Nouméa de 1998, qui confine au mensonge d’Etat, des citoyens français sont privés indéfiniment du droit de vote, qui devient héréditaire sur une partie du territoire de la République ».

Il serait fastidieux d’opérer la longue chronologie de toutes les reptations et lâchetés dont se sont rendus coupables deux des principaux protagonistes de cette déjà longue affaire, à savoir l’Etat français, mais aussi hélas ! les « anti-indépendantistes » ou décrétés tels.

Mon regretté ami Ahmed KABERSELI (1) s’insurgeait, dans le N° 117 de son bulletin Le clin d’œil de septembre 1998 : « Ils charrient (2) ou quoi ? ».

« C’est un raisonnement pour le moins surprenant, cela consiste à dire « comme on va gagner, la minorité va prendre les armes, les règles de la démocratie cesseront de s’appliquer et ce sera la guerre civile ». Donc dès lors, lorsqu’il y a une minorité prête à prendre les armes, il ne faut pas appliquer la démocratie ».

Mon vaillant et parfois vitupérant ami KABERSELI avait touché du doigt un point précis des accords de Nouméa, l’organisation des référendums successifs (chapitre 5 desdits accords) :

« Si la réponse des électeurs à ces dispositions est négative, le tiers des membres du congrès pourra provoquer l’organisation d’une consultation, qui interviendra dans la deuxième année suivant la première consultation et  (je souligne la suite) : si la réponse est à nouveau négative, une nouvelle consultation pourra être organisée selon la même procédure et cela dans les mêmes délais ».

Cela signifie ipso-facto que le troisième référendum doit obligatoirement être organisé durant l’année 2022 et non le 12 décembre 2021.

Compte tenu en outre du resserrement des pourcentages respectifs des non et des oui à l’indépendance, cette question de la date de l’organisation du référendum pour ou contre l’indépendance s’avère fondamentale ! Le flou juridique qui entoure l’organisation effective de l’Etat de KANAKY (formation des magistrats (3), forces de sécurité intérieure…), est une raison de plus pour retarder l’organisation de ce référendum, voire même pour l’annuler totalement. Un report pourrait être mis à profit pour bâtir d’autant mieux l’avenir.

2022 ? Que nenni, avançons cette date à 2021 !!!!

Non seulement les piteux acteurs de cette sinistre comédie s’accordent à organiser un simulacre de processus démocratique, mais en plus ils se mettent au diapason pour enfreindre les règles totalement illégales qu’ils avaient antérieurement gravées dans le marbre de ces fameux accords « jospinisés » de Nouméa.

Un véritable avant-goût de la République bananière de KANAKY, qui sera, on l’espère, moins cruelle que la République proclamée démocratique et populaire d’Algérie !

Cerise sur le gâteau : quoiqu’on puisse reprocher à Jean-Marie TJIBAOU, il avait fort judicieusement insisté pour que les accords de 1988 fassent l’objet d’une consultation nationale.

Respect pour sa mémoire et son sacrifice, donc !

Faisons-en sorte que la sortie des accords de Nouméa et ceux de Matignon fassent eux-mêmes l’objet d’une procédure référendaire nationale.

Sans quoi nous aurons trois consultations pour les habitants du Caillou et aucune pour l’ensemble de la population de la République !

 (1) Un des trop rares militants harkis à s’intéresser à l’Outre-mer français ! Il serait bon qu’une place ou une rue d’une localité du Caillou lui soit dédiée !

(2) Pour être précis, il avait employé un terme encore plus cru !

(3) Cela me fait penser que l’Ile des rattachistes à la France en l’an 2000, Anjouan, ne disposait en tout et pour une population supérieure que d’un seul magistrat.

(Lettre à madame Nadine VEOUTE HEO)

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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16 juillet 2021

LARGAGE MAISON DU CAILLOU

Par Jean-Michel WEISSGERBER

 Colmar le 12 juillet 2021,

Perspective d’avenir biscornue pour le « Caillou » en voie de « largage – maison » par la classe politique française.

Je me pose une question depuis des années : est-il possible de faire pire qu’à Évian, dont on va bientôt célébrer, toute honte bue, l’anniversaire des « accords » ?

Hélas oui ! Avec la nouvelle Calédonie !

Après une prétendue session d’échange et de travail, tenue à Paris fin mai et début juin 2021, Sébastien LECORNU, actuel ministre des Outre-Mer, s’évertue à nous mentir et à nous endormir :

1) Il prétend qu’une période de convergence et de stabilité, prévue du 13 décembre 2021 au 30 juin 2023, va permettre à la France de sécuriser la fin de l’accord de Nouméa ! Afin d’asseoir l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, seront traités (excusez du peu !) les inégalités sociales et économiques, le système éducatif, le bilan de la décolonisation (un nouveau torrent de repentance en perspective !), un travail collectif de mémoire et de réconciliation (et re-repentance heureuse !).

Pourquoi cela n’a-t-il pas été accompli depuis la poignée de main LAFLEUR-TJIBAOU ?  (chef canaque mort français !).

Au fait, si l’indépendance l’emporte avec une seule voix, la France n’a plus rien à dire…

 

2) Personne ne tique concernant une question cardinale : qui bénéficiera de la double nationalité ?

C’est clair : resteront Français les Caldoches et assimilés, et deviendront citoyens Kanakes d’office tous ceux qui relèvent du droit coutumier !

Pas très constitutionnel et égalitaire, mais nos antiracistes et anticolonialistes indécrottables ne protesteront pas !...

Et puis, bon courage à la jeunesse Canaque, qui avec un passeport flambant neuf, avec le label Kanaki, fabriqué en Chine (c’est moins cher), affrontera les difficultés du monde moderne et les requins qui s’abattront sur le « Caillou » !

Voilà où l’on en sera après le voyage éclair de Rock VAMYTAN, tenu secret au lendemain des résultats du deuxième référendum, ayant vu se rétrécir la masse des voix loyalistes, déjà passablement malmenée avec la scandaleuse restriction du corps électoral.

Alors, avec moi dites NON à la forfaiture et à la trahison !

Jean-Michel WEISSGERBER , Patriote français au combat depuis un bon demi-siècle.

Article transmis par Maurice Calmein

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26 juin 2021

NATURE DE LA GUERRE DALGÉRIE

Par Jean François PAYA

DÉBAT TOUJOURS ACTUEL / POINT DE VUE

            Dans la tradition Française on ne commémore que la fin des guerres victorieuses et en même temps le souvenir des victimes surtout militaires (“morts pour la France”) Le PCF à l'origine de la célébration du 19 Mars victoire de "la paix en Algérie"( célébrée en Algérie "fête de la victoire" ) par associations interposées à voulu jouer sur cette sensibilités avec une antériorité à la loi du 10 Juin 99qui reconnaît une fin de guerre d'Algérie le 2 Juillet 62.
           En dépit de cette loi et du fait qu'il y ait 534 déclarés “Morts pour la France ” par la guerre d'Algérie jusqu'à décembre 1964 ! Des milliers de victimes civiles et ex supplétifs tués et disparus en dépit des accords violés du cessez le feu du 19 Mars; cette date rejetée par le président Mitterrand c'est ancrée dans la gauche parlementaire voir une partie de la droite et le parti Présidentiel alors que le PC est réduit à la portion congrue ! A part évidemment critiquer et combattre la célébration du 19 Mars faut il commémorer une “fin de guerre” pour l'Algérie ? S'incliner devant les victimes à des dates symboliques bien sur donner une signification tangible au mois de décembre ? Sur la base des derniers “Morts pour la France” de 1964 cités plus haut englobant les victimes civiles et harkies les précédent (récupération Loi commémorative du 5 Décembre).
C'est la vie qui tranchera chacun agissant selon les circonstances et le terrain l'essentiel étant de contrer la date incongrue du 19 Mars 62 !

POUR UN DÉBAT HISTORIQUE SEREIN.

           Avant de commencer une étude autant que possible sereine et objective sur un aspect de la guerre d'Algérie, il conviendrait, avant d'employer des qualificatifs à base idéologique, de replacer toutes les diverses composantes de ce conflit dans leur contexte.
L'OAS fut un des éléments inéluctables dirons certains, de ce conflit, vu les atermoiements et les roueries du pouvoir gaulliste Français mais aussi la crainte qui se révélera justifiée de se voir chassée de chez elle de la part de la minorité Européenne. Ici les sentiments rationnels n'ont plus de prises et l'action de l'OAS devient partie du contexte historique mais, aussi bien que celle du FLN et de ses diverses composantes et oppositions musulmanes, pas plus aussi que celle des forces armées Françaises, car la guerre d'Algérie comme l'a démontré le professeur Pervillé fut une triple guerre civile : Franco-algérienne:/ Algéro-Algérienne/ Franco-française en une sorte de guerre de sécession à l'envers.
           On estime le nombre global des victimes entre 350.000 et 400.000 dont 105.000 après le ” cessez le feu ” du 19 Mars et l'indépendance (harkis et familles inclus) du fait du FLN et 2700 du fait de l'OAS soit entre 0,77% et 0,66% du nombre total des victimes. Certes toute victime est une victime de trop surtout lorsqu'elle survient après la fin du conflit.
Rappelons que ce dernier prit fin officiellement pour la France le 2 Juillet 1962 à la suite d'un vote unanime du parlement de la loi du 10 Juin 1999 qui reconnut l'état de ”guerre” en Algérie et l'attribution de la carte du combattant jusqu'à la date précitée.
           L'OAS dernière venue dans le triptyque pour une analyse objective fut la résultante difficilement évitable du sentiment de trahison ressenti par les partisans de l'Algérie Française et d'abandon par la majorité des Français d'Algérie qui n'avaient aucune confiance quant aux ”garanties” proposées par le pouvoir Gaulliste et le FLN. La suite leur ayant donné tragiquement raison.
           Tenant compte de tous ces préalables, les qualificatifs péjoratifs en histoire deviennent des catégories idéologiques utilisées indifféremment suivant le camp dans lequel on se trouve. Mais sur le plan concret de la légalité, toutes les exactions de part et d'autre furent l'objet d'une amnistie réciproque incluse dans les ”accords d'Évian” jusqu'au 19 Mars 1962. Les actions suivantes furent ensuite amnistiées jusqu'au 2 Juillet 1962 par la France et les protagonistes même réhabilités par une loi votée en 1982 sous l'impulsion de François Mitterrand.
Voilà tout simplement un rappel des faits utiles indispensables pour un débat historique serein.

           En Mai 2009 un responsable Français aux anciens combattants saurait fait une déclaration surprenante relative à la reconnaissance par la France de "la guerre d’Algérie" comme reconnaissance d’un État Algérien qui n’existait pas avant le 3 Juillet 62 ! " La Guerre d’Algérie étant alors une guerre entre 2 Nations et 2 Armées "
Il faudrait se demander si cette notion de guerre qui admet que l’Armée d’un des deux belligérants se trouvait à l’abri de frontières voisines (Maroc Tunisie) pouvant intervenir alors que l’autre ne le pouvait pas ? Y a-t-il eu des situations similaires dans l’Histoire ?
D 'autre part y a-t-il eu en cas de guerre avec un état étranger ? La tolérance de soutien ouvert à cet état comme ce fut le cas en France envers la nommée rébellion en Algérie ?
           En principe un "état de guerre" suppose des règles strictes et draconiennes avec la notion "d’intelligence avec l’ennemi" sévèrement réprimée ! Dans tous les cas le cessez le feu du 19 Mars 62 fut un Armistice avec des similitudes de responsabilités comme celle de De Gaulle / Pétain sauf que ce dernier avait l’excuse présumée de la défaite.

           Maintenant une des caractéristiques de cette guerre d'Algérie fut l'utilisation des méthodes terroristes. Ce terrorisme qu'il faut distinguer des actions de francs-tireurs légitimes où pas contre des forces armées où des opposants et adversaires civils ciblés (le plus souvent non ciblé employé par le FLN) il a comme objectifs soit de provoquer la répression contre une catégorie de population avec parfois des signaux de cruauté militairement inutiles ! (Amorcer le processus) faire peur / faire infléchir la politique de l'adversaire / faire fuir (nettoyage ethnique).

           Toutes ces propositions furent appliquées en Algérie avec une victoire apparente qui fit recette dans le Monde accompagnée d’un changement qualitatif l’apparition de plus en plus de “volontaires de la mort” fanatisés improprement nommés “kamikazes” du nom de combattants Japonais qui ne s’attaquaient qu’a des objectifs militaires ! EN RÉALITÉ LA GUERRE D'ALGÉRIE FUT A NOTRE AVIS MALGRÉ LA CARTE DU COMBATTANT UNE GUERRE CIVILE COMPLEXE A LA FOIS FRANCO/ALGÉRIENNE MAIS AUSSI ALGÉRO/ALGÉRIENNE ET DE PLUS FRANCO/ FRANÇAISE EN UNE GUERRE DE SÉCESSION INVERSÉE” comme l'exprimait justement dans un article le professeur Pervillé *

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2010/11/13/19596242.html

COLLECTIF ÉTUDES HISTORIQUES PN JF PAYA A/C

Pour info  Nationalisme et Islam durant la guerre d'Algérie

            La force locale après les accords d’Évian (mars-juillet 1962)

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

15 juin 2021

COMMÉMORATION DU 5 JUILLET 2021 A PARIS

Commémoration du 5 juillet 2021 à ParisD'autres RDV connus:

AIX EN PROVENCE : 11 heures / Cimetière Saint-Pierre / Dépôt de gerbes au Mémorial National des Français d'Algérie

MARIGNANE : 11 heures / Cimetière Saint -Laurent Imbert / Cérémonie -dépôt de gerbes à la stèle des fusillés Martyrs de l'Algérie Française

SAUSSET LES PINS : 11 heures / Cérémonie - dépôt de gerbes Monument aux Morts Jardin des Souvenirs ( Mairie)

MARSEILLE - Attention mardi  6 Juillet - 17 heures / Messe en la Basilique du Sacré-Coeur 81 avenue du Prado pendant la cérémonie dépôt d'une gerbe collective

Bien  d'autres cérémonies sont prévues ce jours là, veillez à contacter les Amicales ou autres Associations de votre secteur.

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

10 juin 2021

ALGÉRIE 62 SUR LA FORCE LOCALE EN GÉNÉRAL

Et sur Oran le 5 Juillet EN PARTICULIER

Par Jean François PAYA

Dès l'Indépendance les troupes de l'ALN intérieures comme extérieures reçurent l'ordre de "phagocyter" et " d'épurer les éléments de la force locale de grès où de force mais plusieurs se soumirent "spontanément" sans résister (relevé en archives) En tout cas pour l'ALN d'Oujda objectif les empêcher de remplir leur rôle de maintien de l'ordre sous la direction de l'Exécutif Provisoire et donc des préfets en poste.

Dès le mois d’avril 1962, 114 UFL (unité de force locale) sont constitués par des unités de l’armée française, à partir de regroupement d’éléments Nord-Africains incorporés en qualité d’appelés du contingent ou d’engagés volontaires renforcés par des hommes des groupes de sécurité et des auxiliaires de la gendarmerie.  Numérotées de 400 à 514, il est prévu que chacune doit compter un effectif de 202 hommes, soit 3 officiers dont un musulman, 22 sous- officiers dont 6 européens, 177 hommes dont 17 européens.  Elle est articulée en quatre sections de 45 hommes chacune et une section de commandement de 22 hommes.  En théorie, les personnels européens doivent être désignés parmi les volontaires, mais à défaut sont pris d’office parmi ceux qui ont encore cinq mois de séjour à effectuer.

Le 21 avril 1962 la force locale est mise officiellement à disposition de l’Exécutif provisoire qui doit siéger jusqu’à la date de l’indépendance et présidé par Abderrahmane Farés Les éléments européens les plus nombreux sont finalement des appelés, qui prennent leurs nouvelles fonctions sans avoir reçu l’information nécessaire à leur mission, et si la plupart font preuve d’une parfaite neutralité  à l’égard des personnels musulmans, la réciproque n’est pas toujours  aussi évidente  avec ceux qui étaient leurs adversaires de la veille, et les appelés Algériens qui attendent impatiemment  l’indépendance du pays. L’ambiance est aussi en fonction de la façon dont la guerre s’est déroulée sur chaque secteur de compétence et on peut noter par exemple que les tensions ont été moins fortes dans le Constantinois que dans l’Oranais ou l’Algérois. Le flou qui entoure l’emploi des UFL vient encore en rajouter à l’incertitude du sort des Européens désignés d’office.  

INSTALLATION DE LA FORCE LOCALE LE 21 Avril 1962 à ALGER                     

https://www.ina.fr/audio/PHD94017840   France inter Actualités

En théorie si la Force Locale est à disposition des préfets, les militaires restent en principe diversement sous les ordres de leur hiérarchie d’origine. À partir du mois de juin 1962 les choses se compliquent encore avec le relatif désintérêt de plusieurs chefs de corps pour ceux qu’ils ont pourtant eux -mêmes désignés pour servir dans ces UFL complètement largués pour les supplétifs !  

POUR LA VILLE D'ORAN LE 5 JUILLET 1962 3 UNITÉS DE LA FORCE LOCALE SIGNALÉES

 VOIR SUR LE BLOG CITE relatif aux unités UFOL (force locale d'Évian) " Le pire était encore à venir. Les derniers de jours de juin certains chefs de corps se désintéressèrent complètement du sort des appelés qu’ils avaient affectés dans des UFL et n’organisèrent pas leur rapatriement vers les unités de l’armée française. Selon les témoignages rassemblés sur leur site internet certains de ces militaires français furent séquestrés par des foules en délire, molestés par des « résistants de la dernière heure ». Surtout certains, dont le nombre est difficile à préciser, furent ENLEVÉS ET DISPARURENT A JAMAIS

Sources et références http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/force-locale-avec-le-6eme-rta.html

A méditer (pour les chercheurs) sur la disparition la veille d’une unité entière du 6em RTA transformée en UFOL 512 (force locale) avec leurs officiers (rapatriés in extremis en catimini) preuve d'une intervention préalable de l'ALN du Maroc déjà infiltrée à Oran sans aucune trace aussi dans les archives "forces locales" (inexistantes).

CERTAINS CORRESPONDANTS NOUS DEMANDENT NOS SOURCES ET RÉFÉRENCES SUR LA DISPARITION DE CETTE UNITÉ ET NON SIGNALÉE DANS LES ARCHIVES CLASSIQUES. (JMO FAF/ORAN JUILLET 62)

Ce n'est pas la seule lacune pour cette période !

UFOL 512 ISSUE DU 6EM RTA DE TLEMCEN   Capitaine NEVEU, Lieutenant Margolis Basée dans une école et isolée des forces Française dans le quartier de la Marine à Oran.

Fatalement beaucoup d'omissions dans les archives officielles en restant dans ce cadre du "Maintien de l’Ordre" beaucoup de casuistique dans les fameux JMO (journaux de marche et d opérations) des différentes unités. Que dire du renseignement officiel par les 2em Bureaux, beaucoup de paperasse et de tris pour une utilisation "opérationnelle" beaucoup de "Blancs" et de relations orales forcement non archivées. Pour en revenir au 5 juillet certaines actions contrevenant aux ordres n'ont pas été signalées ou édulcorées comme la disparition la veille d’une unité entière du 6em RTA transformée en UFOL (force locale) avec leurs officiers (rapatriés in extremis en catimini ! Il faudrait voir aussi les archives des autres armes et notamment marine (pour le renseignement) et de la Gendarmerie dont certains éléments furent contraints de rester après l’Indépendance pour formation de la gendarmerie Algérienne

UFOL 502 ISSUE DU 21EM RI plus de relation avec son unité d'origine vraisemblablement après le 5 juillet selon témoignages par l'ALN intérieure sous l'autorité du Capitaine Bahti évolua effectivement lors de la manifestation du 5 juillet 62 à Oran. Vue sur le film d’Yves Courrière (la guerre d'Algérie) près de la place Karguentah après les premiers coups de feu (apparemment seule l’unité ex UFOL vue dans les rues d'Oran). Un seul officier le lieutenant Bechouche rapatrié sans ses hommes.

UFOL 430 COMPAGNIE ISSUE DU 30EM BCP Basée à Sanchidrian à l'ouest d'Oran prés de son unité d'origine ne put être circonvenue de grés où de force par une unité ALN comme la 512 UFOL la 430 du lieutenant Khélif qui ne suivait pas le défilé mais resta placée près de la nouvelle préfecture après le début des incidents sans intervenir en centre-ville.

 Le lieutenant Khélif militaire de carrière AC/ d’Indochine rapatrié sans ses hommes !

Mise au point.  Khélif commandait une compagnie composée de musulmans issus des Tirailleurs qui avait été classée UFL c’est à dire force locale peut avant le scrutin du 1er juillet pour compenser les défections lui a permis d'intervenir en toute légalité le 5 juillet quant aux appelés dans les cantonnements à part ceux des écoles du centre-ville beaucoup ne savaient même pas ce qui se passait au centre-ville et les JMO sont souvent incomplets

Commentaire posté le 05 août 2015

ACTION EXCEPTIONNELLE D'UNE UNITÉ MILITAIRE FRANÇAISE à ORAN le 5 juillet 1962           

Des ordres écrits qu'ils avaient dû signer leur enjoignant de ne pas bouger de leur cantonnement avait été donné aux officiers qui commandaient les 12 000 soldats, gendarmes et C.R.S. répartis dans chaque quartier de la ville d'ORAN. Le Lieutenant KHÉLIF et sa compagnie étaient stationnés dans le secteur d'ORAN ce 5 juillet 1962.

En fait sa compagnie était devenue l'unité 430 des forces locales de l'ordre Algériennes, et ce lieutenant était sous l'autorité de L'exécutif provisoire Algérien, depuis avril 1961 il avait refusé cette perspective mais de ce fait pu intervenir le 5 juillet comme la 502 UFOL dans une position ambiguë mais courageuse.

NB /Nous n'avons pas de précisions sur le devenir de tous ces membres de la Force Locale qui devaient rester à la disposition de l'exécutif Provisoire Algérien après l’indépendance ? selon certaines infos les forces locales ont été  absorbés après contrôle dans l'une ou l'autre ALN et Wilaya.

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2010/11/13/19596242.html

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30 mai 2021

LE CAILLOU

(nonobstant la dive bouteille) doit, avec ses belles mélanésiennes s’ancrer dans la France

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 mai 2021

         Au fond, les Calédoniens, ne sont-ils pas plus « vieille France » que nous, les Métropolitains ?

D’abord, relevons que Nouméa, avec ses boutiques du meilleur chic, semble bien loin de sombrer dans une américanisation du plus vil effet.

         Ensuite, bien loin d’être gangrénée par divers trafics de drogue, la Grande Île et ses satellites restent une terre de consommation d’alcool, tout ce qu’il y a de plus « franchouillarde » - avec quelques inévitables excès.

         Nous avons appris très récemment, qu’un homme a été condamné en comparution immédiate le 25 mai 2021, à un an de prison ferme, pour agression à l’encontre de Paul NEAOUTYINE, président de la Province Nord et maire de Poindimié. L’individu était en état d’ébriété, lorsqu’il s’en est pris au président en question.

         Des incidents liés à une surconsommation d’alcool semblent « coutumiers » (si l’on peut ainsi l’écrire) pour assez bon nombre de Néocalédoniens.

         J’ai pu relever (L’Alsace du 27 mai 1990) l’existence de bagarres entre six appelés (cinq canaques et un caldoche) et des Maghrébins au quartier Drouot à Mulhouse. Le président de l’Amicale des Algériens, à l’époque, évoquait « un acte raciste et xénophobe commis par des soldats français ». Deux ans plus tôt, des faits semblables s’étaient produits dans le même quartier.

         L’alcoolisme sur le « Caillou » semble donc récurrent et il est permis de douter que l’avènement de la Kanaky, s’il doit avoir lieu, y change grand-chose.

         Par contre, je puis assurer que l’indépendance, si jamais cette catastrophe devait se produire, n’augurerait rien de très bon pour le statut de la femme « kanake » !

         Reportons-nous à la photographie récente des membres du gouvernement indépendantiste (qui peine au surplus à s’installer !) : pas une jeune femme canaque souriante et pétillante !

         C’est tristounet au possible et cela augure très mal de la place de la femme canaque dans l’évolution, si elle doit se faire, d’une déjà très incertaine République Kanake socialiste.

         Et puis, soyons sérieux, qu’est-ce qui est prêt pour le transfert des compétences régaliennes en cas d’indépendance ?

         Combien d’avocats d’affaires ? Combien de juristes en matière de droit international ? Et de professeurs de médecine (à même de faire face aux besoins sanitaires) ?

         Y a-t-il de quoi constituer une armée kanake, une gendarmerie kanake ?

         Les jeunes kanakes semblent bien moins enracinés dans les certitudes que les anciens (beaucoup moins confrontés au monde moderne), qui eux, réagissent, comment ne pas les comprendre, « sentimentalement » !

         Le Point du 23 octobre 2018 : Lina WAKA-CESU originaire de Poindimié, balance entre le oui et le non : « Je me sens aussi fière d’être kanake que française ».

         Rowina DOKUNENGO, étudiante en criminologie, rappelle que c’est la Nouvelle Calédonie qui a aidé financièrement le Vanuatu, Etat voisin indépendant lorsqu’il a été touché par un cyclone. « Si on est indépendant qui nous donnera de l’argent ? ».

         Tout le problème est là : les finances !

         La Province Nord de M. NEAOUTYINE est dans un gouffre abyssal de ce point de vue !

         Tout compte fait, avons-nous le droit d’abandonner toutes ces magnifiques filles des îles, les Maryline, Mélyssandre, Ninette, à un bien triste sort ?…

         Eh… Merluche va-t-on se priver de plus de 100 000 Français de couleur, parfaitement francophones et aux prénoms oh combien assimilés à notre culture profonde, oserais-je le dire, passablement chrétienne !

         Alors, j’irai prochainement sur le Caillou pour leur chanter : « Ne me quitte pas ! Il faut oublier ! »… à la Brel et à la Nina SIMONE !

         Qui veut m’accompagner ? Eh ! Les gars, gaillards et galants, pour conter fleurette à qui de droit ! Nos très chers compatriotes kanakes resteront français ! Disons-le leur et n’oublions pas :

         Bien mal Kanaky ne profitera jamais !

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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30 mai 2021

POURQUOI LE FLN

, désastre absolu, conserve-t-il tant d’adeptes ?

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 25 mai 2021

         C’est un mystère : nombre d’observateurs et de commentateurs dès qu’on aborde la question algérienne s’interdisent toute remise en cause fondamentale du dit Front de Libération Nationale.

         Romantisme, incapacité d’accéder à la maturité intellectuelle qui sied à un jugement raisonnable ?

         Je suis enclin à le penser, ne serait-ce qu’en songeant à la réaction de mon ancien prof de « philo » prénommé Jean-Luc, aujourd’hui octogénaire, qui lors de notre dernier entretien téléphonique dévia vite la conversation lorsque j’abordais le sujet de l’actuelle répression sévissant dans l’Algérie de TEBBOUNE.

         L’esprit F-L-Haine (contre la France avant tout) n’a jamais cédé un pouce de terrain sur le devant de la scène politique et médiatique, alors que le peuple algérien reste imprégné et malade de la France.

         Jean-Luc, le ci-dessus prof de « philo » au « Bartho », lycée d’excellence des fils (ou non) de bonnes familles colmariennes, nous tartinait plus que de raison, de la prose des pères « verts » (1) SARTRE et Paul RICOEUR (le mentor – tiens ! tiens ! de qui vous voyez !).

         Il me semble qu’à l’époque il faisait effrontément l’éloge du « facho » BLANCHOT, qui lui s’est dédouané de son attitude pendant l’Occupation ou pensait le faire en assurant la rédaction du fameux manifeste des 121, qui déboucha en Algérie, sur la paix (des cimetières) que l’on sait.

         Encore aujourd’hui tant trop d’esprits se trouvent imprégnés par ce discours apologiste du FLN.

Il en est ainsi également pour mes deux détracteurs à ma contribution à RL du 3 mai 2021 (relative à BLANCHARD et Mohammedi SAID) : un dénommé CARRASCO et un incertain Rud LAROSSI.

         Je leur réponds brièvement et ils seront bien en peine de me répliquer car mes références sont des articles de l’Humanité, quotidien, peu suspect de nostalgie « Algérie française ».

-          L’Humanité du 15 février 2021, article de Nadjib TOALBIA : « Walid, torturé par les barbouzes du régime » (il est question même de sévices sexuels) pour une simple manifestation de rue et non pas pour des actes de terrorisme, comme à Alger en 1957. L’armée et la police française étaient-elles allées aussi loin ?

         Cher M. CARRASCO (qui semble le plus accessible à un véritable débat) croyez-vous vraiment que (je vous cite) la France a fait mille fois pire ?

         Rud LAROSSI comment, quant à vous, osez-vous avec un extraordinaire toupet défendre l’indéfendable et écrire que Mohammedi SAID était « un grand soldat honorable » ?

         Relisons un article de l’Humanité du 30 juillet 1997 : « Algérie la hache, le couteau et le gaz ».

         « En 1991, Mohammedi SAID, ancien officier SS et membre de la direction du FIS, déclarait que pour assainir le pays, il faudra liquider deux millions d’habitants. Les massacres perpétrés par le GIA s’inscrivent bien dans une telle optique ».

         Tout autre commentaire paraitra superflu !

(1) Le vert du drapeau algérien, représentant comme on le sait la couleur de l’Islam !

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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30 mai 2021

MESSE BASSE A L'ELYSÉE

Sur le sort de la communauté harkie

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 25 mai 2021.

          Le 10 mai 2021 s’est tenue à l’Elysée, en présence d’Emmanuel Macron, une réunion d’une heure et demie pour aborder la question d’une loi de réparation concernant la communauté harkie. Pour le moment, « y en a pas bezef » à la connaissance du public… Pourtant, cette audience est censée être le premier pas vers une juste reconnaissance (enfin !) pour une communauté honteusement sacrifiée (1). Seul le site Harkis Dordogne a très brièvement évoqué une rencontre où quatre autoproclamés représentants des harkis se sont soumis (je cite) à « un devoir de confidentialité ». Ces quatre illustres « pénitents » sont les ci-après nommés Serge Carel, Mohand Hammoumou, Claire Tassadit Houd et Dalila Kerchouche.

         Lorsque l’on sait que le dit Hammoumou a accepté de passer sous les fourches caudines des sieurs Harbi et Stora (tiens tiens !) lors de la publication de l’ouvrage « La guerre d’Algérie-1954-2004 » (2), il y a de quoi être à la fois inquiet et scandalisé. Et il y en a qui s’imaginent que le temps des « béni oui-oui » et des notables est définitivement révolu…  Lorsqu’on lutte pour faire aboutir une revendication claire et légitime, il n’y a strictement rien à cacher !

         Les harkis ne peuvent plus être les dindons d’une farce dont les principaux protagonistes apparaissent être jusqu’à présent l’Etat français et les clans d’outre-Méditerranée…

         Pour conclure, je ne peux que me référer à la haute autorité de Boualem Sansal qui, dans la revue l’Arche de mai-juin 2021, proclame fort justement : « La réconciliation est pour tous ou pour personne ». L’ami Boualem souligne très opportunément qu’en ce qui concerne l’abandon des pieds-noirs et des harkis, « la France a fait montre d’un cynisme qui de nos jours la ferait condamner pour génocide contre l’humanité par la justice internationale ».

(1)   24000 juifs français martyrisés, au moins quatre fois plus de musulmans français. Assurément, le scandale majeur de la Cinquième république !

(2)   Page 12 : « Nous devons nous distancier du texte de Mohand Hammoumou et Abderhamen Moumen sur les harkis, dont l’analyse se fonde sur la négation du fait national algérien ».

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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22 mai 2021

RAPPORT AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUR LA JOURNEE DU 5 JUILLET 62 à ORAN

Par Jean François PAYA

            Le rapport demandé par le Président de la république, à l'Historien Benjamin Stora sur l’état des lieux concernant l’histoire et les mémoires de la guerre d’Algérie préconise «la mise en place d’une commission mixte d’historiens Français et Algériens pour faire la lumière sur les enlèvements et assassinats d’Européens à Oran en juillet 1962 "Donc singulièrement sur la journée du 5 Juillet 1962 dans cette ville !

Par JF PAYA auteur présent à Oran

           Certains correspondants nous demandent  encore une fois de synthétiser sur la base des nombreux documents existants et de nos témoignages de terrain les tenants et les aboutissants tragiques de cette journée "charnière " du 5 juillet 1962 à Oran  L'INDÉPENDANCE  DE L'ALGÉRIE Reconnue officiellement par la France à compter du 3 Juillet 62 suite au référendum du 1 er Juillet 62 "Ben Bella a perdu la partie" Télé Française la veille du 3 juillet entrée à Alger du GPRA; donc commentaires erronés donnant ce dernier "ayant gagné la partie" et l’ALN des frontières se soumettant au GPRA "dans cette course de vitesse " pour le pouvoir, ce qui a certainement favorisé les manœuvres de l'état-major de l'ALN explicité ci-dessous et la fausse neutralité préconisée par le pouvoir Gaulliste Français et le gel de l'armée FAF qui en réalité avantage le clan Benbelliste même un Historien débutant comprendrait cela !

https://www.ina.fr/video/CAF97505631/algerie-l-independance-video.html

           Le statut des Forces Armées Françaises découlait de la déclaration relative aux problèmes Militaires jointe à l'accord de cessez le feu (JO du 20 Mars 62) ---leur mission essentielle étant de contribuer par leur présence etc… Elles devront être en mesure d'intervenir pour porter secours en cas d'agression aux ressortissants d'origine Européenne ou se réclamant de la nationalité Française ---(sic)---------

           Mais nous avons déclaré : cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place mais se voit signifier (illégitimement) son remplacement par Lahouari Souiah (Benbelliste notoire) désigné arbitrairement par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet ! normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian une directive de l'Exécutif provisoire d'Alger seul habilité à nommer les préfets et non obtempérer à une directive émanent d'un membre soumis à l'autorité de Boumédiène (démis par le GPRA )et de Ben Bella ;c'est bien pour cela que ce dernier le régularisera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre (archivé) après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger!" CONSÉQUENCES LOURDES le Préfet Français en place encore représentant selon les accords d'Évian "l'Exécutif Provisoire " seule autorité légale en Algérie aurait dû devant la carence de “la force locale” et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants (De plus : pas pour" régler un problème entre Algériens")

           Ni le préfet Français ni le général Katz n'ayant suivi cette procédure on peut légitimement douter qu'ils l'aient fait sans l'ordre au moins verbal de l'autorité Française supérieure ! à quel niveau ? (Ce qui fait douter de la pseudo neutralité Française)

           Un Témoignage très intéressant nous dit "à 10 H le nouveau préfet d Oran n'est pas encore nommé (normalement par l'exécutif d'Alger)

           Singulier le préfet d'Oran Lahouari Souiah n'a pas été désigné primitivement par l'exécutif provisoire mais dès le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya V (Oranie) inféodé à l EMG d'Oujda. Lettre au Préfet d'Oran “sortant” qui fait ses bagages dixit JP Chevènement, l’officier détaché à la préfecture) (sources Archives et Historien Algérien Omar Carlier)

           NB : Pour procédure et exemple suivi scrupuleuse des Accords d'Évian : selon art 24 titre VII le 26 Octobre 62/ A Farés remet les pouvoirs de l'exécutif provisoire au président de l'Assemblée Nationale F Abbas.

           En ORANIE la willaya V appendice de l'ALN d'Oujda, était surtout composée de ralliés de la dernière heure et de déserteurs de la Force locale musulmane. Il faut souligner qu'en ORANIE les katibas de l'intérieur avaient été pratiquement anéanties par l'Armée Française. Le chef de cette willaya, le colonel Othmane acquis à Boumediene, préconisa des défilés de manifestations encadrés dès le 3 Juillet, y compris à Oran où 4 à 5 katibas (compagnies) de l'ALN locale reconstituée après le 19 Mars, défilèrent à la limite des quartiers musulmans. Il en fut de même dans toute l'Oranie sans incident notable.

           A Oran un "comité de réconciliation " avait été créé avec des notables Européens, et les derniers commandos de l'OAS voguaient vers l'Espagne avec l'accord tacite des autorités, tandis que les Européens, résignés participaient en majorité au référendum du 1er Juillet pour des raisons évidentes de sécurité. Armée des frontières contre GPRA Mais pour radio Alger, de nouvelles manifestations furent demandées par le GPRA pour le 5 Juillet, destinées à le " faire valoir ". Cette manifestation à Alger devait être présidée par Ben Khedda et Krim Belkacem les ennemis jurés de Boumediene et de Ben Bella. Pour les conjurés d'Oujda qui allaient ensuite s'installer à Tlemcen, cela ne pouvait se passer ainsi.

           Il leur fallait démontrer que les partisans du GPRA n'étaient pas capables d'assurer l'ordre tout en conjurant le risque d'une enclave européenne dans la zone Oran - Oran Mers el Kébir. Mais surtout ils préféraient avoir un prétexte pour faire intervenir massivement cette armée des frontières sans paraître faire un coup d’État. Bien sur la population ne comprenait rien à ce qui se passait et nous l'avons vue après le 5 Juillet, le long de la route Tlemcen Oran acclamer ces troupes, casquées, équipées de neuf, qui étaient supposées aller combattre l'OAS à Oran.

           Mais une fois sur place, elles mirent surtout au pas leurs opposants et les éléments musulmans perturbateurs que la provocation avait déchaînés  Au départ un défilé pacifique Il faut signaler qu'à l'intérieur de l'Oranie bien tenue en main par les Ben bellistes, aucune manifestation pour le 5 juillet n'était prévue mais difficile de contrecarrer l'appel du GPRA diffusé par Radio Alger ;surtout à Oran, où les éléments anti-état-major étaient influents parmi certains cadres intellectuels FLN, syndicalistes UGTA et scouts Musulmans avec un vieux fond messaliste persistant et une question lancinante : "Où était cette armée de parade pendant les années de braises ? " Aussi ces responsables s'empressèrent-ils de suivre les consignes d'Alger, alors que le capitaine Bakhti représentant la willaya V et parachuté à Oran après le 19 Mars, avait prétendu " que rien n'était prévu à Oran " où l'activité reprenait. Des banderoles significatives furent préparées, telles " Non au culte de la personnalité “ ” Un seul héros le peuple " parmi les slogans habituels aux " martyrs de la révolution " allusions à peine voilées contre le groupe dissident d'Oujda, sibyllines pour la population mais moins pour les journalistes qui couvraient l'événement dont beaucoup se réfugièrent ensuite dans le bâtiment de " l'Écho d'Oran " durant le reste de la journée.

           Les pompiers pyromanes de l'ALN, bien sûr, nous n'aurons jamais un ordre de mission signé de Boumediene. Mais Mohamed Harbi a écrit : L'état-major a une vue cynique des choses, il désire ruiner l'autorité du GPRA avec Ben Bella, il ne reculera devant aucun procédé pour se saisir du pouvoir. Et le garder...La suite l'a prouvé ! S'il était besoin d'autres preuves de ces assertions, la crise ayant éclaté au grand jour, nous avons retrouvé dans la presse des communiqués moins confidentiels que le nôtre : tandis que le groupe de Tlemcen faisait appel à l'état-major pour rétablir l'ordre et la sécurité à Alger, un communiqué des willayas III et IV " accusait un réseau dirigé par Yacef Saadi de tirer sur les djounouds, espérant profiter de la confusion pour occuper la capitale et préparer l'arrivée des bataillons de l'ex état-major (Le Monde). Ils ne purent y pénétrer que le 9 septembre. Idem un message " gêné-super " de l'armée française signale des tirs et des provocations dans les quartiers de l'Agha et des facultés à Alger des cris incriminant l'OAS auraient aussi été entendus ! Mais le procédé qui avait si bien réussi à Oran fit long feu. Après l'occupation d'Oran cet ALN du Maroc progresse vers Alger où elle ne put pénétrer que le 9 septembre avec de durs combats contre les troupes fidèles au GPRA au niveau d'Orléansville

           A Oran l'avancée de l'ALN du Maroc (qui dût cependant réquisitionner camions et bus privés) venue rétablir l'ordre en pompiers pyromanes avait été avalisée par un GPRA abusé qui dans un communiqué du 6 juillet, annonce une attaque de l'OAS  avancée dans un premier temps par les Benbelliste d'Oran, argument vite abandonné pour incriminer ensuite des bandes anarchiques 

           Une fois de plus il y a bien eu le 5 juillet un coup monté (rumeur propagée par certains FLN (faction Benbelliste sur un retour des commandos OAS) provocation pour exciter la foule musulmane avec les tirs de comparses (derniers témoignages reçus) et confirmation des massacres et désordre pour faire intervenir l'ALN extérieure avec CARENCE DES AUTORITÉS FRANÇAISES conduisant de facto à cet objectif !

https://histoirecoloniale.net/le-5-juillet-1962-a-Oran-par-Jean.html    Effectifs de l'Armée Française à Oran le 5 Juillet 62

           Derniers faits : l’enregistrement de Monseigneur Pierre BOZ (ci joint) en poste à Oran où en 1962 il sera l'assistant de Monseigneur Lacaste évêque d'Oran dirigeant du secours catholique. il participe à des négociations avec un représentant officieux des autorités Française M Soyer, afin de faciliter le départ des commandos de l'OAS-Oran dont une partie quitteront Oran, à bord du bateau le «Ville d'Alger» à destination de Marseille, déguisés en brancardier de la Croix-Rouge. Négociations en rapport de force suite à l'incendie intentionnel des cuves mazout du port. Le 05.07.1962 Pierre BOZ est présent à Oran, il vivra les massacres des Français d'Algérie et des Musulmans par le « FLN » dans cette ville.

Enregistrement monseigneur Boz du 05 07 2006

           JF PAYA /SEUL ÉCRIVANT ACTEUR ET TÉMOIN PRÉSENT SUR LE TERRAIN A ORAN ET RESTANT A LA BASE DE MERS EL KÉBIR JUSQU'A FIN 1964 POURSUIVANT L'ENQUÊTE RESPONSABLE d'un Groupe de recherches Oran 5 Juillet 1962

           Très bien pour ces précisions et cette inlassable recherche de la vérité si on a bien compris le 5 Juillet le GPRA via l'exécutif provisoire à Alger était présumé responsable du maintien de l'ordre, l'ALN extérieure qui briguait le pouvoir avait tout intérêt à provoquer du désordre pour démontrer l'incapacité du GPRA qui avait dissous son état-major, le plus facile et le plus proche pour le démontrer c'était à Oran d'autant plus qu'une partie de la direction du FLN local était pro GPRA ou du moins comme dito anti "État-major " d'autant plus que si la manifestation du 5 réussissait commandité par Alger c'était supposé à son avantage . Avec la neutralisation assurée des FA Françaises l’ALN des frontières prenait le beau rôle et assurait son avance vers le pouvoir évitant de s'intégrer dans les willayas comme le préconisait utopiquement le GPRA. Donc tout bénéfice de l'affaire d'Oran sans compter faire fuir les européens dans cette région où ils étaient encore les plus nombreux et où certains protagonistes ALN du Maroc craignaient à tort que se crée de facto une enclave "européenne" autours de la base de Mers-El-Kébir selon nos agents de renseignements.

           Jean-François PAYA en Service Base de Mers El Kébir 61/64 AC/Algérie

(Le FLN local était tout à fait capable de lâcher la bride ou non à une foule provoquée a y voir d'autres exemples sur 7 ans de conflit)

           Voir aussi remarquable Étude Historiographique de Guy Pervillé et Archives Militaires par Jean Monneret sur la journée du 5 juillet 1962

           Livre de Guy Pervillé. http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2014/07/18/30279526.html  

           Documents d'Archives Jean Monneret  https://jean-monneret.com/tag/5-juillet-1962/

https://jean-monneret.com/2019/09/24/5-juillet-1962-documents-darchives/

COLLECTIF ÉTUDES HISTORIQUES PN JF PAYA A/C Algérie classe 54/2 Cercle Algérianiste du Poitou

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